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Sa langue n'avait pas mal

le jeudi, 01 mars 1945. Dans La vie créditiste

Delphis Larouche, marchand de Metabetchouan (Lac St-Jean), a passé quelques jours à l'hôpital de Chicoutimi. Il en a sorti onze abonnements. Il dut subir une opération dans le nez. Mais, écrit-il, "comme c'était dans le nez, la langue n'avait pas mal, et tous les jours j'allais d'un patient à l'autre, pour prêcher le Crédit Social. C'est un beau champ d'action : beaucoup de malades viennent pour cinq ou six jours, et tous les jours il y en a des nouveaux. J'ai bien aimé cela ; et si ça ne m'avait pas coûté si cher, j'y aurais passé encore une semaine pour faire de la propagande."

Bonne semaine, M. Garon

En une seule semaine, Joseph Garon, de 4285 St-Ambroise, Montréal, a levé 19 abonnements — tous des nouveaux — et $5.00 de souscription pour la finance du plan de quatre ans. Multipliez les Garon à Montréal et Montréal disputera la palme à la ville de Québec.


Quand femme veut...

Comme dans bien d'autres places de colonisa­tion, à Villemontel (Abitibi), les hommes vont au bois pour tout l'hiver. Mme John Lauzon et Mme Ludger Ouellette ont décidé de les remplacer pour la propagande créditiste. Voici ce qu'écrit Mme Ouellette, le 5 février :

"J'habite un rang de 13 colons. Tous les hom­mes valides sont actuellement au chantier. Les femmes sont seules à leur maison, la plupart sans voiture ni cheval, et toutes avec plusieurs jeunes enfants. Impossible de faire des réunions. Alors, hier, dimanche, j'ai résolu d'aller lire le Message aux Créditistes dans le plus de maisons possible. Après la messe, j'ai lu le message des deux derniè­res semaines dans deux maisons du village, puis je suis revenue à pied. Arrivée dans mon rang, j'ai lu le message dans deux autres maisons. Je suis arrivée chez moi à neuf heures du soir. Inutile de continuer : les lumières étaient éteintes chez les voisins. Ce matin, je repars pour le lire dans une couple de maisons avant d'envoyer mon rapport. Sur les 13 colons du rang, deux seulement ne sont pas abonnés à Vers Demain. L'un d'eux est un cas désespéré : outre qu'il ne sait pas lire, il ne veut rien entendre du Crédit Social, il est teint pour sa vie et pour l'éternité".


À Montmagny, on se renseigne

Pour trouver la réponse à une question du Mes­sage hebdomadaire : Quelle est la dette de votre municipalité ? — les créditistes de Montmagny sont allés aux sources. Ils ont découvert que la dette de leur ville est de $240,800. Comme il y a 925 votants dans Montmagny, cela fait $267 par votant.

Les intérêts payés chaque année sur cette dette s'élèvent à $9,632. Comme le revenu brut de la ville est de $52,268.00, cela signifie que, sur chaque $100 payés par les gens de Montmagny pour l'ad­ministration de leur ville, $18.04 vont aux créan­ciers.

Cette dette municipale qui pèse sur les citoyens ne supprime rien de la dette provinciale ni de la dette fédérale. C'est dire qu'une grosse partie du travail et des privations de chacun sert à faire vivre le système absurde d'argent venant au mon­de sous forme de dette.

À cette occasion, l'Union Créditiste des Électeurs de Montmagny a publié une circulaire très in­téressante, pleine de considérations justes et lumi­neuses.

Félicitations aux créditistes de Montmagny et à leurs animateurs.


L'héroïsme chez des pauvres

L'héroïsme pousse ailleurs que chez ceux qui ne manquent de rien, et ce ne sont pas les ricaneurs comme Guy Bousquet, avocat, qui le font pousser. Les lignes qui suivent sont d'Ephrem Poudrier, colon d'Authier Nord, Abitibi :

"Ci-inclus $1.00 pour mon ré-abonnement et $1.00 pour l'abonnement d'un autre colon de la paroisse. Aussi $1.00 pour deux calendriers crédi­tistes. Excusez mon retard à placer cette comman­de : ce n'est pas le désir qui manquait, mais les sous... Ça prend plus que mes forces et tout mon temps pour apporter les grandes nécessités à ma nombreuse famille et à mon épouse dont la santé est très délicate et qui est au lit. Le huitième en­fant est né le 1er février."

Les sept petits garçons de M. et Mme Poudrier, et la petite fille qui vient de naître seront créditis­tes jusqu'à la mœlle, comme leurs parents. Les politiciens qui regimbent contre le Crédit Social ne sont pas près d'en venir à bout.

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