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Que veut le Crédit Social ?

Louis Even le mercredi, 01 janvier 2014. Dans Réforme monétaire

Le Crédit Social, ou démocratie économique, est une solution aux problèmes économiques actuels apportée par l’ingénieur écossais Clifford Hugh Douglas (1879-1952). Pour être appliquée, elle n’a pas besoin de la création de nouveaux partis politiques, mais de l’éducation du peuple pour créer une opinion publique assez forte pour faire pression sur ses élus. Le Crédit Social veut que tous, que chacun des membres de la société tire des avantages de la vie en société.

Il réclame pour tous et chacun une part suffisante des biens abondants du pays pour assurer à tous et à chacun une honnête subsistance.

Puisque c’est le système d’argent qui fonctionne mal, le Crédit Social condamne la manière actuelle de faire l’argent et exige une manière plus conforme au bien commun.

Aujourd’hui, l’argent est fait par les banques, pour le profit des banques, et en endettant les gouvernements et l’industrie. Cette manière de faire et d’émettre l’argent confère aux banques un pouvoir de contrôle sur toute la société.

Le Crédit Social veut que la société elle-même émette l’argent, tout l’argent dont elle a besoin pour que la production se fasse et se vende.

Le Crédit Social soutient que tout argent nouveau, correspondant à un développement dans la capacité de production du pays, appartient au public, non à un groupe de particuliers, et doit être remis au public, c’est-à-dire à tous les citoyens.

En affranchissant l’homme de la soumission à l’argent, le Crédit Social le libère, le fait entrer dans une ère de sécurité économique et de liberté personnelle. En reconnaissant l’héritage social commun, le Crédit Social développe l’esprit de solidarité et de fraternité.

Le Crédit Social demande donc, dans le système monétaire:

  1. Que l’argent soit fait par la nation, en rapport avec les possibilités de la production, et les besoins de la consommation;
  2. Que tout argent nouveau soit distribué aux consommateurs;

a) Par un dividende national réparti également entre tous les hommes, femmes et enfants du pays;

b) Par un escompte accordé sur les achats au détail, calculé de façon à équilibrer le pouvoir d’achat avec les prix. Cet escompte, en faveur de l’acheteur, est compensé au marchand par une émission de crédit nouveau.

L’argent nouveau ainsi distribué au public, sans augmentation de taxes, augmentera les achats, activera le travail et fera disparaître le chômage forcé.

Le dividende à chaque citoyen rendra moins dure la condition des familles nombreuses, chaque membre de la famille faisant entrer un dividende dans la maison.

La possibilité d’écouler les produits par la présence suffisante d’argent consolidera la propriété privée, permettra aux cultivateurs et aux industriels de rencontrer leurs obligations et de développer leur production, pour le plus grand bien de tous les consommateurs du pays.

 

Louis Even

Commentaires (1)

  • Elisabeth Lavier

    Elisabeth Lavier

    06 novembre 2020 à 02:28 |
    A la fin de ce texte vous annoncez l'émission gratuite d'argent (abolition des taux d'intérêts payés par l'emprunteur) comme Henri Germain, au début de la IIIe République en France le demandait déjà lorsqu'il écrivait : " Il faut que la banque soit nationale et prête à 0% d'intérêt."
    Dans lequel de vos textes puis je trouver comment vous concevez arriver à cette suppression ?
    Merci de votre reponse

    Répondre

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