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Animateurs, alerte !

le jeudi, 01 février 1945. Dans La vie créditiste

Le Message aux Créditistes

Vous parlez de Crédit Social à tout le monde, à l'usine, au bureau, au magasin, aux fournis­seurs, aux clients, aux amis, chez vous, dans la rue, partout.

Vous prêchez, vous prêchez, vous prêchez sans cesse.

En un mot, vous êtes un fervent créditiste et un apôtre ardent. Vous êtes un animateur.

C'est bien, nous vous enverrons à l'avenir la lettre hebdomadaire adressée à tous les Respon­sables des paroisses et des secteurs de ville. C'est le Message aux Créditistes.

Nous vous l'enverrons à vous, pour que vous la lisiez d'abord. Elle vous donne des nouvelles, et des directives pour votre travail.

Puis, vous la lirez à d'autres.

Si vous rencontrez chaque semaine des amis, à une petite réunion, pour jouer aux cartes ou pour autre chose, vous leur lirez le Message aux Crédi­tistes.

Si vous le pouvez, vous rassemblerez vous-mê­mes chaque semaine, chez vous ou ailleurs, du monde à qui vous lirez le Message aux Créditis­tes.

Si vous êtes voyageur de commerce, vous ap­porterez avec vous le Message aux Créditistes pour le lire à vos clients.

Si vous êtes marchand, vous tiendrez sur votre comptoir le Message aux Créditistes pour le lire aux acheteurs.

Si vous êtes médecin, notaire, avocat, vous gar­derez sur votre secrétaire le Message aux Crédi­tistes pour en faire prendre connaissance à vos visiteurs.

Si vous allez de porte en porte, livrer du pain ou vendre des produits, vous mettrez dans votre panier ou votre valise le Message aux Créditistes, pour le montrer aux femmes et aux hommes que vous solliciterez.

Si vous faites partie du cercle des Fermières, d'une association quelconque pour la charité, vous placerez dans votre bourse le Message aux Créditistes, et le ferez lire avant ou après la réu­nion.

Si vous êtes bûcheron dans un camp, le soir après souper, vous déplierez le Message aux Cré­ditistes et le lirez tout haut, pour passer la veillée avec les compagnons.

À l'usine, pendant l'heure du dîner, vous ferez de même.

Vous êtes cultivateur dans un rang, et vous n'allez pas au village pour rencontrer les autres créditistes, chaque semaine, parce que c'est trop loin. Vous rassemblerez les voisins un soir par semaine, et vous lirez ensemble le Message aux Créditistes.

Depuis longtemps, peut-être, vous étiez déjà un grand animateur du Crédit Social. Mainte­nant, si vous le désirez, nous vous placerons tout de suite dans notre liste d'Animateurs servis cha­que semaine par le Message aux Créditistes.

Vous êtes un Animateur. Vous faites de la bon­ne semence.

Et vous récolterez aussi.

Et vous récolterez tout de suite ce que vous avez semé depuis longtemps. Et vous continuerez à semer et à récolter.

Vous récolterez des abonnements à Vers De­main.

Une condition pour recevoir chaque semaine le Message aux Créditistes  : prendre deux abonne­ments à Vers Demain par semaine. Les prendre soi-même ou les faire prendre par le groupe de ceux qui lisent le message avec vous.

Deux abonnements, parce qu'il faut à tout prix que le journal Vers Demain monte à 50,000 pour le premier juillet. Il faut à tout prix que Vers Demain soit très puissant, qu'il se répande dans toutes les paroisses et tous les milieux. Il faut à tout prix que la voix de l'Union Créditiste des Électeurs soit forte pour parler aux gouvernants.

Donc deux abonnements par semaine envoyés par vous-même, — même s'ils ne sont pas pris di­rectement par vous — vous donneront droit au Message aux Créditistes.

Si vous n'avez pas vos deux abonnements, une souscription de  $2.00 pourra remplacer. Mais, vaut mieux deux abonnements. Ça répand le journal et ça fait plus de créditistes.

Nous inscrivons aussi sur nos listes les mitrail­leurs à  $2.00 par semaine ou plus, tant qu'ils sont fidèles.

Entendu, vous devenez Animateur  ?

Tout de suite  ?

Bien, prenez deux abonnements, envoyez-les nous, et dites que vous voulez être Animateur. Et immédiatement, vous serez inscrit sur nos listes.

À l'œuvre, Animateurs, pour sauver la Nou­velle-France  !


Québec, Lévis

D'une lettre de Gérard Mercier, commandant du district de Québec :

Dimanche dernier, froid glacial, mais feu crédi­tiste. Des Voltigeurs de Québec, Giffard, Sillery, Notre-Dame des Laurentides, sont allés rejoindre les Voltigeurs de la rive sud pour faire du porte-­en-porte dans Lévis. Les Voltigeurs durent lutter toute la journée contre une violente tempête de neige et de vent. Mais le résultat a été très bon ( $51.00 en abonnements et littérature).

La population de Lauzon et Lévis est très ou­verte au Crédit Social. Partout le monde nous reçoit avec empressement.

Le soir, à sept heures, 5 de nos Voltigeurs n'é­taient pas encore arrivés pour les rapports. Rete­nus par la tempête, ils ne purent rentrer chez eux pour souper qu'à neuf heures. Je suis allé leur rendre visite chez eux. Tous m'ont répondu :

"Nous sommes très contents, malgré la tempé­rature, et prêts à recommencer. C'est autant de sacrifices pour la cause !"

Pourtant, parmi ces Voltigeurs, trois étaient des pères de famille travaillant très dur toute la semaine, faisant des journées longues et fatigan­tes. Un autre, est un marchand qui pourrait, com­me tant d'autres, se reposer de ses affaires le di­manche. Aussi, deux femmes dans le nombre : les Canadiennes de Québec semblent bien décidées à sauver leur Nouvelle-France. Il fallait du courage pour passer le fleuve : les traversiers avaient beaucoup de difficulté à accoster à cause du vent et de la glace.

Enthousiaste à 85 ans

Vendredi dernier, nous avions à notre assem­blée d'actifs un vieillard de 85 ans, de St-Sauveur de Québec. Il est "Mitrailleur" fidèle et décidé comme une jeunesse de vingt ans. Il veut le Cré­dit Social et dit : Nous l'aurons ! Il parle du Cré­dit Social à tout venant. Il a gagné son garçon de 59 ans à s'enrôler comme Voltigeur ; ce dernier sort maintenant avec nous le dimanche et plu­sieurs soirs de semaine. Il promet beaucoup et va de l'avant. Il s'agit des messieurs Langlais, de la paroisse St-Sauveur.

Un abonnement héroïque

D'un colon de Joly, comté de Lotbinière : "J'avais d'abord décidé d'abandonner mon abonnement à Vers Demain, non pas que j'aie cessé d'être un créditiste convaincu, mais par me­sure d'économie, pour faire exister ma famille. Je dis exister, car c'est le mot juste.

"Je suis d'abord condamné à l'invalidité pour une période de deux années. J'ai subi une grave opération le 13 décembre dernier. On m'a enlevé un rein complet, et le plus étonnant, c'est qu'il était tuberculeux. C'est sans doute dû au système de colonisation que nous avons en plein vingtiè­me siècle.

"Mais voilà qu'hier soir, à une veillée de pa­rents, mon estimé frère Adrien a lu une lettre que M. Louis Even venait de recevoir de son frère Ernest, de France, qui nous étalait toutes les hor­reurs de la guerre et tous les sacrifices endurés pendant plus de cinq ans ; et cela ne semble pas avoir suffi encore pour expier et pour préserver la France du fléau menaçant du communisme. Et nous croirions mériter espérer un régime aussi beau que le Crédit Social sans avoir fait d'abord d'immenses sacrifices !

"C'est en pensant à cela que j'ai décidé de faire le sacrifice de mon dollar pour le Crédit Social, et je vous inclus mon réabonnement".

Wilfrid    LAMBERT

Créditiste, debout ! à 70 ans

De Saint-Benoît Labre (Beauce) :

"Mon garçon Paul-Eugène Drouin, à qui vous avez écrit, passe l'hiver dans le bois. Il ne peut donc être responsable des réunions hebdomadai­res que vous lui demandez de convoquer et pré­sider, dans cette paroisse.

"Cependant, malgré mon âge de 70 ans, j'ai décidé de prendre sa place, et je me suis compris avec M. Raoul Breton pour commencer ces as­semblées dimanche prochain, 14 janvier. Ces as­semblées se tiendront tous les dimanches de l'an­née. Et je suis décidé, malgré mon âge, de tra­vailler de toutes mes forces, pour laisser à notre famille et à tout le monde un régime qui donnera la part qui nous revient à tout le monde, un gou­vernement qui travaillera pour le peuple et non pas pour les trusts.

De votre bien dévoué,

Cléophas DROUIN

Choisissent des trams pleins

Ils sont six, stationnés à un coin de la rue Ste-Catherine, Montréal, attendant le tramway. Six créditistes rentrant d'une soirée de travail, à une heure du matin, les poches gonflées de Vers De­main.

Un tramway s'en vient, il est vide ou à peu près : les six font signe au conducteur de filer tout droit. Un deuxième également vide : les six n'en veulent pas plus.

Un troisième tramway arrive, chargé celui-là. À la bonne heure : on embarque !

Une fois en marche, sur un signal, la Marseil­laise créditiste éclate dans le tramway. La flam­me au cœur, le front levé, la figure épanouie, nos six chanteurs captent Évidemment l'attention de tous les voyageurs. La curiosité aussi. Et pour sa­tisfaire celle-ci, un journal Vers Demain est dis­tribué à chacun dans l'assistance.

C'est la deuxième scène nocturne du genre en une semaine à Montréal : le Crédit Social ne dort pas.

Radio à Val d'Or

Les créditistes de Val d'Or entreprennent de financer une causerie par semaine au poste local, CKVD. Le texte sera le même que celui des cau­series hebdomadaires données au poste de Qué­bec. Les causeries de CKVD, Val d'Or, auront lieu le mercredi soir, à 8.15, à commencer le 31 janvier.

Changement à CHRC

Le poste CIIRC, de Québec, contre notre gré et malgré de nombreuses protestations, change l'heure de notre causerie hebdomadaire. Ceux qui nous remplacent ne paieront pas plus cher et pas mieux que nous, et il y a cent pour cent à parier que leur programme n'aura pas le quart de la valeur intellectuelle de nos causeries. Mais on nous bouscule quand même. Toutefois, le jour n'est pas changé ; il restera le dimanche. Mais au lieu de 7 heures, la causerie aura lieu à 9 heures, à commencer en février. Donc, après le 1er fé­vrier, écoutez et faites écouter :

CHRC, tous les dimanches, à 9.00 p.m.

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