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Un point de vue

le mercredi, 15 mai 1946. Dans Chronique médicale

Quand est-ce que les médecins font plus d'ar­gent ? — Quand les gens sont malades. À ce comp­te, il n'y a pas concordance entre les intérêts des gens et les intérêts des médecins.

Quand est-ce que les médecins ont plus de méri­te ? — Quand ils soignent et prévoient tellement bien qu'il n'y a pas de malades. Mais alors, avec quoi vivront-ils ?

En Suède, la coutume s'établit de payer le mé­decin de famille tant par année, pour garder la fa­mille en santé. Son intérêt alors est de voir à ce que la famille se porte bien : il a moins d'ouvrage et touche les mêmes honoraires. L'intérêt des gens et celui du médecin concordent.

Peut-être est-ce une idée d'avenir, moins bu­reaucratique et moins avilissante que la médecine d'État.

Mais pour faire la part annuelle du médecin, il faut un revenu suffisant dans la famille. C'est parce que ce revenu manque qu'on recourt le moins souvent possible et le plus tard possible au médecin. Cela rend son travail de guérison beau­coup plus difficile, coûte souvent cher et ne satis­fait personne.

 

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