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Lucienne Gustin, de France, décédée le 30 janvier 1998

Thérèse Tardif le dimanche, 01 mars 1998. Dans Hommage aux Apôtres décédés

Une âme qui vibrait pour Dieu

Lucienne Gustin, autrefois de Pontoise, banlieue de Paris, en France, retirée depuis quelques années, est décédée vendredi, le 30 janvier 1998. Elle était dans sa 88e année d'âge.

Elle fut une ardente Pèlerine de saint Michel. Accompagnée de madame Solange Fessart ou de Mme Yvonne Plantive-Flament, elle était heureuse d'aller frapper aux portes tous les samedis pour la Croisade du Rosaire et pour offrir le journal Vers Demain aux familles. Elle organisait les réunions de Vers Demain à Paris et payait elle-même les salles. Pour le congrès de Vers Demain, à St-Laurent-sur-Sèvre, en 1983, elle avait organisé un autobus de Pèlerins de Paris et banlieue.

À deux reprises, elle est venue au Canada, assister à nos congrès. Pour celui de 1985, elle avait organisé une délégation de 18 Français venant de toutes les régions de la France.

En 1986, elle m'accompagnait, moi, Thérèse Tardif, Pèlerine de saint Michel du Canada, pour une tournée de conférences à travers la France et la Belgique. Ceux qui ont reçu les deux Pèlerines se souviendront de l'enthousiasme, du zèle et de l'ardeur de Mlle Gustin. Tout son être vibrait pour Dieu, pour la vérité.

C'était aussi une grande priante. Pendant plusieurs années, elle a organisé, le dimanche après-midi, une fois par mois, sa procession du Rosaire (3 chapelets médités) devant la Basilique du Sacré-Cœur, à Paris. Elle a même organisé un "Siège de Jéricho" également à Paris. Et elle assistait aux nuits d'adoration tous les mois dans la région parisienne, elle passait la nuit entière en prière. La Messe et le Rosaire faisaient partie du programme de sa journée. Dieu premier servi en tout, comme l'héroïne française sainte Jeanne d'Arc pour qui elle avait une si grande dévotion. Entendons-la chanter "À l'étendard", dans les rues de Paris, lors des processions en l'honneur de Jeanne d'Arc.

Elle s'occupait aussi des associations caritatives, elle aimait les pauvres, c'est pourquoi, elle était si fervente pour le Crédit Social. Distribuer le pain quotidien à tous, cela correspondait à la bonté de son cœur. Ces dernières années, trop malade pour continuer sa croisade de porte en porte, elle était fidèle à nous envoyer un certain nombre d'abonnements à Vers Demain, à l'occasion des Fêtes. Que Notre-Dame du Rosaire, si aimée de Lucienne, la reçoive dans ses bras maternels et lui accorde un trône tout près d'Elle.

Thérèse Tardif

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