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Gilberte Caya-Roy, soeur de Marcelle Caya décédée le 17 janvier, fête de Notre-Dame de Pontmain

Thérèse Tardif le mardi, 01 janvier 2013. Dans Hommage aux Apôtres décédés

«Si nous accueillons le bonheur comme un don de Dieu, comment ne pas accepter de même le malheur !» (Job 2, 10)

Gilberte Caya-Roy décédéeGilberte Caya, épouse de Bernard Roy, de Cambridge, en Ontario, nous a quittés pour la céleste patrie le 17 janvier 2013, à l’âge de 58 ans, fête de Notre-Dame de Pontmain. Tous deux ont été de grands apôtres de Vers Demain; Gilberte a été plein-temps à notre maison mère de Rougemont pendant plus de 26 ans. Sa soeur Marcelle, qui est encore à plein temps à Rougemont, nous livre le témoignage suivant:

Ayant été conquis par l’oeuvre des Pèlerins de saint Michel, nos parents, Justin & Thérèse Caya, ont donné à notre sœur cadette, à son baptême, le 8 février 1955, le nom de Gilberte, en l’honneur de la co-fondatrice de l’oeuvre, Mme Gilberte Côté-Mercier. Gilberte dans son enfance fut une enfant douce, joyeuse, serviable. Que de doux souvenirs d’enfance.

En 1970, à l’âge de 15 ans, elle est venue me rejoindre comme Pèlerine de saint Michel, à plein temps, à la Maison Saint-Michel; cela fut pour moi un encouragement formidable, j’en remercie Dieu profondément. Nous avons travaillé ensemble au bureau, pendant les vingt-six années qu’elle a données à plein temps. Elle fut toujours disponible pour tous les travaux qui lui furent confiés. Comme conductrice, elle était toujours la première pour les tournées d’apostolat à travers tout le Québec, l’Ontario, le Nouveau-Brunswick, les États-Unis. En 1979 nous sommes allées ensemble en France et en Belgique. Elle était prête à tous les sacrifices de l’apostolat. Que de bons souvenirs de cette vie de grande donnée.

Après son mariage en 1997, avec Bernard Roy, Gilberte a poursuivi son idéal, en continuant localement son apostolat pour l’œuvre du Journal Vers Demain, aussi longtemps que ses forces le lui ont permis. Dans leur ville de Cambridge, Ontario et les alentours, ils ont fait régulièrement le porte à porte pour la croisade du Rosaire et l’abonnement à Vers Demain et Michael. Pendant quinze ans, Gilberte et Bernard ont eu à cœur de soutenir l’oeuvre en prenant leur objectif de mille ou cinq cents abonnements à chaque année. Sa présence au congrès annuel, aux réunions importantes et aux réunions locales nous ont manifesté sa fidélité dans son engagement pour l’oeuvre de Louis Even.

Gilberte a laissé un touchant souvenir à tous les membres de la paroisse francophone, Saints-Martyrs Canadiens, de Cambridge, par sa pratique religieuse assidue, sa grande foi et sa collaboration bénévole. Elle s’y présentait toujours coiffée de son béret blanc.

Gilberte fut pour nous tous, un témoin de patience et de soumission à la volonté de Dieu dans sa maladie: un deuxième cancer, qui fut une lutte de quatre années. Devant les épreuves la nature humaine se questionne, «pourquoi, Mon Dieu, cela m’arrive-t-il ? Pourquoi à moi ? Gilberte, elle, calmement acceptait et disait: «Pourquoi pas à moi, ô Jésus !».

Je veux remercier particulièrement ses belles-sœurs, qui l’ont accompagnée à ses nombreux rendez-vous à l’hôpital. «Jamais nous n’avons entendu Gilberte se plaindre», nous a confié Jacinthe sa belle-sœur. Je veux également remercier la famille Roy pour le soutien moral constant durant le temps de sa maladie. À sa belle sœur Thérèse qui lui demandait de lui donner une partie de sa patience, Gilberte répondit: «pour le moment, j’en ai besoin».

Le 17 janvier 2013, à l’âge de 58 ans, Gilberte nous a quittés pour la Patrie Céleste, sereine, calme comme elle a toujours vécu. Que de riches souvenirs d’une vie remplie de dévouement !

Je voudrais que chacun de nous, disions cette petite prière à ses intentions :

«J’ai gardé le silence dans mon affliction, parce que c’est Vous, Seigneur, qui l’avez permise. Je m’incline, ô mon Dieu, devant vos décrets divins, je m’y soumets ! Si les déchirements de la nature font couler mes larmes, je veux qu’elles montent jusqu’à Vous comme un hommage de soumission, d’abandon et d’amour. Je veux que chacune de mes larmes Vous dise « AMEN », et qu’elles retombent toutes en rosée rafraîchissante sur l’âme chérie de Gilberte, que Vous m’avez enlevée, afin de hâter sa béatitude éternelle. Amen ».

Tu nous manques, Gilberte. Prie pour nous, aide-nous Gilberte à bien vivre ce qui nous reste de route à parcourir. À bientôt,

Ta soeur Marcelle, ta mère, tes frères, tes soeurs

AVE MARIA

Mlle Thérèse Tardif, directrice-générale de Vers Demain, a aussi écrit quelques mots pour l’occasion:

A notre vaillante Pèlerine de saint Michel à plein temps, Marcelle Caya, à sa famille, à Bernard Roy, époux de Gilberte et à toute la famille Roy.

Les Directeurs et les Plein-Temps de l’oeuvre des Pèlerins de saint Michel vous prient de recevoir leurs très sincères condoléances et l’expression de leur plus profonde sympathie, à l’occasion du décès de cette chère Gilberte, que nous avons tous aimée. Nous nous unissons aux prières des familles Caya et Roy pour le repos de son âme, mais nous ne doutons pas qu’après une vie de prière et d’apostolat intenses, qui s’est terminée sur un calvaire, elle a été reçue à bras ouverts, par Notre-Dame apparue à Pontmain le 17 janvier 1871.

Nous avons prié ensemble notre fondateur Louis Even, né en Bretagne, d’accomplir un miracle pour la guérison de Gilberte. Il ne l’a pas guérie, il l’a plutôt emmenée au Paradis, sachant qu’elle avait bien gagné sa couronne.

Mais pour notre consolation à nous tous, par la Vierge des Bretons, Notre-Dame de Pontmain, MÈRE DE L’ESPÉRANCE ET REINE DE LA PAIX, Louis Even, Breton lui-même, nous a fait livrer un bien beau message. En 1871, les Prusses étaient en guerre contre la France. Laval était menacé. Le 17 janvier, la Vierge Marie apparaît à Pontmain, 11 jours plus tard l’armistice est signée et les 38 soldats de Pontmain mobilisés reviennent sains et saufs, Laval n’a pas été touché. Nous avons le sentiment que le message d’espérance que Notre-Dame a apporté à Pontmain, en 1871, elle nous l’a adressé à nous, Pèlerins de saint Michel, le 17 janvier 2013 par la mort de Gilberte Caya ce jour-là. Depuis tant d’années, nous menons une dure bataille contre Mammon qui enchaîne tous les peuples par son système d’argent dette. Par son message à Pontmain, Marie ne nous annonce-t-elle pas que la victoire nous sera accordée en peu de temps?

«MAIS PRIEZ MES ENFANTS, DIEU VOUS EXAUCERA EN PEU DE TEMPS, MON FILS SE LAISSE TOUCHER»

 

Thérèse Tardif

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