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En guerre ou sous la menace d’une guerre

le lundi, 01 mai 2006. Dans Guerre

Promouvoir le «plein-emploi» et utiliser la «finance-dette» rendent de plus en plus impossible la paix entre les nations

«La guerre militaire est une intensification de la guerre économique, et elle diffère de l’autre seulement dans la méthode et non en principe.

«Cela durera aussi longtemps que, premièrement nous accepterons que l’objectif actuel des hommes d’État est de faire disparaître le chômage industriel, et que deuxièmement nous accepterons que la conquête des marchés étrangers est le chemin le plus court pour faire disparaître le chômage. C’est là la cause fondamentale d’une menace continuelle de guerre devant nous.»

Major C.H. Douglas

Comme la guerre est de plus en plus éminente, nous republions l'article suivant que nous trouvons toujours à point. Nous voyons que c'est la politique du plein emploi et le système d'argent-dette qui suscitent des frictions entre les pays et provoquent ainsi les guerres. Nous attirons votre attention sur cette phrase citée dans la conclusion:

«La menace d'un holocauste nucléaire est présentement exploitée dans une tentative pour conduire l'humanité vers un État mondial.»

Nous publions de larges extraits d'un éditorial de mai 1985, paru dans la solide revue «The New Times», qui était publiée à Melbourne, Australie, par des créditistes fidèles à l’enseignement du Major C.H. Douglas. La traduction en français est de Vers Demain.

* * *

Juste au moment où la Deuxième Guerre Mondiale était sur le point de commencer, une déclaration extrêmement significative était faite en Angleterre par le groupe de type Fabien «Political Economic Planning Group» (Groupe de Planification de l’économie politique), une organisation de haute influence qui représente la Haute-Finance, les secteurs de la Big Business et les planificateurs socialistes. Le Political Economic Planning Group déclara:

«C’est seulement en temps de guerre ou sous la menace d’une guerre que le peuple anglais se soumettrait à des mesures de planification sur une grande échelle. Ce qui est essentiel pour garantir qu’il n’y aurait plus de Grandes Dépressions économiques.»

Et l’un des faux arguments qui servit à pousser le Royaume-Uni dans le Marché Commun fut qu’il fallait aider à fortifier l’Europe de l’Ouest comme barrière contre l’Union Soviétique.

Cause fondamentale de la guerre

En différentes occasions, l’auteur du Crédit Social, le Major C.H. Douglas, a prédit que la menace de guerre persisterait aussi longtemps que les politiques financières intérieures des nations les obligeraient à essayer de résoudre leurs problèmes par des campagnes pour encourager l’exportation; non pas pour obtenir les importations nécessaires, mais pour aider à distribuer suffisamment de pouvoir d’achat pour acheter la production domestique. Les canons venaient à peine de cesser de tonner durant la Première Guerre Mondiale que Douglas prédisait qu’une autre guerre mondiale aurait lieu à moins que les politiques de finance-dette soient modifiées.

Dans le chapitre «Les causes de la guerre», dans son livre The Monopoly of Credit, Douglas déclare que la «guerre militaire est une intensification de la guerre économique, et elle diffère de l’autre seulement dans la méthode et non en principe.»

Cela durera aussi longtemps que, premièrement nous accepterons que l’objectif actuel des hommes d’Etat est de faire disparaître le chômage industriel, et que deuxièmement nous accepterons que la conquête des marchés étrangers est le chemin le plus court pour faire disparaître le chômage. Et nous sommes, en fait, tout prêts à accepter cela.

C’est là la cause fondamentale d’une menace continuelle de guerre devant nous.

Communisme. Étatisation. Destruction

La Deuxième Guerre Mondiale, que le Major Douglas avait annoncée comme conséquence, a résulté en trois principaux développements:

  1. l’expansion de l’Empire Communiste s'est réalisée en même temps que l’Empire Britannique était liquidé;
  2. partout, il y eut une énorme expansion du pouvoir de l’État sur l’individu;
  3. on fit une massive destruction économique qui assura qu’il serait impossible pour un long temps à venir de parler de pauvreté au sein de l’abondance. Mais tant que l’objectif de base demeurait de promouvoir le «plein emploi» et que l’on utilisait la finance-dette pour un programme d’industrialisation croissante dans l’Europe occidentale aussi bien qu’en Asie, il était mathématiquement certain que le problème des nations essayant d’accroître leurs exportations, dans le but de prévenir une catastrophe intérieure, reviendrait sous une forme encore plus aiguë.

Entretenir la menace soviétique

George Orwell a prévu une situation où, avec des conflits militaires perpétuels, il serait possible de s’assurer que le problème des surplus de production n’existe plus. La guerre de Corée, la guerre du VietNam, les conflits du Moyen-Orient, ont tous aidé à créer des marchés d’exportations. Mais la capacité de production de l’industrie moderne est si énorme que le détournement de la capacité de production dans d’immenses programmes d’armements n’a pas arrêté un problème croissant rapidement.

Loin de constituer un pare-chocs contre l’Union Soviétique, les pays du Marché Commun ont eu à resserrer leur économie pour de plus amples exportations, en grande partie de la haute technologie, à l’Union Soviétique. Les Etats-Unis et les autres pays, y compris l’Australie et la Nouvelle-Zélande, ont fait la même chose. Les politiques financières de l’Occident obligent les nations non communistes à entretenir la menace de guerre par des subventions économiques à l’empire communiste. Malgré le fait que le leader communiste Deng Xiaoping ait carrément avoué que son but était de développer le socialisme, et non pas de transformer la Chine en une économie de libre entreprise, les Etats-Unis et les autres nations occidentales, de concert avec le Japon et la Corée du Sud, voient maintenant ce qu’ils croient être un nouveau marché pour leur surplus de production. Même quelques anticommunistes superficiels ont accepté l’argument qu’en développant la Chine communiste, cela assurera un équilibre avec l’Union Soviétique.

L’arme nucléaire

Si un nouveau facteur explosif ne s’était développé à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, sans doute qu’il y a longtemps que nous aurions eu une autre grande guerre mondiale. Ce facteur explosif, c’est l’arme nucléaire. Il en est résulté ce qu’on pourrait appeler l’équilibre de la terreur. Dans un holocauste nucléaire, les financiers internationaux et les planificateurs courraient autant de risques que tous les autres. Mais la menace d’un holocauste nucléaire est présentement exploitée dans une tentative pour conduire l’humanité vers un Etat mondial. C’était Lénine qui disait qu’il était impossible de créer un système mondial communiste sans créer auparavant un système économique mondial, qui rendrait toutes les nations interdépendantes.

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