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L'Organisation des Nations Unies (l'ONU) mène une guerre totale contre l'homme

le mardi, 01 mai 2001. Dans Gouvernement mondial

- Elle organise un totalitarisme sur l'univers tout entier, sans égal dans l'histoire

Mgr Michel Schooyans a rédigé un livre, sous le titre « La face cachée de l'ONU » (l'Organisation des Nations Unies). Livre édité par Le Sarment-Fayard 2000. Dans ce livre le Mgr Schooyans dénonce avec force l'ONU qui veut imposer à l'humanité des droits de l'homme inversés qui contredisent carrément la « Déclaration universelle des Droits de l'homme » proclamée en 1948 par cette même organisation. Mgr Schooyans lance un appel vigoureux, à tous les chrétiens pour dénoncer cette imposture de l'ONU. Nous tirons des paragraphes ici et là qui nous démontrent un peu l'esprit de son livre et l'urgence de mener le combat.

Th. T.

Mgr Schooyans nous fait remarquer que le XXe siècle a eu à souffrir de dictatures qui ont soumis des peuples entiers à la violence, à la terreur, à la répression, à la suspicion, à la corruption. On n'a qu'à penser aux pays qui ont eu à subir les horreurs du communisme, du fascisme, du nazisme. Mais le totalitarisme que l'ONU actuelle veut imposer à l'échelle de la planète est celui de l'esclavage consenti. L'idéologie totalitaire est comme une drogue qui tue la capacité de discerner le vrai du faux, le bien du mal.

Fondation de l'ONU

Après la guerre de 1939-45, les pays se sont réunis et ont fondé les Nations Unies, dans le but d'établir et de protéger la paix entre les nations.

En 1948, l'ONU élaborait et ratifiait sa Charte qui s'intitule "Déclaration universelle des Droits de l'homme.

La Déclaration universelle de 1948 reconnaît qu'au centre du monde et au cœur du temps, il y a l'homme raisonnable, libre, responsable, capable de solidarité et d'amour. La Déclaration reconnaît que tous les hommes sont égaux en dignité, qu'ils ont les mêmes droits, que ces droits doivent être promus et protégés par les États et la communauté internationale.

Dans ces droits, on y retrouve les suivants : Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.

Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi... La famille est l'élément naturel fondamental de la société et a le droit à la protection de la société et de l'État. Toute personne a droit à la propriété... Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience, et de religion, le droit de manifester sa religion tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites. Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression...

Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires... Enfin la « Déclaration universelle des droits de l'homme » se compose de 30 articles.

En somme, la déclaration reconnaît la dignité et la suprématie de la personne humaine. Les États et les organismes internationaux n'ont qu'un rôle subsidiaire à accomplir, ils ne doivent pas prendre la place de la personne humaine, ni de la famille, mais ils doivent être à leur service....

L'homme ne se prouve pas, il existe et il est sujet de droits antérieurement aux institutions politiques et juridiques.

La famille brille aussi comme un signe d'espérance dans un monde qui a besoin de réapprendre à aimer....

Selon la tradition, ces droits sont liés à la nature de l'homme, être unique dans le monde, puisqu'il est le seul à participer à l'existence de Dieu, en tant que personne. Personne signifie que l'homme est un être individuel, subsistant, doué naturellement d'une raison, d'une volonté libre, capable d'aimer, d'accomplir des activités.

Droits de l'homme inversés

L'ONU et certaines de ses agences se comportent en effet de plus en plus ouvertement comme si elles avaient reçu un mandat pour élaborer une conception des droits radicalement différente de celle exprimée en 1948.

Selon l'ONŲ, l'homme est une parcelle du cosmos. Il n'a pas de destinée éternelle. Il est le produit de l'évolution. L'homme est fait pour la mort. Il n'est qu'un individu en quête de plaisirs, incapable de reconnaître la vérité.

Voilà la source des nouveaux droits de l'ONU. Ils ne sont plus reconnus et déclarés, ils sont imposés. Ils sont l'expression de la volonté des plus forts. L'homme n'a de réalité qu'en raison d'une insertion de la Terre-Mère, Gaïa (divinité de la terre chez les Grecs), qu'il devra révérer à la place de Dieu, son Créateur et le Créateur de la terre.

L'homme devra accepter une technologie supranationale qui dictera aux États ce qu'ils doivent faire, et aux individus de qu'ils doivent penser.

Il suffit d'observer les discussions sur des questions vitales comme l'euthanasie, l'avortement, la stérilisation en masse, l'homosexualité, etc., pour constater combien l'interprétation inversée et perverse des droits s'est répandue partout. La vérité ne compte plus.

Il n'est plus question de s'incliner devant la dignité de tout homme, quel qu'il soit. Les valeurs sont inversées. Les nouvelles valeurs, c'est ce qui fait plaisir aux individus. Or ces valeurs-là ne peuvent que diviser les hommes. En somme, selon l'ONU, le nouveau droit fondamental de l'homme, c'est le droit de satisfaire ses passions individuelles. Ce qui mène inévitablement à la violence.

Chaque fois qu'au nom d'une conception inversée des droits de l'homme, on fait passer de soi-disant nouveaux droits individuels — droits à l'homosexualité, à l'avortement, à l'euthanasie, à la suppression de toute tutelle parentale sur les enfants, à l'inceste, à la pédophilie, à la répudiation, à la prostitution, etc. - on s'en va vers une société de violence. À cette prostitution de la vie, contribuent largement les politiciens et presque tous les médias.

Une Cour pénale internationale

Sous la pression de certains mouvements féministes radicaux et homosexuels, la compétence de la Cour pénale internationale, créée le 18 juillet 1998, pourrait s'étendre « aux crimes » contre les soi-disant nouveaux droits de l'homme... Exemple, dans la mesure où l'avortement, l'homosexualité et l'euthanasie seraient reconnus comme « de nouveaux droits de l'homme, les opposants pourraient être jugés et pénalisés par la Cour pénale internationale.

Le laïcisme

Par laïcisme on entend alors les mouvements d'action qui militent pour faire disparaître tout ce qui a rapport à Dieu et à la religion. (Au Québec, nous avons le ténébreux Mouvement laïc de langue française, franc-maçon). La franc-maçonnerie est l'une des organisations qui militent le plus en faveur du laïcisme. Presque tous les membres de l'ONU sont des francs-maçons. En fait ce que veulent ces laïcistes, c'est d'étouffer la voix de l'Église parce qu'elle annonce un message vrai et qu'elle admet que Dieu s'est révélé par son divin Fils Jésus-Christ. Le pouvoir politique veut gouverner la société et les consciences au nom de la religion qu'il institue lui-même. Le communiste, soviétique ou chinois, montre bien qu'un régime radicalement « laïciste » se doit d'être intolérant.

L'ONU ne fait plus mystère de son désir de franchir le seuil des consciences. C'est ainsi qu'a surgi une curieuse organisation « Initiative unie des Religions ». Elle a été fondée par un évêque épiscopalien, William E. Swing, un fervent du Nouvel Âge, qui désire fonder une religion mondiale, et qui interdirait aussitôt la pratique de toute autre religion et de faire de la propagande. C'est dans l'intérêt de la pieuvre onusienne d'appuyer ce projet, car selon elle, la globalisation ne doit pas concerner les seules sphères de la politique, de l'économie et du droit, elle doit concerner l'âme globale.

On rêve dans ces milieux d'une nouvelle « éthique Planétaire (ce thème est développé notamment par Hans Kung, prêtre répudié par Rome, et par le parlement des religions du monde). Nous retrouvons ici l'esprit de l'évolution dans sa forme purement panthéiste.

Concentration du pouvoir

Agissant de son propre chef, le Secrétaire général de l'ONU s'applique à ériger une élite mondiale souveraine, et à la transformer en un lieu d'une concentration de pouvoir sans précédent dans l'histoire. Concentration des pouvoirs politique, économique, militaire et psychosocial. Ce dernier facteur comporte les médias, le savoir, les techniques, l'idéologie, le droit, la religion. Sous couvert de « responsabilité partagée », de « développement durable, d'incorporation au système légal international », l'ONU est en train de mettre sur pied un contrôle super-centralisé des quatre facteurs... pour régenter le monde et pour s'imposer à lui comme centre incontesté gouvernant tous les facteurs du pouvoir.

Le système pyramidal des normes, que l'ONU a déjà adopté, a transformé cette organisation en une formidable machine dont la fonction est de contrôler la vie, et donc, les individus, les familles et les États. Les États doivent accepter d'être les satellites de l'État mondial... Ce but ne saurait être atteint si les États nationaux n'étaient si pressés de s'effacer au profit du sommet de la « pyramide » (emblème de la franc-maçonnerie). C'est ce que préconise le projet centralisateur de gouvernance mondiale.

Les nouveaux droits doivent mouler les mœurs, imprégner les valeurs qui inspirent les conduites... Les médias se chargent de propager cette tendance imitative à l'ensemble de la société... Les pionniers de l'avortement illégal sont imités, fêtés, félicités pour leur courage »...

Cette contagion qui pousse à imiter la corruption sous toutes ses formes, est l'un des plus importants signes des temps qui interpellent les chrétiens et tous les hommes de bonne volonté.

L'innocent déclaré coupable

Le cas dramatique de l'avortement, 50 millions par année dans le monde, est un exemple. flagrant de ce que la propagande des médias peut en arriver à gagner les femmes à tuer leurs enfants dans leur sein pour faire comme les autres, pour imiter les autres.

De fait, dans le cas de l'avortement, l'innocent absolu est déclaré coupable. Il est le mal de la contraception ratée ; l'obstacle à la carrière et au confort ; l'entrave inadmissible s'opposant à ma liberté. À l'innocence totale doit correspondre la violence absolue. L'innocent est désigné comme victime coupable, il doit être lynché.

Défendre la vie

La tâche la plus noble et la plus fondamentale qui s'impose, à tous aujourd'hui, c'est la défense unanime et inconditionnelle de la vie humaine à tous ses stades, à toutes les étapes de son développement. Nous devons dénoncer ces refus du droit fondamental à la vie qui crient vengeance au ciel. Si nous ne le faisons pas, nous pourrons être considérés comme des artisans de la mort.

La démocratie a commencé le jour où l'innocent a crié son innocence. Cela s'est produit le Vendredi Saint et il s'est répété souvent au cours de l'histoire. Cela s'est répété en particulier le 13 mai 1981 : Pourquoi m'ont-ils fait cela ? demandait Jean-Paul II, quelques minutes après son attentat. Tel est le cri de la victime innocente que la contagion mimétique voudrait faire passer pour coupable.

« Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits, qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25, 40). Tel est la Magna Carta du chrétien engagé au service de la vie...

Nous devons rejeter la violence mimétique, le lynchage des victimes innocentes. Toutes les ressources que nous utilisons dans notre action n'ont de sens que dans la mesure où elles sont appliquées à la défense de la vie à toutes ses phases. C'est ce qu'on fait les saints au fil des siècles, en suivant l'exemple du Christ, qui a rendu la dignité à toutes les victimes innocentes...

Les « nouveaux droits » de l'homme que l'ONU veut imposer au monde, sont ceux qui sont réclamés par la majorité, par le consensus général dit-on. Or l'ONU avec ses ONG (Organisations non gouvernementales) aidées de la grande puissance des médias, manipulent et cuisinent l'opinion publique pour faire réclamer ce qu'elles désirent. Tout critère se référant à la vérité est rejeté.

NDLR : Exemple au Québec : pour faire disparaître l'enseignement religieux dans les écoles, pour faire abroger l'article 93 de la Constitution canadienne qui protégeait le droit à la confessionnalité dans les écoles, on s'est servi de l'argument du consensus général, c'est-à-dire, de la majorité cuisinée par les laïcistes dans les écoles et les médias. Mais malgré cette propagande, la majorité n'était pas en faveur de ces mesures. Les laïcistes se sont servis quand même de cet argument pour imposer leur volonté et l'article 93 a été abrogé et les écoles déconfessionnalisées.

Attaques contre le Saint-Siège

Les « nouveaux droits de l'homme » promus par l'ONU expliquent la campagne d'attaques contre la présence de l'Observateur du Saint-Siège à l'ONU. Cette campagne est surtout menée par des ONG (Organisations non gouvernementales) comme « Catholic for Free Choice » violemment anti-chrétienne " qui se sert de l'étiquette catholique pour abuser des âmes simples. On veut réduire au silence le Saint-Siège parce que sa position ne vient pas du consensus général, mais de la vérité.

Heureusement que le Saint-Siège est appuyé et défendu par plusieurs pays.

Il saute aux yeux que l'Église ne peut admettre que soit chassée des lois toute référence à la vérité.

Les pressions contre l'Église sont téléguidées et financées par le laïcisme en vue de mettre l'Église et les chrétiens au ban de la communauté mondiale. Ces milieux veulent que triomphe l'agnosticisme intolérant.

Les jours de l'ONU sont comptés

Mais avec cette ONU-là, il va se passer ce qui s'est passé avec tous les régimes funestes du siècle dernier. Ses jours sont comptés parce qu'elle s'est laissée défigurer par les ONG sans scrupule. Ses jours sont comptés parce que cette ONU-là est fondée sur une structure de péchés,...

L'ONU qui rejette les valeurs déclarées en - 1948 n'a aucun avenir. Pour survivre, l'ONU a besoin de la vérité. La vérité que l'Église offre sur l'homme, son origine divine, sa destinée — qui est le bonheur définitif. L'ONU a besoin de l'Église et des chrétiens parce qu'elle a besoin de se libérer du mensonge et de la violence. Il faut cesser d'étouffer la vérité. Cesser de déprécier la famille ! Cesser d'interférer dans l'intimité des couples pour « administrer » leur pouvoir inaliénable de transmettre la vie ! Cesser d'écraser les êtres humains les plus faibles ! Cesser de limiter la souveraineté des nations. Cesser d'installer une globalisation qui, contrôlant l'économie mondiale, contrôlera les hommes ! Cesser la construction insidieuse d'un gouvernement mondial échappant aux hommes et aux nations ! Cesser de vouloir imposer à l'humanité un système de domestication idéologique à travers le contrôle des médias ! Cesser de vouloir contrôler le monde en se servant d'une conception perverse du droit !

L'Église ne peut être médusée par l'arrogance de groupes anti-vie ou se laisser intimider par l'hostilité déclarée de certaines obédiences maçonniques qui veulent la déstabiliser.

L'Église définit les vrais droits

L'impulsion donnée par l'Église à la cause des droits de l'homme se résume à deux mots : personne et subsidiarité. Cette conception de la personne capable de discerner le vrai du faux, le bien du mal, rappelle à l'être humain qu'il est responsable face à des valeurs qui s'imposent à lui, mais aussi aux autres. C'est parce qu'ils peuvent partager la même vérité, reconnaître le même bien, souscrire librement aux mêmes références morales fondamentales que les hommes sont capables de dialoguer et de collaborer et d'éviter la guerre. Ils sont égaux dans la différence, et même dans l'unicité de leur personne.

Le principe de subsidiarité doit être respecté : les instances supérieures ne doivent pas se substituer aux corps intermédiaires, ni aux familles, ni aux personnes. Il faut au contraire offrir à chaque personne les meilleures conditions pour que s'épanouisse sa personnalité car, étant unique, chacun a quelque chose d'unique à offrir à la société. C'est ce qui justifie, l'« option préférentielle de l'Église pour les pauvres ».

Tel est le noyau central de l'enseignement de l'Église sur les droits de l'homme et la démocratie...

C'est aussi par sa conception de la justice générale et du bien commun que l'Église fortifie la démocratie. Il s'agit pour les gouvernants de s'efforcer de créer des conditions favorables à l'épanouissement de tous ses membres. Les lois humaines doivent être justes... Dans la mesure où elles sont justes, ces lois contribuent directement à l'édification du bien commun et par là, au bonheur de tous et chacun.

Nous ne pouvons rester indifférents, ni muets, ni inactifs face à ce qui est en train de se passer à l'ONU.

La « nouvelle éthique » et la conception inversée des droits de l'homme sont les signes annonciateurs d'une violence sans précédent dans l'histoire, visant le moi physique et psychologique de chacun, et visant la famille où se forme ce moi. Avec une telle conception de l'homme, de la famille, de la morale, de la société, et des droits de l'homme, la démocratie devient totalement impossible.

L'Église à l'avant garde !

L'Église se doit d'être vigilante ; elle doit aussi se préparer à la persécution qui, en fait, a déjà démarré.

L'Église ne saurait toutefois se cantonner dans une posture défensive. L'appel à la Nouvelle Évangélisation est venu en son heure. Le sel ne peut s'affadir. Attirer l'attention sur les errances de l'ONU est un service urgent que l'Église doit à la communauté humaine. Son courage ne manquera pas d'éveiller d'autres courages.

Suite à la métamorphose de l'ONU, l'Église apparaît aujourd'hui, en définitive, comme la seule institution qui soit porteuse d'une conception de l'homme appelant des régimes démocratiques et faisant de l'instauration de tels régimes un devoir moral. Ainsi que cela apparaît dans l'Apocalypse, dès ses origines l'Église s'est insurgée, au nom de Dieu et au nom de l'homme, contre l'imposture d'un pouvoir usurpé.

Une guerre insensée

L'Église doit aujourd'hui proclamer qu'une guerre nouvelle a commencé : une guerre totale contre l'homme. Une guerre qui veut d'abord mutiler l'homme pour ensuite le détruire. Une guerre qui veut aliéner l'homme de sa raison et de sa volonté, dans lesquelles s'exprime sa prodigieuse ressemblance à Dieu. Une guerre insensée où la mort de Dieu aurait pour prix la mort de l'homme.

C'est le privilège et la mission des chrétiens d'être des veilleurs appelés à signaler à tous les hommes les impasses et les pièges, d'indiquer les balises, et surtout de rendre compte de l'espérance dont ils sont à la fois porteurs et témoins.

(Extraits du livre « La Face cachée de l'ONU » Mgr Michel Schooyans. Le Sarment-Fayard 2000)

 

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