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Franc-Maçonnerie — Sous-thèmes

Da Vinci Code, un tissu de grossiers mensonges contre Notre-Seigneur Jésus-Christ

le lundi, 07 août 2006. Dans Franc-Maçonnerie

Pour connaître l'histoire vraie de Jésus, lisez l'Evangile écrit par les véritables témoins

Da Vinci CodeNous n'en revenons pas  de voir l'audace et la méchanceté de ceux d'aujourd'hui qui prétendent nous raconter l'histoire d'un fait qui s'est passé, il y a 2000 ans, en contredisant la parole et les écrits des véritables témoins de ce temps-là.

C'est le cas de Dan Brown et de son abominable roman qui ne cherche pas à distraire et à amuser, mais plutôt à insulter les catholiques, et à leur cracher au visage comme ses ancêtres ont fait à Jésus, il y a 2000 ans.

Lui, Dan Brown, à 2000 ans de distance, peut-il être mieux informé que Pierre, compagnon de Jésus, témoin oculaire de son enseignement et de ses miracles? Il a répondu à Notre-Seigneur qui avait posé la question à ses disciples: «Et vous, que dites-vous que je suis?» Pierre répondit: «Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.» Il pouvait le témoigner, lui qui l'avait vu de ses yeux.

C'est comme tous ces gens qui font une propagande diabolique contre Sa Sainteté le Pape Benoît XVI, en disant que le Secret de Fatima n'a pas été publié en entier. A la suite de ces fausses affirmations, ils vomissent toute une litanie d'injures contre le Pasteur universel, choisi par l'Esprit-Saint, qui ne peut se tromper. Le Pape dépasse, d'une grande mesure, en sainteté et en science de Dieu, ces petits rongeurs qui ne savent que gruger et détruire. Le Pape Jean-Paul II a vu et a publié le secret de Fatima quand il a jugé que l'heure était arrivée. Et le cardinal Ratzinger, dans le temps, en grand théologien qu'il est, a vu et commenté le 3e secret de Fatima avec sagesse et honnêteté. Est-ce que ceux qui n'ont pas vu le secret, écrit par Lucie, sont aussi renseignés que le Pape qui l'a vu? Lequel est le meilleur témoin? Celui qui a vu ou celui qui n'a pas vu. Et, malheureusement, une foule de catholiques suivent tous ces racontars, sans fondement, poussés à l'intérieur de l'Eglise pour la démolir en tentant de lui couper la tête.

Da Vinci Code a le même objectif: détruire l'enseignement du Christ et de son Eglise, car ils dérangent l'érotisme qui les envahit et envahit notre société. En accusant Jésus d'un comportement si incompatible avec son être divin, c'est bien Satan qui l'accuse de ses péchés à lui, le diable. C'est bien le même diable du Paradis terrestre qui accuse Dieu pour gagner l'homme à le suivre dans son «NON serviam!»

Qu'on lise et relise l'Evangile, avec le beau sermon sur la montagne de Jésus: «Bienheureux les cœurs purs, car ils verront Dieu!». Ceux qui sont influencés par Da Vinci Code, ferait bien de se référer au livre écrit par les vrais témoins de la vie, de la Passion, de la Mort, de la Résurrection et de l'Ascension de Notre-Seigneur Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, le seul capable de sauver l'humanité en perdition. Ces témoins ont signé de leur sang leur témoignage.

Pour ma part je ne perdrai jamais mon temps à lire et regarder Da Vinci Code. Il y a tellement de belles choses à lire et à regarder, dans le monde, qui rendent la vie belle et heureuse, que je ne me l'enlaidirai pas en me nourrissant l'esprit et le cœur des mensonges de Dan Brown.

Je crois en Dieu, je crois au Saint-Esprit, je crois en Jésus-Christ, je crois en la Vierge Marie, je crois en l'Eglise, une, sainte, catholique et apostolique. Et je crois à la belle histoire vraie de Jésus, racontée dans l'Evangile.

Que cette bonne tape au visage reçue par les catholiques de la part de Dan Brown, soit une occasion de réveil pour chacun de nous et nous pousse vigoureusement à aller porter l'Evangile à tous nos frères qui sont encore dans l'ignorance au sujet de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Thérèse Tardif

Nous publions ci-contre les réflexions bien à point d'auteurs catholiques sur le soi-disant roman «Da Vinci Code»

Le défi du Da Vinci Code

Editorial Gérard Leclerc, forum Monde Catholique

Posté le: Lun Mai 15, 2006

La sortie du film de Ron Howard inspiré du roman de Dan Brown, Da Vinci Code, constitue une provocation qui ne concerne pas seulement l’Eglise et les chrétiens. Il faut l’affirmer avec le plus de force possible: ces productions constituent une insulte à la vérité historique, au discernement intellectuel et donc à la dignité de l’esprit, avant même de blesser la foi chrétienne. Le fait que des millions de lecteurs et de spectateurs puissent se repaître de ce genre de production, sans être tout à fait capables de distance critique, constitue un signal alarmant de la progression de l’ignorance, de la dégradation du jugement et de l’invraisemblable crédulité contemporaine. Ce n’est donc pas l’Eglise catholique qui est seule atteinte par ce phénomène, c’est la société dans son ensemble, et particulièrement les institutions en charge du savoir et de la culture. «Ose savoir», disait Emmanuel Kant pour caractériser l’idéal des Lumières. A l’aune du Da Vinci Code, c’est «Ose dire n’importe quoi» qui devient la règle, pourvu qu’on satisfasse, ainsi que l’avait admirablement compris le philosophe Christopher Lasch, le goût contemporain pour l’ésotérisme allié au narcissisme le plus primaire.

La toute puissance de l’ego contemporain défie toutes les frontières. Entre le réel, le virtuel et le fantasmagorique, il n’y a plus de différence, puisque tout est devenu malléable au gré de qui veut transgresser ce qui fait obstacle à son désir. Le témoignage des évangiles n’est d’aucun poids au regard de qui veut remodeler tout l’espace religieux au service de sa volonté de puissance. L’art est subverti et le génie d’un Léonard de Vinci retourné au profit d’un faussaire sans scrupule. L’histoire du christianisme est désarticulée dans le but d’en métamorphoser la substance. Bien sûr, cette perversité fait le bonheur de tous les adversaires de la foi. Mais elle signe d’abord la défaite de la pensée. Le fait est d’une gravité sans nom. Il devrait révolter en priorité les hommes de savoir, quelles que soient leurs disciplines. Ceux qui se sont émus hier de l’atteinte à la liberté d’expression que constituait le refus des caricatures de Mahomet, devraient réagir avec une identique détermination. Car c’est une des valeurs canoniques des Lumières qui est aujourd’hui défiée. On ne leur demande pas de prôner l’interdiction d’un film, on leur demande instamment de protester contre l’injure faite à la culture et à la raison.

On pourra toujours rétorquer qu’un romancier et un cinéaste sont libres de leur imagination et qu’il n’est demandé à quiconque d’adhérer à ces fantasmes. Oui, mais la perversité inhérente à ce style de littérature et de film veut que les fantasmes prennent possession des esprits dans une visée idéologique et polémique. L’ésotérisme de Dan Brown est bien autre chose que la licence propre aux auteurs de science-fiction. Il a pour fonction de refonder la culture, l’histoire, le religieux dans l’esprit d’un public crédule, manipulé dans son inconscient pour susciter la haine du christianisme et de tout ce qu’il signifie. Le cardinal Cottier a bien raison de nous mettre en garde. C’est de cette façon que les totalitarismes du XXe siècle se sont emparés de l’opinion pour l’imprégner de leurs fantasmes criminels.

Gérard Leclerc

Une véritable attaque antichrétienne

Père Joseph-Marie VerlindeExtraits d'un interview, à Radio Vatican, le 5 mai 2006 avec le Père Joseph-Marie Verlinde spécialiste de l'ésotérime et du Nouvel Age:

Le Père Verlinde — Je crois que Dan Brown se présente comme le héraut de cette nébuleuse qu'on appelle le Nouvel Age. Il a simplement trouvé un nouveau style, le style du roman policier pour distiller les grandes thèses de ce naturalisme.

... toute la trame du Da Vinci Code ... est une mise en cause, une mise en accusation du christianisme, plus exactement du catholicisme, face au culte de la grande déesse, qui est le représentant de ce fameux naturalisme, dont je viens de vous parler. Ce thème n'est pas nouveau, il était déjà diffusé dans d'autres ouvrages, dans les années '83, puis un autre dans les années '90, et ces différents ouvrages ont préparé l'opinion publique à accepter, sans trop se scandaliser, l'ouvrage de Dan Brown aujourd'hui. Je pourrais dire que Dan Brown cueille les fruits de ce qui a été semé par ses prédécesseurs et nous donne un petit peu la température de ce qu'une opinion publique bien manipulée par les médias, pense du christianisme aujourd'hui.

Lorsque les rationalistes attaquaient le christianisme, je dirais que c'est une bonne guerre, nous avions aussi une raison pour répondre, (...) mais ici l'attaque est beaucoup plus sournoise, on jette un soupçon sur l'Eglise qui est accusée de disposer d'un pouvoir occulte, qu'elle utilise de manière sournoise, pour garder un pouvoir en étouffant un secret, en mentant, en quelque sorte, l'Eglise est accusée de la plus grande supercherie de l'histoire, de cacher la vérité, pour maintenir son pouvoir. On jette une sorte de soupçon à l'infini et l'Eglise est présentée comme un organisme tentaculaire avec un visage extérieur très religieux, mais par derrière qui est prêt à tout jusqu'à verser le sang puisqu'il y a une histoire d'assassinat, jusqu'à verser le sang pour maintenir le secret pour éviter qu'on dévoile un secret qui remettrait en cause son autorité.

Mais du coup, c'est très difficile de se défendre contre un tel tissu de mensonges, car l'objet formel de l'intelligence, c'est la vérité, et que pouvons-nous faire avec un tissu de mensonges? Donc le chrétien n'est pas provoqué à approfondir sa foi, il est mis en accusation, il est soupçonné. Et finalement, il est présenté comme un parasite. Au cœur du troisième millénaire qui supporterait que subsiste un tel parasite? Donc c'est une invitation implicite à débarrasser le monde de ce parasite ecclésiale.

... Je conteste cette image selon laquelle ce ne serait qu'un roman, lorsque je lis sous la plume de Dan Brown lui-même, dans une déclaration qu'il fait au «Point» le 24 février 2005, je le cite: «J'expose sérieusement une vieille théorie, un peu oubliée sur les origines du christianisme, qu'elle soit juste ou fausse, elle représente un point de départ pour examiner l'avenir de la religion». J'ai été vraiment impressionné: quelle soit vraie ou fausse, que ma théorie que je propose soit vraie ou fausse, cela n'a aucune importance, il faut qu'elle soit le point de départ pour examiner l'avenir de la religion, c'est-à-dire pour déconstruire le christianisme.

... Et si aujourd'hui l'opinion publique est prête à admettre une théorie, une doctrine aussi scandaleuse, c'est bien qu'elle a été préparée. (par les médias). Ces mêmes propositions il y a 50 ans auraient provoqué une levée de boucliers.

... Nous ne pouvons pas laisser ainsi diffuser le mensonge, car nous savons qui est le père du mensonge; et la lumière doit être opposée aux ténèbres.

Joseph-Marie Verlingue, auteur du livre «Des apocryphes au Da Vinci Code» "les impostures antichrétiennes" édité aux Presses de la Renaissance.

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