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Une apôtre de la Paternité de Dieu, océan immense d'Amour

le samedi, 01 mai 1999. Dans Saints & Bienheureux

Mère Eugénia, Elisabetta Ravasio

Pour l'année consacrée au Père Éternel, nos lecteurs seront heureux d'apprendre que le Père Éternel Lui-même, s'était choisi un humble instrument, en la personne de "Mère Eugénia", Elisabetta Ravasio, pour le faire connaître, aimer, et glorifier, raisons pour lesquelles le Père nous a tous créés. C'est l'enseignement de notre catéchisme et de l'Évangile. Nous sommes venus en contact providentiellement avec cette Œuvre du Père Éternel. Mme Alice Rey, de Lens, Suisse, nous téléphone pour nous demander des circulaires de Vers Demain. Nous lui répondons : "Oui, madame, nous ne devons plus être des catholiques à gros grains, c'est l'année du Père Éternel, il faut tout faire pour que Son Règne arrive." "Justement, nous dit- elle, j'ai passé la semaine dernière dans une communauté à Rome, fondée pour la gloire du Père Éternel. Je vais vous envoyer le livre." Voici l'adresse pour ceux et celles qui désirent recevoir toute documentation, livres et images au sujet des messages du Père Éternel à Mère Eugénia :

Missionarie "Unitas in Christo ad Patrem", Via del Cinema, 16, 00040 Anzo, Rome, Italie

Tél. 06 98 73 405 - Fax 06 98 62 483 C.C. Postale 23 966 005, Rome, Italie. Nous publions cet article avec la bienveillante permission des petites Sœurs de Mère Eugénia.

Extraits du livre "Pour la Gloire du Père"

Naissance et enfance

Elisabetta Ravasio, (Mère Eugénia en communauté) est née en 1907, en Italie. D'une naissance prématurée, elle était restée handicapée. À 4 ans, elle ne parlait ni ne marchait.

Pour obtenir sa guérison, son grand-père fit un pèlerinage à pied au sanctuaire de la Vierge de Varèse. Au moment où le grand-père arrivait au sanctuaire, la petite handicapée se leva, conduite par une belle dame qui l'aida à s'habiller. Elle alla se montrer à ses parents, qui considérèrent qu'il s'agissait d'un miracle. Plus tard, lorsque les parents amenèrent la petite au Sanctuaire marial, en pèlerinage de reconnaissance, Elisabetta s'écria en voyant la statue de la Vierge : "Voilà la Dame qui m'a habillée !"

Son grand-père, très pieux, guidait sa famille dans la prière et lui donnait des enseignements très précieux, qui aidaient l'enfant à grandir spirituellement.

Un jour, montrant le fleuve Adda, il lui dit : "Regarde l'eau, elle coule et s'éloigne, si elle s'arrêtait, ce serait un marécage d'eau putride. Il en est de même pour tes souffrances, tes larmes et tes luttes ; elles sont là et passent, prends garde de ne pas les retenir, autrement tu deviendras malheureuse. Tout passe, offre tout à Dieu et accepte, chaque jour, sa Volonté. Ne regarde pas la personne qui t'apporte la souffrance, prends-la de Ses Mains, rien n'est dû au hasard. Dieu suit ses créatures pas à pas. LUI, c'est sûr qu'Il nous aime, même si nous n'en comprenons pas le sens. Courage, va toujours de l'avant et attends que la souffrance passe."

Elisabetta mit à profit ces enseignements. Toute sa vie elle disait : "J'attends que cela se passe et entre-temps, je chante." "Alors, affirmaient ses compagnes de communauté, lorsque Mère Eugénia chantait, c'est que quelque chose n'allait pas."

À 12 ans, dans l'obligation d'aider à gagner la vie de la famille, elle alla travailler dans une usine. Elle y travailla pendant 8 ans. En 1927, âgée de 20 ans, elle entra dans l'Institut missionnaire "Notre Dame des Apôtres", diocèse de Grenoble, en France, où elle prit le nom de Mère Eugénia.

C'est là, qu'en 1932, elle a eu la grâce de recevoir pour les hommes, le Message du Père Céleste.

À 28 ans, elle fut élue la Mère Générale de sa communauté. Ses connaissances scolaires s'arrêtent à la troisième année de l'élémentaire. Or, maintenant, de par sa fonction, elle est obligée de gérer de nombreux problèmes et de parler plusieurs langues. Sa confiance en Dieu est illimitée, et Dieu l'aide. Elle parle en latin avec les prêtres et elle a écrit plusieurs livres d'instruction religieuse.

Missionnaire de la charité

En 1939, elle se rendit en Afrique et rencontra des lépreux ravagés par la maladie, que l'on mettait à l'écart en les cloîtrant sur une île, de laquelle ils ne pouvaient s'échapper et où on les abandonnait à leur maladie, leur solitude et leur désespoir.

C'est près de cette île que se pose l'hydravion de Mère Eugénia. Et les pauvres lépreux virent descendre du Ciel la "Missionnaire de la charité", celle qui a accompli l'impossible pour eux.

Raoul Follereau raconte cet épisode dans son autobiographie : "La seule vérité, c'est d'aimer. L'île Désirée, avec sa végétation luxuriante, est faite pour le bonheur, le repos et la paix. Ce paradis terrestre est pourtant un lieu d'enfer, car elle est habitée par des êtres marqués des plus horribles souffrances..."

Malgré toutes les difficultés, Mère Eugénia eut une idée On construira la ville des lépreux en pleine forêt vierge, ainsi, ils pourront aller et venir à leur gré. Dans la ville, ils auront vraiment l'impression d'être libres, une ville où ils ne seraient plus parqués comme des animaux ; une ville où ils auront droit à tout le respect et la dignité qu'ils méritent.

Ce projet fut qualifié d'insensé, un rêve, une utopie, une chimère, surtout par le Ministre d'État de France, qui dit à Mère Eugénia : "Vous êtes une femme généreuse, mais votre charité vous entraîne hors du possible..."

Découverte d'un remède

Cependant, Mère Eugénia a mobilisé une multitude de gens qui répondaient avec générosité. Mais, en attendant, il fallait donner aux lépreux les premiers soins. Elle trouva un jour une plante, le chalmograd.

Elle en recueillit plusieurs, les écrasa et en fit une bouillie huileuse. Elle l'appliqua sur les membres couverts de plaies des lépreux et en arrêta le développement. L'Institut Pasteur de Paris a perfectionné cette découverte et a donné ainsi une nouvelle impulsion à la science, pour vaincre l'horrible maladie de la lèpre.

Une ville pour les lépreux

Mère Eugénia confie sa préoccupation, d'une voix vibrante et indignée à Raoul Follereau qui, à ce moment-là, est caché dans le couvent, fuyant les persécutions. Elle lui dit : "En Europe, on fait la guerre, et là-bas les êtres les plus pauvres du monde meurent de faim et de misère noire, et nous jouons à la guerre ! Je veux bâtir une ville où les lépreux seront traités comme des hommes, avec tout le respect et la dignité qu'ils méritent."

Follereau percevait dans la voix de la petite Sœur une volonté ferme et il lui dit : "Continuez votre travail, moi, je vais m'occuper de l'argent."

Dix ans plus tard, en 1950, le village était prêt, grâce à la bonne volonté de nombreuses personnes et à la confiance que Mère Eugénia a su communiquer. Le "rêve impossible" a été réalisé.

Le projet a pris une telle ampleur que le gouvernement a décidé de transformer le village en Institut National de la Lèpre de la Côte d'Ivoire.

La France a accordé pour cette Œuvre fondée par Mère Eugénia, la Couronne Civique, décoration la plus importante qu'elle reconnaît pour des œuvres à caractère social.

Dans un interview sur Mère Eugénia, Raoul Follereau dit : "Pour Mère Eugénia, le mot « IMPOSSIBLE » n'existe pas."

Une nouvelle communauté

En 1948, Mère Eugénia, encouragée par un Cardinal, sortit de sa communauté pour fonder un nouvelle Œuvre religieuse, en espérant pouvoir faire davantage pour faire connaître l'immense Amour du Père et réaliser l'unité tant désirée par Jésus. Mais ce ne fut possible que 40 ans plus tard, en 1988, après les souffrances d'un long calvaire, qu'elle a obtenu de l'Église la reconnaissance de l'Œuvre : Unitas in Christo ad Patrem. Une seule famille dont la tête est Dieu le Père.

Le 10 août 1990 Mère Eugénia, Elisabetta Ravasio, s'est endormie dans le Seigneur, entourée de l'affection et la vénération de ceux qui l'ont approchée.

Pour la préparer à sa mission, Dieu l'a comblée de dons et de grâces extraordinaires, et il l'a entraînée à une vertu très forte par des épreuves et de grandes souffrances, qui intensifièrent toujours plus son amour pour Dieu.

Et quand fut arrivée l'heure de la manifestation du Père, Jésus lui dit : "Dans les siècles, Dieu a déjà procuré beaucoup de dons, mais maintenant voilà le DON des DONS." Et d'un geste de la main, il lui fit voir l'arrivée de Dieu le Père, le Père qui se donne à l'humanité.

Mère Eugénia a reçu la charge par le Père Lui-même, de faire connaître le message de son Amour aux hommes, Ses fils.

La mission de Mère Eugénia et de ses filles est de faire prendre conscience de cette merveilleuse réalité : Dieu est notre Père. Il nous aime. Il est toujours avec nous.

Le Père a dit Lui-même à Mère Eugénia, qu'à chaque fois que des personnes lisent le message, Lui-même est là avec son Amour et sa présence vivante, pour le communiquer à l'âme.

Dieu le Père accorde beaucoup de grâces par l'intercession de Mère Eugénia par la prière : "Dieu est mon Père" que le Père Lui-même, lui a enseignée.

Conclusions de l'évêque de Grenoble suite à l'enquête canonique

Mgr Alexander Caillot, évêque de Grenoble, au temps de Mère Eugénia, a fait faire une enquête sérieuse sur le cas de Mère Eugénia, enquête qui a duré 10 ans. Tout le texte de la déclaration de Mgr est intéressant, mais nous n'en donnons ici que la conclusion :

En mon âme et conscience avec le sentiment très vif de ma responsabilité devant l'Église, je déclare :

Que l'intervention surnaturelle et divine me paraît seule capable de donner de l'ensemble des faits, une explication logique et satisfaisante.

Dégagé de tout ce qui l'entoure, ce fait essentiel m'apparaît plein de noblesse, d'élévation, de fécondité surnaturelle.

Une humble religieuse a rappelé les âmes au vrai culte du Père, tel que Jésus l'a enseigné et tel que l'Église l'a fixé dans sa liturgie.

J'estime que la grande preuve de l'authenticité de la Mission de la Sœur nous est fournie par la manière dont elle applique à sa vie réelle, la belle doctrine qu'elle serait venue rappeler.

J'estime qu'il convient de la laisser continuer son œuvre. Je crois qu'il y a là le doigt de Dieu et, après dix années de recherche, de réflexion et de prières, je bénis le Père d'avoir daigné choisir mon diocèse, comme le lieu de manifestations aussi touchantes de son Amour.

+ Alexander Caillot, évêque de Grenoble.

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