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Le monde d’aujourd’hui vu par Marie

le samedi, 01 août 2020. Dans Prophéties

Marie - Étoile de la mer

M. Rosaire Raymond, directeur de la revue catholique En route (www.revueenroute.jeminforme.org) a mis en ligne une série de vidéos intitulés « Fatima, message d’espoir pour notre temps ». Voici une transcription d’extraits du vidéo n. 14, intitulé « Le monde d’aujourd’hui vu par Marie » :

Le 15 septembre 1987, fête de Notre-Dame des Douleurs, Don Stefano Gobbi, du Mouvement Sacerdotal Marial (MSM), recevait de la Vierge Marie le message suivant ((sous forme de locution intérieure). Ce jour-là, Don Gobbi se trouvait à Akita, au Japon, pour une rencontre avec d’autres prêtres du MSM :

« Je pleure parce que l’humanité n’accueille pas mon invitation maternelle à la conversion et à son retour au Seigneur. Elle continue à courir avec obstination sur la route de la rébellion contre Dieu et sa loi d’amour. Le Seigneur est ouvertement renié, outragé, blasphémé. Votre Maman du Ciel est méprisée et ridiculisée publiquement. Mes appels extraordinaires ne sont pas écoutés ; les signes que Je donne de mon immense douleur ne sont pas crus.

« Votre prochain n’est pas aimé : chaque jour, on attente à sa vie et à ses biens. L’homme devient de plus en plus corrompu, impie, méchant et cruel. Un châtiment pire que le déluge est sur le point de tomber sur cette pauvre humanité pervertie. Un feu descendra du Ciel, et ce sera le signe que la justice de Dieu a maintenant fixé l’heure de sa grande manifestation.

« Je pleure parce que l’Église continue à marcher sur la route de la division, de la perte de la vraie foi, de l’apostasie, des erreurs, qui sont de plus en plus propagées et acceptées. À présent se réalise ce que J’ai prédit à Fatima et ce que J’ai révélé ici-même dans le troisième message confié à une de mes petites filles (Sœur Agnès Sasagawa, en 1973). Je pleure parce que les âmes de mes enfants, en grand nombre se perdent et tombent en enfer…

« Je pleure parce que trop peu sont ceux qui accueillent mon invitation à la prière, à la réparation, à la souffrance, à l’offrande. Je pleure parce que Je vous ai parlé et Je n’ai pas été écoutée ; Je vous ai donné des signes miraculeux et Je n’ai pas été crue, Je me suis manifestée à vous d’une manière forte et continuelle, mais vous ne m’avez pas ouvert les portes de vos cœurs. »

Comprenons-nous maintenant pourquoi il est important de revenir à ce que la Vierge Marie a demandé à Fatima, de prendre ce message au sérieux, car le message de Fatima, c’est le résumé de l’Évangile que nous devons obligatoirement mettre en pratique, puisque l’Évangile est le seul chemin qui puisse nous conduire au ciel.

Les enfants de Fatima en sont un bon exemple, puisqu’en suivant les demandes de la Vierge Marie, ils ont mené une vie exemplaire — qui a amené deux d’entre eux à la canonisation. Ils comprenaient ce que Dieu attendait d’eux, et ils étaient bien attentifs à accomplir le plus parfaitement possible leur devoir d’état.

On ne se le cachera pas, les demandes de la Vierge Marie — la prière, la pénitence, la conversion — ne sont pas des sujets qui préoccupent beaucoup de gens aujourd’hui, dans notre monde laïcisé à outrance. On est gêné de se dire catholique, on a peur d’échanger sur les vérités de notre religion, sur ce qui nous attend après la mort, sur ce qu’il faut faire pour nous préparer à ce passage obligé.

Nous devrions ressentir une grande fierté, une grande joie d’être catholiques, et non pas d’en être complexés, d’en avoir honte. Ce malaise provient du fait que les catholiques, de façon générale, ne connaissent plus leur religion, la doctrine de l’Église, les dogmes, la morale, les vérités sur les fins dernières, la doctrine sociale de l’Église, etc. Tout a été nivelé pour en faire une petite religion commode, à l’eau de rose, une religion qui ne dérange personne, mais qui ne répond pas aux besoins spirituels des hommes.

C’est une crise très grave que nous vivons au niveau spirituel. Être un véritable catholique, c’est grand, mais c’est exigeant. La nature humaine étant ce qu’elle est, alors, pour certaines personnes, parler des choses qui concernent l’âme, parler des demandes de la Vierge à Fatima, cela paraît moins intéressant que de parler de sport, ou de ce qu’ils ont vu dans les journaux à potins, etc.

Et pourtant, les messages que la Vierge Marie a donnés à Fatima devraient faire partie de nos priorités, de nos préoccupations, puisqu’il s’agit de notre salut éternel. Les gens oublient que la mort est un grand voyage d’où on ne revient pas. Donc, pas de réincarnation, qui est une invention de Satan. Le billet que nous prenons pour ce grand voyage est un aller simple, et la destination de ce voyage se concrétise au moment-même de notre départ. C’est un aller simple qui nous mènera vers le ciel… ou vers l’enfer.

C’est au moment de notre mort qu’est fixé notre sort pour l’éternité. D’où l’importance de demander chaque jour la grâce de la persévérance finale, c’est-à-dire la faveur ultime d’être dans l’amitié de Dieu, d’être en état de grâce au tout dernier instant de notre vie, au moment où l’âme quitte le corps.

Malheureusement, ce discours semble avoir peu de résonance dans notre monde d’aujourd’hui, qui est complètement déboussolé, qui ne veut plus savoir ce qui est bien ou ce qui est mal : il mélange l’un et l’autre au gré de ses fantaisies.

Qui aujourd’hui ose parler de ces grandes vérités ? Est-ce que les parents, qui doivent être les premiers éducateurs de leurs enfants — et non pas l’État, l’école, la rue ou l’internet — abordent ces grandes vérités, non seulement avec leurs plus petits, mais aussi avec leurs grands adolescents ? Et il ne faut pas oublier qu’on n’arrête pas d’être parent parce que notre enfant a atteint la majorité….

Et ceux qui ont charge d’âmes dans les paroisses, enseignent-ils les vérités de l’Évangile, comme cela se faisait autrefois, à une époque qu’on a appelée par dérision, au Québec, la « Grande Noirceur » ? Aujourd’hui, pensez-vous que nous vivons dans la « grande clarté » ? On s’imagine que le train qui s’en vient sur nous, c’est la clarté, mais on va frapper le mur tout à l’heure…

Alors, ne pensez-vous pas qu’il serait bien plus important de revenir aux sources de l’Évangile plutôt que d’inventer de nouveaux dogmes, comme dire par exemple que l’enfer n’existe pas. Combien de fois nous entendons dire que Dieu est un tsunami de miséricorde — ce qui est vrai — et donc qu’il ne peut envoyer personne en enfer — ce qui est vrai aussi, car celui qui se damne le fait volontairement. Ce n’est pas Dieu qui envoie les gens en enfer ; mais aujourd’hui, on n’ose plus parler de la justice de Dieu… On préfère dire : Tout le monde va directement au ciel, ce qui est archi-faux.

Est-ce qu’on enseigne l’Évangile dans nos écoles ? Comment pouvez-vous penser qu’on va parler de Dieu dans les écoles alors qu’on L’a mis dehors ! « Dehors, tu nous déranges ! » On préfère enseigner l’athéisme et l’immoralité. Pourtant, on devrait se rappeler ce que disait la petite Jacinthe (la bienheureuse Jacinthe Marto, voyante de Fatima) quelque temps avant sa mort :

« Oh, si les hommes savaient ce que c’est que l’éternité, ils feraient tout pour changer de vie. »

Notre éternité peut être une éternité de bonheur ou une éternité de souffrances — le ciel ou l’enfer. C’est le choix que chacun de nous doit faire.

Quand la Vierge Marie disait aux trois petits voyants à Fatima que beaucoup allaient en enfer, elle ne parlait pas seulement de quelques-uns. Rappelons-nous ce que la Vierge Marie avait dit à Marie-Julie Jahenny, une mystique française stigmatisée, décédée en 1941, qui a reçu de nombreuses révélations concernant les temps dans lesquels nous sommes entrés : « C’est en tourbillon que les âmes tombent en enfer ! »

Terrible parole qui n’est pas sans rappeler ce que Sœur Lucie de Fatima écrivait dans ses mémoires : « Les âmes tombent en enfer comme la neige en hiver », d’où cette plainte pleine de tristesse que la Vierge Marie partageait avec la bienheureuse Elena Aiello, religieuse italienne fondatrice stigmatisée, décédée en 1961 (et béatifiée en 2011) : « Satan règne et triomphe sur la terre. Vois combien d’âmes tombent en enfer, vois comme les flammes sont hautes, et les âmes qui y entrent ressemblent à des braises transparentes. »

Demandons à Jésus et Marie de nous aider pour ne pas aller en enfer, il faut l’éviter à tout prix. À une personne qui lui disait qu’il n’était pas nécessaire de faire tant de sacrifices, Sœur Lucie répondit : « Eh quoi ? Vous ne trouvez pas bien employés tous les sacrifices qu’il faut faire pour ne pas aller en enfer et empêcher que beaucoup d’autres y tombent ? »

Et cela, surtout quand nous savons que le retour à Dieu, à ce dernier instant de la vie, d’une personne qui pourrait être en danger de damnation, peut dépendre d’une prière, d’un sacrifice offert quelque part par quelqu’un sur la terre. Cela fait partie de la charité chrétienne. Dans la prière que Marie a enseignée aux petits bergers à Fatima, il est bien dit : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. »

Ce qui mène en enfer, c’est le fait de mourir en état de péché mortel. Mais qui parle encore de péché mortel aujourd’hui ? Écoutons ces paroles de Marie-Julie Jahenny, qui parlait avec la Vierge Marie : « Notre Mère Immaculée fondit en sanglots. Elle était inconsolable à la pensée de tant d’âmes qui se perdaient, ces âmes dont le rachat avait coûté si cher à son Fils.. » La Vierge lui dit : « Il faut que le mal cesse. Jamais la terre et le monde n’auront été en semblable état. Il faut en finir… ou bien toutes les âmes se perdront. » Paroles terribles de Marie, dites en 1877. Imaginez ce qu’elle aurait dit aujourd’hui !

Ces paroles de Marie signifient que si Dieu ne purifiait pas la terre, le mal grandirait tellement que toutes les âmes qui voudraient demeurer justes finiraient par tomber dans le péché mortel. On comprend donc pourquoi le monde actuel doit passer par une grande purification — qui d’ailleurs, semble être commencée, une purification qui provoquera un changement drastique, comme la terre n’en a jamais vu. Et croyez-moi, en vivant tout ce que nous sommes en train de vivre, cette purification est devenue absolument nécessaire.

Toutefois, rappelons-nous que malgré toutes les catastrophes annoncées, tous les signaux de détresse qui surgissent de partout, malgré le sombre portrait de notre planète qui agonise, tout n’est pas perdu, car nous sommes encore dans le temps de la miséricorde de Dieu, parce que Marie, dans toutes ses apparitions, nous tend encore la main, et nous supplie de revenir à son Fils Jésus. (Note de Vers Demain : et nous savons que Marie a promis qu’à la fin, son Cœur Immaculé triomphera.) Allons-nous continuer à lui tourner le dos, ou bien allons-nous nous décider à répondre à son appel ? À répondre à toutes ses demandes et vite, car le temps presse ! Prions, gardons espoir, et mettons-nous sous la protection des saints Cœurs de Jésus et de Marie.

Rosaire Raymond

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