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La guerre, école du crime

le vendredi, 01 mars 2002. Dans Catéchèses et enseignements

La lettre suivante fut reproduite dans le journal "Le Cactus" (journal disparu depuis) de décembre 1951. Elle venait de Lake Helen, une petite ville de la Floride. C'est le père d'un condamné à mort qui écrit :

Mon fils a été condamné à la chaise électrique par les autorités de la Floride. Il était âgé de 26 ans. Il a admis avoir tué deux hommes dans la vie civile. Pendant les trois ans et huit mois qu'il avait servi dans la marine, je ne sais pas combien il en avait tué, et il ignorait lui-même combien il en avait tué ou aidé à tuer.

On dit qu'il a tué pour de l'argent. Peut-être, je ne sais pas. Quelle que soit la raison, je sais qu'il a appris à tuer facilement, parce qu'on lui a appris à tuer des hommes dans la marine. Mon fils est une victime de la guerre. La guerre fait de nos garçons des meurtriers en gros.

Je veux que l'on sache combien on a rendu le meurtre facile à mon fils. Si nous ne voulons pas vivre au milieu de criminels, il nous faut arrêter les guerres qui enseignent le crime et le rendent facile. Si certaines personnes peuvent comprendre l'expérience de mon fils, sa vie et sa mort n'auront pas été inutiles.

Mobiliser nos soldats pour construire

Si nous mettions tous nos soldats et les énormes sommes d'argent que nous consacrons à faire la guerre, pour aller bâtir des maisons dans les pays pauvres, "leur apporter de la nourriture, etc., nous nous ferions des amis au lieu des ennemis. Cela ne coûterait pas plus cher que de leur lancer des bombes, et ce serait certainement un meilleur moyen d'établir la paix dans le monde. Notre exemple de charité pourrait amener les gens à reconnaître le vrai Prince de la Paix, le Christ, Celui qui a dit : « Apprenez de Moi que je suis doux et humble de cœur. » « Aimez vos ennemis. » « Aimez-vous les uns et les autres. » Nos enfants apprendraient à bâtir au lieu d'apprendre à détruire et à tuer, dans ces cruelles guerres.

Donner plutôt que de prêter

George Bush, le président des États-Unis, a dit dernièrement, qu'on devrait donner plutôt que de prêter. Voilà enfin une phrase qui aurait dû être, depuis toujours, dans la bouche des nos hommes d'État vraiment soucieux du bien-être des peuples.

Bien sûr, monsieur Bush, donner sans réclamer de retour, c'est vraiment venir en aide à ceux qui sont dans le besoin. Il est grand temps de comprendre que le Fonds Monétaire International, avec ses prêts doublés d'intérêts, vole les peuples et les rend encore plus misérables que jamais.

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