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La Divine Volonté révélée par Jésus à Luisa Piccarreta

le dimanche, 01 août 2021. Dans Apparitions et miracles

Au cours de l'histoire de l'Église, Dieu a suscité des âmes privilégiées à qui Il confia une mission spéciale : sainte Marguerite Marie, pour la dévotion au Sacré-Cœur, sainte Faustine Kowalska, pour la dévotion à la Miséricorde Divine, etc. Dans la revue Vers Demain de janvier-février 2018, nous avons publié la vie d'une de ces âmes privilégiées, dont la cause de béatification est en cours à Rome depuis 2005 : la servante de Dieu Luisa Piccarreta (1865-1947), qui avait reçu de Dieu la mission de faire connaître et aimer la Divine Volonté, pour que la demande de la prière du Notre Père s'accomplisse : « Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel », ou, en d'autres mots, ce qu'est le Royaume de Dieu sur terre, ce qu'est la Volonté de Dieu accomplie sur la terre comme au Ciel, et comment on peut vivre totalement immergé dans cette Divine Volonté.

On sait par l'Évangile que Jésus est venu sur terre pour accomplir la volonté de Son Père. Et nous avons un aperçu de ce qu'est la volonté de Dieu dans plusieurs passages des lettres de saint Paul : « La volonté de Dieu, c'est votre sanctification » (1 Th 4, 3) ; « Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Tim 2, 4) ; La volonté de Dieu se trouve aussi dans ses commandements, dont le plus important est : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jean 13, 34).

Luisa, qui fut confinée au lit pendant 64 ans, presque sans nourriture et sans eau, en dormant très peu, n'avait qu'une instruction élémentaire. Jésus viendra à elle tous les jours et lui enseignera les plus sublimes mystères concernant Dieu et sa Divine Volonté, enseignements qu'elle mettra soigneusement par écrit. Ces écrits, rédigés par obéissance à son archevêque et aux prêtres qu'on lui assigna comme confesseurs, forment un livre en 36 tomes, écrit sur une période de 40 ans, auquel Jésus donna le titre de « Livre du Ciel ». Ce livre a reçu de l'Église l'imprimatur, c'est-à-dire la permission d'être publié, car il ne contient rien de contraire à l'enseignement de l'Église.

Dans ce « Livre du Ciel », Jésus parle de trois décrets, trois « Fiat » (mot latin signifiant « que soit fait, que s'accomplisse »), le premier « Fiat » est celui de la création : Dieu crée le monde par un simple acte de sa volonté : « Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut » (en latin, fiat lux) (Genèse 1, 3). Le deuxième « Fiat » est celui de la Rédemption : le Verbe de Dieu s'est fait chair suite au consentement de la Vierge Marie : « Qu'il me soit fait selon ta parole » (en latin, fiat mihi secundum verbum tuum) (Luc 1, 38). Deux mille ans plus tard, Jésus dit que nous approchons de l'accomplissement du troisième « Fiat », la sanctification.

A. Pilote

Voici des extraits de la brochure « Je vous annonce une grande joie », par le Père Pablo Martin, qui donne une sélection de passages sur la Divine Volonté, tirés des écrits de Luisa Piccarreta

Jésus donne et explique le titre du livre à être publié concernant sa Volonté

(Tome 19, 27 Août 1926)

Me trouvant dans mon état habituel, mon toujours aimable Jésus me fit voir le révérend père qui doit s'occuper des écrits sur l'adorable Volonté de Dieu. S'approchant de ce prêtre, Jésus lui dit : « Mon fils, le titre que tu donneras au livre qui doit être publié concernant ma Volonté sera :

« Le Royaume du divin Fiat chez les créatures

LE LIVRE DU CIEL

Appel des créatures à revenir à l'ordre, au rang et

au but pour lesquels elles ont été créées par Dieu. »

« Tu vois, je veux que le titre du livre corresponde bien à la grande œuvre de ma Volonté dont il va traiter. Je veux que l'homme comprenne que la place qui lui est assignée par Dieu se trouve dans ma Volonté et, qu'aussi longtemps qu'il n'y entre pas, il reste sans ordre et sans but ; il est un intrus dans la Création, sans droit d'aucune sorte. En conséquence, il erre sans paix et sans héritage et, pris de compassion pour lui, je lui crie continuellement : "Entre chez toi, reviens à ta place, accepte ton héritage, vis dans ta maison. Pourquoi veux-tu occuper une terre qui n'est pas tienne ? Et parce qu'elle n'est pas tienne, tu vis malheureux et tu es la risée de toutes les choses créées. Parce qu'elles sont à leur place, toutes les choses que j'ai créées sont en parfaite harmonie dans le tréfonds de leur être, tel qu'assigné par Dieu."

La vie dans la Divine Volonté est l'aboutissement de toutes les œuvres de Dieu, le parachèvement de la Création et de la Rédemption.

(Tome 14, 11 septembre 1922)

« Le Fiat de la Création prévoyait que l'homme accomplirait ma Volonté en toute chose. Ma Volonté devait être la vie, la nourriture et la couronne de la créature. Puisque cela ne s'est pas réalisé, l'œuvre de la Création n'est pas achevée et je ne puis me reposer en elle, et pas davantage elle en moi. Elle me garde toujours quelque chose à faire et j'aspire à son accomplissement et à mon repos. C'est pourquoi je veux et je désire tellement que la manière de vivre dans ma Volonté soit connue.

« Je n'ai rien fait qui n'ait pas comme principal objectif que l'homme prenne possession de ma Volonté et moi de la sienne. C'était ma principale préoccupation dans la Création et dans la Rédemption. Les sacrements que j'ai institués, les nombreuses grâces données à mes saints ont été autant de semences et de moyens pour qu'ils arrivent à la possession de ma Volonté.

« N'omets rien de ce que je désire concernant ma Volonté, que ce soit par tes écrits, verbalement ou autrement. Par les nombreux préparatifs qui ont précédé le Règne de ma Volonté, tu peux comprendre que vivre dans ma Volonté est la chose la plus grande, la plus importante et qu'elle est ce qui m'intéresse le plus.

« Veux-tu savoir dans quel sol cette semence a été jetée ? Dans mon Humanité. Là, dans mes Plaies, dans mon Sang, cette semence est née, a germé, a poussé. Elle veut aussi se transplanter dans les créatures pour que celles-ci prennent possession de ma Volonté, et moi de la leur. De cette manière, l'œuvre de la Création reviendra au point où elle a commencé, non seulement à travers mon Humanité, mais aussi à travers les créatures elles-mêmes.

Le don de la Divine Volonté est la plus grande des grâces

(Tome 19, 9 septembre 1926)

« Je ne pouvais donner une plus grande grâce en ces temps troublés et de vertigineuses poussées vers le mal que de faire connaître que je veux offrir aux hommes le grand don du suprême Fiat. C'est ainsi que je le prépare en toi par tant de connaissances et de dons, afin que rien ne manque pour le triomphe de ma Volonté. Sois donc attentive au dépôt de ce Royaume que je fais en toi. »

La Divine Volonté et les problèmes de l'homme

(Tome 15, 18 mars 1923)

« Ce qui lie le plus fortement une âme à moi, c'est l'immersion de sa volonté dans la nôtre ; comment puis-je alors abandonner cette âme ?

« Après t'avoir tant parlé de la Divine Volonté, des liens indissolubles se sont formés entre toi et moi, Notre éternelle Volonté a soudé ta petite volonté à la nôtre. Quand nous avons créé l'homme, notre suprême Volonté voulait qu'il vive dans la nôtre : il devait prendre ce qui est à nous, vivre à nos dépens, imiter notre Volonté et produire autant d'actes divins que d'actes humains réalisés dans notre Volonté. Il était ainsi habilité à s'enrichir de toutes les bonnes choses que contient notre Volonté.

« Mais comme il a voulu vivre dans sa propre volonté, l'homme a quitté sa patrie et perdu tous ces biens qui lui étaient dévolus. Ainsi, tous nos biens sont demeurés sans héritier. Ces biens étaient immenses et il n'y avait personne pour en prendre possession. J'en ai pris moi-même possession dans mon Humanité en vivant chaque instant de cette Humanité dans l'éternelle Volonté. Ainsi, je suis né, j'ai vécu, j'ai grandi, j'ai travaillé, j'ai souffert et je suis mort dans l'éternel baiser de la Volonté suprême. Comme je vivais en elle, j'ai pris possession de tous ces biens non utilisés que, dans son ingratitude, l'homme avait voués à l'oubli.

« Mon Humanité a pris possession de tout, pas pour moi seul, mais pour ouvrir les portes à mes frères. J'ai attendu tant de siècles ! Tant de générations ont passé ! J'attends toujours, mais l'homme doit venir vers moi sur les ailes de notre Volonté, d'où il provient. Sois la première accueillie ! Mes paroles seront ton aiguillon pour prendre possession de notre Volonté et seront des chaînes qui t'y lieront fermement et t'empêcheront d'en sortir.

Elle doit venir et elle s'en vient l'ère de l'accomplissement de la Divine Volonté sur la terre. Le signe certain

(Tome 15, 14 juillet 1923)

« Ma fille, le monde est sens dessus dessous et tous espèrent des changements, de nouvelles choses, la paix. Ils se réunissent pour échanger et s'étonnent de ne rien conclure ou de ne pas en venir à des décisions sérieuses. La vraie paix ne vient toujours pas. Tout se réduit à des mots, sans qu'on aboutisse à des réalisations sérieuses. Ils espèrent que d'autres conférences pourront aboutir à de meilleurs résultats, mais en vain. Entre-temps, pendant qu'ils attendent, ils ont peur. Certains se préparent pour de nouvelles guerres. D'autres envisagent de nouvelles conquêtes et, avec tout cela, les peuples s'appauvrissent, sont dépouillés ; ils sont dans l'attente, fatigués de la tristesse, des turpitudes, du caractère sanglant de cette ère qui les enveloppe et ils espèrent une ère de paix et de lumière.

« Ce monde est au point précis où il était à l'époque où je vins sur la terre ; tous attendaient un grand événement, une nouvelle ère, comme cela s'est en effet produit. Ainsi en est-il maintenant. Le grand événement qui doit venir, la nouvelle ère dans laquelle la Volonté de Dieu sera faite sur la terre comme au Ciel, tous l'espèrent. Ils sont inquiets du présent, sans savoir ce que sera cette nouveauté, ce changement, comme on ne se rendait compte de rien quand je suis venu sur la terre.

« Cette attente générale est un signe certain que l'heure est proche ; mais le signe le plus certain est le fait que je m'emploie à manifester ce que je veux faire en me révélant à une âme, comme je me suis révélé à ma Mère lorsque je suis descendu du Ciel sur la terre. Je communique à cette âme ma Volonté, les bienfaits qu'elle contient et ses effets, pour en faire cadeau à l'humanité. »

Le Seigneur prépare l'ère du « Troisième Fiat »

(Tome 12, 8 février 1921)

« Ô monde inique, tu fais tout pour me chasser de la surface de la Terre, pour me bannir de la société, des écoles, des conversations, de tout ; tu complotes pour démolir les temples et les autels, pour détruire mon Église et tuer mes ministres. Et moi, je prépare une ère d'Amour, l'ère de mon « Troisième Fiat ». Tu continueras dans tes efforts pour m'éliminer et je te confondrai avec l'Amour. Je vais te suivre de près et je te ferai face pour te confondre par l'Amour. Là où tu m'as banni, j'érigerai mon Trône, et je règnerai, mais d'une manière tout à fait surprenante, à tel point que tu tomberas aux pieds de ce Trône comme subjugué par mon Amour.

« Ah ! Ma fille, les créatures s'enfoncent de plus en plus dans le mal. Combien de machines de destruction préparent-elles ? Elles iront jusqu'à s'épuiser dans le vice, mais pendant qu'elles s'occuperont à suivre leur chemin, je m'assurerai que mon "Fiat Voluntas Tua" soit réalisé et accompli et que ma Volonté règne sur la terre d'une nouvelle manière. Je serai occupé à préparer l'ère du Troisième Fiat dans laquelle mon Amour sera révélé d'une façon merveilleuse et jamais vue.

« Ah oui ! Je veux confondre complètement les hommes par l'Amour. Ainsi, sois attentive : je veux que toi et moi ensemble, nous préparions cette ère d'Amour divin et céleste. Nous allons y travailler tous les deux. »

Ce qu'est vivre dans la Divine Volonté

(Tome 16, 20 février 1924)

« Ah ! Tu ne sais pas ce que signifie vivre dans ma Volonté ! Cela veut dire me retourner les joies pures escomptées lors de la création, m'accorder les amusements innocents pour lesquels j'ai créé l'homme ; cela veut dire m'enlever toute l'amertume que la perfidie humaine m'a causée presque dès le commencement de la Création ; cela signifie un échange entre la volonté humaine et la Volonté Divine, l'âme liant sa vie à la mienne et ma Volonté se préoccupant de remplir l'âme de joie, d'amour et de bienfaits infinis.

« Oh ! Comme je me sens heureux de pouvoir donner tout ce que je veux à cette âme parce que ma Volonté possède une envergure qui permet à l'âme de tout recevoir, si bien, qu'entre l'âme et moi, il n'y a aucune division, mais une union stable dans le travail, la pensée, l'amour. Ma Volonté compense en elle pour toutes choses. Ainsi, nous sommes en parfait accord et en communauté de biens. Tel était notre dessein lors de la création de l'homme : le faire vivre comme notre fils et placer nos biens en commun avec lui afin qu'il soit heureux en tout, et que nous soyons réjouis par son bonheur.

« Vivre dans ma Volonté est précisément cela : nous ramener aux buts, aux joies, aux fêtes prévues lors de la création. Et tu dis que je devrais cacher cela à mon Église ? J'aurais tourné le Ciel et la terre à l'envers, j'aurais submergé l'homme d'une force irrésistible pour faire connaître ce que sera l'accomplissement de la Création. Vois-tu combien je suis intéressé à ce que l'on vive dans ma Volonté, laquelle met le sceau sur toutes mes œuvres ? Peut-être que cela ne te semble rien ou que tu penses qu'il y a actuellement des choses semblables dans mon Église ! Non ! Non ! Pour moi, c'est là le tout de mes œuvres et, à ce titre, tu devrais l'apprécier et être plus attentive à remplir la mission que je t'ai confiée. »

Description de la vie dans la Divine Volonté

(Tome 12, 12 janvier 1918)

« C'est pourquoi je te parle souvent de la vie dans ma Volonté, chose que, jusqu'à maintenant, je n'ai manifestée à personne d'autre ; tout au plus, ils ont connu l'ombre de ma Volonté, la grâce, la douceur qu'elle contient. Mais y pénétrer, embrasser son immensité, se multiplier en elle avec moi et, pendant que l'on est encore sur la terre, pénétrer partout, dans le Ciel et dans les cœurs et, à partir des moyens humains, agir avec les moyens divins, cela n'est pas encore connu. À un bon nombre, cela va paraître étrange et ceux qui n'ont pas leur intelligence ouverte n'y comprendront rien ; mais, peu à peu, je ferai mon chemin, manifestant tantôt une vérité, tantôt une autre, si bien qu'ils vont finir par la comprendre. »

La différence entre « vivre dans la Divine Volonté » et « faire la Volonté de Dieu »

(Tome 17, 18 septembre 1924)

« Ma fille, vivre dans ma Volonté, c'est régner en elle et avec elle ; faire ma Volonté, c'est être à mes ordres. Le premier état est de posséder ; le second est de recevoir mes dispositions, d'exécuter mes ordres. Pour celui qui vit dans ma Volonté, ma Volonté devient la sienne, comme si elle lui appartenait ; il dispose des choses par elle. Par contre, celui qui fait ma Volonté la considère comme celle de Dieu, non pas la sienne et il ne peut disposer des choses en elle comme il l'entend.

« Vivre dans ma Volonté, c'est vivre avec une seule volonté, celle de Dieu, qui est toute sainte, toute pure, toute paisible. Et comme il n'y a qu'une seule volonté qui règne, il n'y a pas de conflit : tout est paix. Les passions humaines tremblent devant cette Volonté suprême et voudraient se sauver d'elle ; elles n'osent bouger ou s'opposer, voyant que devant elle le Ciel et la terre tremblent. La première étape à franchir pour parvenir à vivre dans ma Volonté se situe au plus profond de l'âme où la grâce l'incite à se vider de ce qui est humain, de ses tendances, de ses passions, de ses inclinations, etc…

« Faire ma Volonté, c'est vivre avec deux volontés, si bien que, lorsque je donne à une créature l'ordre de faire ma Volonté, elle sent le poids de sa volonté humaine entrant en conflit avec la mienne ; et même si elle exécute les ordres de ma Volonté avec fidélité, elle sent le poids de sa nature rebelle, de ses passions et de ses inclinations. Combien de saints, bien qu'ils aient atteint la plus haute perfection, sentent que leur volonté leur fait la guerre, les étouffe ; ils ne peuvent s'empêcher de crier avec saint Paul : "Qui me délivrera de ce corps de mort !"

« Vivre dans ma Volonté, c'est vivre comme un fils. Se borner à faire ma Volonté, en comparaison, c'est vivre comme un serviteur. Dans le premier cas, ce qui appartient au père appartient au fils. Par contre, les serviteurs sont astreints à plus de sacrifices que les fils. On s'attend de leur part à ce qu'ils accomplissent des travaux plus durs, plus humbles etc.

« Ainsi, même s'ils étaient mes amis les plus chers, combien de mes saints ont dû accomplir de telles tâches pour répondre à mes ordres ! Au contraire, le fils est avec son père qui prend soin de lui, l'encourage de ses baisers et de ses caresses. Comme son père, ce fils commande aux serviteurs ; s'il sort, il ne va pas à pied, mais en voiture etc.

« Alors que le père fait don de tout ce qu'il possède à son fils, il se contente de donner au serviteur le salaire pour le travail qu'il accomplit, et celui-ci est libre de servir ou de ne pas servir son maître. S'il ne le sert pas, il n'a droit à aucune compensation. Par contre, personne ne peut enlever cette relation entre le père et le fils, en vertu de laquelle le fils possède les biens du père. Aucune loi, aussi bien céleste que terrestre, ne peut annuler ces droits, car le lien de filiation entre le père et le fils ne peut être brisé.

« Ma fille, la vie dans ma Volonté est ce qui se rapproche le plus de la vie des bienheureux dans le Ciel. La distance entre ceux qui vivent dans ma Volonté et ceux qui sont seulement en conformité avec ma Volonté est du même ordre que la distance entre le Ciel et la terre, la distance entre le fils et le serviteur, la distance entre le roi et ses sujets.

« Le don de vivre dans la Divine Volonté est un cadeau que je veux faire dans ces temps si tristes. Qu'on ne se contente pas uniquement de faire ma Volonté, mais qu'on la possède ! Ne suis-je pas libre de donner ce que je veux, quand je le veux et à qui je veux ? Le maître n'est-il pas comme un seigneur qui peut dire à un serviteur : vis dans ma maison, mange, prends, commande comme un autre moi-même ? Personne ne peut empêcher ce serviteur de posséder les biens de son maître. Le maître considère ce serviteur comme un fils, lui donnant le droit de posséder. Si un homme riche peut le faire, je peux faire encore bien plus.

« Le don de vivre dans ma Volonté est le plus grand cadeau que je puisse donner à une créature. Ma bonté et mon Amour veulent toujours se répandre chez les créatures. Leur ayant tout donné et n'ayant rien d'autre à leur donner pour en être aimé, je viens leur offrir le don suprême, celui de ma Volonté.

« Et ne t'étonne pas si tu vois que les créatures ne comprennent pas. Pour comprendre, elles doivent se disposer au plus grand des sacrifices, celui de refuser toute vie à leur propre volonté, même dans les choses saintes. Elles sentiront alors qu'elles possèdent ma Volonté et expérimenteront ce que c'est que d'y vivre.

« Et toi, sois attentive et ne sois pas dérangée par les difficultés que les créatures te font. Petit à petit, je ferai en sorte que vivre dans ma Volonté soit compris. »

La très certaine promesse du Règne de la Divine Volonté contenue dans le Notre Père

(Tome 23, 5 février 1928)

« Ma fille, quand Adam a péché, Dieu lui a fait la promesse d'un Rédempteur. Des siècles ont passé et la promesse s'est réalisée : les générations ont pu bénéficier de la Rédemption.

« Par la suite, après que je sois descendu du Ciel pour réaliser la Rédemption, avant de quitter la terre, j'ai fait une autre promesse, très solennelle, celle de la venue du Royaume de la Divine Volonté. Je l'ai faite dans la prière du "Notre Père" en demandant au Père que son Règne vienne et que sa Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel.

« Je me suis moi-même investi dans cette prière, sachant que si je priais le Père pour que son Royaume vienne sur la terre comme au Ciel, il répondrait à ma demande, vu que je le priais dans sa Volonté et que je demandais une chose désirée par lui. J'ai ensuite enseigné cette prière à mes disciples afin qu'ils l'enseignent au monde entier et qu'elle devienne le cri de tous : "Que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel".

« Je ne pouvais faire une promesse plus solennelle. Les siècles pour nous sont comme un seul point et nos paroles comme des faits accomplis. Des siècles ont passé, mais le Royaume de la Divine Volonté viendra certainement.

« La formulation "Que ton Règne vienne ; que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel" laisse entendre que je ne devais pas établir le Royaume de la Divine Volonté au temps même de ma venue sur la terre. Autrement, j'aurais dit quelque chose comme : "Mon Père, que le Royaume que j'ai établi sur cette terre soit confirmé par toi…" Plutôt, j'ai dit : "Que ton Règne vienne", ce qui signifie que ce Règne doit venir et que les créatures doivent l'attendre avec la certitude avec laquelle les Hébreux ont attendu le Rédempteur.

« Ma Divine Volonté est liée par les paroles du "Notre Père", et quand ma Volonté est liée, ce qui est promis est plus que certain, spécialement parce que tout a été préparé par moi. Rien d'autre n'est requis pour que se manifeste le divin Royaume que je suis en train de mettre en place. Si je fais connaître présentement autant de vérités concernant le "Troisième Fiat", ce n'est pas pour donner une simple information. Non ! C'est parce que je veux que tous sachent que ce Royaume est proche, qu'ils sachent apprécier ses belles prérogatives et espèrent entrer et vivre dans ce Royaume si saint, si rempli de félicité et de bienfaits. Ce qui paraît difficile pour les hommes est facile pour la puissance de notre Volonté parce qu'elle sait comment éliminer toutes les difficultés et tout conquérir quand elle le veut et au moment qu'elle a choisi. » 

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