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La communion des premiers samedis

le dimanche, 01 mai 2022. Dans Apparitions et miracles, Prières, rosaire et dévotions

Plusieurs prient probablement le Rosaire, ou chapelet de la Vierge Marie, mais peu mettent en pratique, ou même ont entendu parler de la communion réparatrice des premiers samedis, qui fait pourtant partie intégrante des demandes de Notre-Dame à Fatima. Le 10 décembre 1925, la Très Sainte Vierge apparut à Lucie et apporta ces précisions au sujet de cette pratique :

« Vois, ma fille, mon Cœur entouré d'épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment, par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, vois à me consoler et dis que tous ceux qui, durant cinq mois, le premier samedi, se confesseront, recevront la Sainte Communion, réciteront le chapelet et me tiendront compagnie pendant quinze minutes, en méditant les quinze mystères du Rosaire en esprit de réparation, je promets de les assister à l'heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme ».

On peut lire sur le site fatima100.fr les précisions suivantes :

Deux mois plus tard, le 15 février 1926, l'Enfant Jésus apparut à sœur Lucie et assouplit les conditions posées par Notre-Dame. Voici un extrait du dialogue qui s'établit entre eux (tiré d'une lettre à Mgr Pereira Lopès, un de ses anciens confesseurs) :

— Mon confesseur disait dans sa lettre que cette dévotion ne faisait pas défaut dans le monde, parce qu'il y avait déjà beaucoup d'âmes qui Vous recevaient chaque premier samedi, en l'honneur de Notre-Dame et des quinze mystères du Rosaire.

— C'est vrai ma fille, que beaucoup d'âmes commencent, mais peu vont jusqu'au bout et celles qui persévèrent, le font pour recevoir les grâces qui y sont promises. Les âmes qui font les cinq premiers samedis avec ferveur et dans le but de faire réparation au Cœur de ta Mère du Ciel me plaisent davantage que celles qui en font quinze, tièdes et indifférents.

— Mon Jésus ! Bien des âmes ont de la difficulté à se confesser le samedi. Si vous permettiez que la confession dans les huit jours soit valide ?

— Oui. Elle peut être faite même au-delà, pourvu que les âmes soient en état de grâce le premier samedi lorsqu'elles me recevront, et que, dans cette confession antérieure, elles aient l'intention de faire ainsi réparation au Sacré-Cœur de Marie.

— Mon Jésus ! Et celles qui oublieront de formuler cette intention ?

— Elles pourront la formuler à la confession suivante, profitant de la première occasion qu'elles auront pour se confesser.

Quatre ans plus tard, le père Gonçalvès, qui avait remplacé le père Aparicio comme confesseur, demanda à sœur Lucie de répondre par écrit à cinq questions sur la dévotion des premiers samedis du mois. Voici ses réponses (extrait de la lettre envoyée au père Gonzalès) :

1. Quand ? Le 10 décembre 1925.

Comment ? Par une apparition de Notre-Seigneur et de la Très Sainte Vierge qui me montra son Cœur Immaculé entouré d'épines et demandant réparation.

Où ? À Pontevedra (Passage Isabelle II). La première apparition (eut lieu) dans ma chambre, la seconde près du portail du jardin où je travaillais.

2. Les conditions requises ?

Durant cinq mois, le premier samedi, recevoir la Sainte Communion, dire le chapelet, tenir compagnie quinze minutes à Notre-Dame en méditant les mystères du Rosaire, et se confesser avec la même intention. La confession peut se faire un autre jour, pourvu qu'on soit en état de grâce en recevant la Sainte Communion.

3. Avantages ou promesses.

« Aux âmes qui chercheront à me faire réparation de cette manière (dit Notre-Dame), je promets de les assister à l'heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires au salut ».

4. Pourquoi cinq samedis et non neuf, ou sept en l'honneur des douleurs de Notre-Dame ?

Me trouvant dans la chapelle avec Notre-Seigneur une partie de la nuit du 29 au 30 de ce mois de mai 1930, et parlant à Notre-Seigneur des questions quatre et cinq, je me sentis soudain possédée plus intimement par la divine présence et, si je ne me trompe, voici ce qui m'a été révélé :

« Ma fille, le motif en est simple. Il y a cinq espèces d'offenses et de blasphèmes proférés contre le Cœur Immaculé de Marie :

1) les blasphèmes contre l'Immaculée Conception,

2) les blasphèmes contre sa virginité,

3) les blasphèmes contre sa maternité divine, en refusant en même temps de la reconnaître comme Mère des hommes,

4) les blasphèmes de ceux qui cherchent publiquement à mettre dans le cœur des enfants l'indifférence ou le mépris, ou même la haine à l'égard de cette Mère Immaculée,

5) les offenses de ceux qui l'outragent directement dans ses saintes images.

Voilà, ma fille, le motif pour lequel le Cœur Immaculé de Marie m'a inspiré de demander cette petite réparation, et, en considération de celle-ci, d'émouvoir ma miséricorde pour pardonner aux âmes qui ont eu le malheur de l'offenser. Quant à toi, cherche sans cesse, par tes prières et tes sacrifices, à émouvoir ma miséricorde à l'égard de ces pauvres âmes ».

5. Ceux qui ne pourront accomplir les conditions le samedi, ne peuvent-ils y satisfaire le dimanche ?

« La pratique de cette dévotion sera également acceptée le dimanche qui suit le premier samedi, quand mes prêtres, pour de justes motifs, le permettront aux âmes ».

Le point le plus important, celui duquel cette dévotion tire toute son efficacité, c'est la volonté de réparer les outrages subis par Notre-Dame de la part des pécheurs. C'est l'un des points essentiels du message de Fatima : réparer les offenses commises envers les saints Cœurs de Jésus et Marie. En octobre 1928, dans une lettre adressée à son évêque, Mgr da Silva, sœur Lucie écrivit :

« Le bon Dieu, dans son infinie miséricorde, se plaint de ne pouvoir supporter plus longtemps les offenses qui se commettent contre l'Immaculée Conception de la Très Sainte Vierge. Il dit qu'à cause de ce péché, un grand nombre d'âmes tombent en enfer, et il promet de les sauver, dans la mesure où l'on pratiquera la dévotion suivante [les premiers samedis du mois], avec l'intention de faire réparation au Cœur Immaculé de notre très Sainte Mère. »

Sœur Lucie confia également au père Aparicio (lettre du 19 mars 1939) :

« De la pratique de cette dévotion, unie à la consécration au Cœur Immaculé de Marie, dépendent pour le monde la paix ou la guerre. C'est pourquoi j'ai tant désiré sa propagation ; et puis, surtout parce que telle est la volonté de notre bon Dieu et de notre si chère Mère du Ciel. »

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