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L'Évangile de la vie

le lundi, 01 mai 1995. Dans Crédit Social, Jean-Paul II

La dernière encyclique du Pape Jean-Paul II

L'avortement et l'euthanasie sont des meurtres

Le 30 mars 1995, le Saint-Siège rendait publique la 11e lettre encyclique du Pape Jean-Paul II, intitulée "Evangelium vitae" (L'Évangile de la vie), et datée du 25 mars 1995, solennité de l'Annonciation du Seigneur. Cette encyclique, adressée aux "évêques, aux prêtres et aux diacres, aux religieux et aux religieuses, aux fidèles laïcs et à toutes les personnes de bonne volonté", porte sur "la valeur et l'inviolabilité de la vie humaine" et dénonce, entre autres, les crimes affreux de l'avortement et l'euthanasie. A tous et à chacun, le Pape adresse cet appel passionné, au nom de Dieu : "Respecte, défends, aime et sers la vie, toute vie humaine !" Voici quelques extraits de cette encyclique ; les sous-titres sont de Vers Demain.

Alain Pilote

par Jean-Paul II

Ne pas se taire devant l'injustice

"De larges couches de l'opinion publique justifient certains crimes contre la vie au nom des droits de la liberté individuelle, et, à partir de ce présupposé, elles prétendent avoir non seulement l'impunité, mais même l'autorisation de la part de l'Etat, afin de les pratiquer dans une liberté absolue et, plus encore, avec l'intervention gratuite des services de santé. (...)

"Il y a aujourd'hui une multitude d'êtres humains faibles et sans défense qui sont bafoués dans leur droit fondamental à la vie, comme le sont, en particulier, les enfants encore à naître. Si l'Eglise, à la fin du siècle demier, n'avait pas le droit de se taire face aux injustices qui existaient alors (envers la classe ouvrière), elle peut encore moins se taire aujourd'hui quand, aux injustices sociales du passé qui ne sont malheureusement pas encore surmontées, s'ajoutent en de si nombreuses parties du monde des injustices et des phénomènes d'oppression même plus graves, parfois présentés comme des éléments de progrès en vue de l'organisation d'un nouvel ordre mondial. (...)

"Et comment ne pas évoquer la violence faite à la vie de millions d'êtres humains, spécialement d'enfants, victimes de la misère, de la malnutrition et de la famine, à cause d'une distribution injuste des richesses entre les peuples et entre les classes sociales ? (...)

"Mais nous entendons concentrer spécialement notre attention sur un autre genre d'attentats, concemant la vie naissante et la vie à ses derniers instants, qui présentent des caractéristiques nouvelles par rapport au passé et qui soulèvent des problèmes d'une particulière gravité : par le fait qu'ils tendent à perdre, dans la conscience collective, leur caractère de « < ;crime » et à prendre paradoxalement celui de « droit » (...)

L'euthanasie

"Des menaces non moins graves pèsent aussi sur les malades incurables et sur les mourants, dans un contexte social et culturel qui, augmentant la difficulté d'affronter et de supporter la souffrance, rend plus forte la tentation de résoudre le problème de la souffrance en l'éliminant à la racine par l'anticipation de la mort au moment considéré comme le plus opportun... Mise à part une prétendue pitié face à la souffrance du malade, l'euthanasie est parfois justifiée par un motif de nature utilitaire, consistant à éviter des dépenses improductives trop lourdes pour la société. On envisage ainsi de supprimer des nouveaux-nés malformés, des personnes gravement handicapées ou incapables, des vieillards, surtout s'ils ne sont pas autonomes, et des malades en phase terminale. (...)

Les droits de l'homme qui nient le droit à la vie

"On se trouve aujourd'hui devant une contradiction surprenante : en un temps où l'on proclame solennellement les droits inviolables de la personne et où l'on affirme publiquement la valeur de la vie, le droit à la vie lui-même est pratiquement dénié et violé, spécialement à ces moments les plus significatifs de l'existence que sont la naissance et la mort. (...)

"Comment ne pas penser que la proclamation même des droits des personnes et des peuples, telle qu'elle est faite dans de hautes assemblées assemblées internationales, n'est qu'un exercice rhétorique stérile tant que n'est pas démasqué l'égoïsme des pays riches qui refusent aux pays pauvres l'accès au développement ou le subordonnent à des interdictions insensées de procréer, opposant ainsi le développement à l'homme ? Ne faut-il pas remettre en cause les modèles économiques adoptés fréquemment par les Etats, notamment conditionnés par des pressions de caractère international qui provoquent et entretiennent des situations d'injustice et de violence dans lesquelles la vie humaine de populations entières est avilie et opprimée ?

La racine du mal : la perte du sens de Dieu

"Quand on recherche les racines les plus profondes du combat entre la « culture de la vie » et la « culture de mort »... il faut arriver au cœur du drame vécu par l'homme contemporain : l'éclipse du sens de Dieu et du sens de l'homme... Enfermé dans l'horizon étroit de sa réalité physique, l'homme devient en quelque sorte « une chose », et il ne saisit plus le caractère « transcendant » de son « existence en tant qu'homme ». Il ne considère plus la vie comme un magnifique don de Dieu... Elle devient tout simplement « une chose » qu'il revendique comme sa propriété exclusive, qu'il peut totalement dominer et manipuler. (...)

"Une grande partie de la société actuelle se montre tristement semblable à l'humanité que Paul décrit dans la Lettre aux Romains. Elle est faite d'« hommes qui tiennent la vérité captive dans l'injustice » (1,18) : ayant renié Dieu et croyant pouvoir construire sans lui la cité terrestre, « ils ont perdu le sens dans leurs raisonnements » de sorte que « leur cœur inintelligent s'est enténébré » (1, 21) ; « dans leur prétention à la sagesse, ils sont devenus fous » (1, 22)

La vie humaine est sacrée

"La vie humaine est sacrée parce que, dès son origine, elle comporte « < ;l'action créatrice de Dieu » et demeure pour toujours dans une relation spéciale avec le Créateur, son unique fin. Dieu seul est le Maître de la vie de son commencement à son terme : personne, en aucune circonstance, ne peu revendiquer pour soi le droit de détruire di rectement un être humain innocent (...)

"Par conséquent, avec l'autorité confé rée par le Christ à Pierre et à ses Succes seurs, en communion avec tous les évêque de l'Eglise catholique, je confirme que tue directement et volontairement un être hu main innocent est toujours gravement im moral. Cette doctrine, fondée sur la loi noi écrite que tout homme découvre dans soi cœur à la lumière de la raison, est réaffir mée par la Sainte Ecriture, transmise par la Tradition de l'Eglise et enseignée par le Ma gistère ordinaire et universel... Devant un pareille unanimité de la tradition doctrinal et disciplinaire de l'Eglise, Paul VI a pu dé clarer que cet enseignement n'a jamai ! changé et est immuable. (...)

"Rien ni personne ne peut autorise que l'on donne la mort à un être humain in nocent, fœtus ou embryon, enfant ol adulte, vieillard, malade incurable ou agoni sant. Personne ne peut demander ce geste homicide pour soi ou pour un autre confié à sa responsabilité, ni même y consentir, ex plicitement ou non. Aucune autorité ne peu légitimement l'imposer, ni même l'autoriser.

L'avortement est un meurtre

"Aujourd'hui, dans la conscience de nombreuses personnes, la perception de la gravité de l'avortement s'est progressivement obscurcie. L'acceptation de l'avortement dans les mentalités, dans les mœurs et dans la lo elle-même est un signe éloquent d'une crise très dangereuse du sens moral, qui devien toujours plus incapable de distinguer entre le bien et le mal, même lorsque le droit fonda mental à la vie est en jeu.

"Devant une situation aussi grave, le courage de regarder la vérité en face et d'ap peler les choses par leur nom est plus que jamais nécessaire... Précisément dans le cas de l'avortement, on observe le développe ment d'une terminologie ambiguë, comme celle d'< ;< ; interruption de grossesse », qui tenc à en cacher la véritable nature et à en atté. nuer la gravité dans l'opinion publique. Ce phénomène linguistique est sans doute lui-même le symptôme d'un malaise éprouvé par les consciences. Mais aucune parole ne réussit à changer la réalité des choses : l'a vortement provoqué est le meurtre délibéré et direct, quelle que soit la façon dont il est effectué, d'un être humain dans la phase initiale de son existence, située entre la conception et la naissance.

"La gravité morale de l'avortement pro voqué apparaît dans toute sa vérité si l'on re connaît qu'il s'agit d'un homicide et, er particulier, si l'on considère les circonstances spécifiques qui le qualifient. Celui qui est supprimé est un être humain qui commence à vivre, c'est-à-dire l'être qui est, dans l'abso lu, le plus innocent qu'on puisse imaginer : jamais il ne pourrait être considéré comme un agresseur, encore moins un agresseur in juste ! Il est faible, sans défense, au point d'ê tre privé même du plus infime moyen de défense, celui de la force implorante des gé missements et des pleurs du nouveau-né...

"Il est vrai que de nombreuses fois le choix de l'avortement revêt pour la mère ur caractère dramatique et douloureux, lorsque la décision de se défaire du fruit de la conception n'est pas prise pour des raisons purement égoïstes et de facilité, mais parce que l'on voudrait sauvegarder des biens importants, comme la santé ou un niveau de vie décent pour les autres membres de la famille. Parfois, on craint pour l'enfant à naître des conditions de vie qui font penser qu'il serait mieux pour lui de ne pas naître. Cependant, ces raisons et d'autres semblables, pour graves et dramatiques qu'elles soient, ne peuvent jamais justifier la suppression délibérée d'un être humain innocent. (...)

Être humain dès la conception

"Certains tentent de justifier l'avortement en soutenant que le fruit de la conception, au moins jusqu'à un certain nombre de jours, ne peut pas être encore considéré comme une vie humaine personnelle. En réalité, dès que l'ovule est fécondé, se trouve inaugurée une vie qui n'est celle ni du père ni de la mère, mais d'un nouvel être humain qui se développe pour lui-même. Il ne sera jamais rendu humain s'il ne l'est pas dès lors. A cette évidence de toujours, la science génétique moderne apporte de précieuses confirmations. Elle a montré que dès le premier instant se trouve fixé le programme de ce que sera ce vivant : une personne, cette personne individuelle avec ses notes caractéristiques bien déterminées... D'ailleurs, l'enjeu est si important que, du point de vue de l'obligation morale, la seule probabilité de se trouver en face d'une personne suffirait à justifier la plus nette interdiction de toute intervention conduisant à supprimer l'embryon humain. (...)

"Aucune circonstance, aucune finalité, aucune loi au monde ne pourra jamais rendre licite un acte qui est intrinsèquement illicite, parce que contraire à la Loi de Dieu, écrite dans le cœur de tout homme, discernable par la raison elle-même et proclamée par l'Eglise. (...)

Démocratie et "relativisme éthique"

"Dans la culture démocratique de notre temps, l'opinion s'est largement répandue que l'ordre juridique d'une société... ne devrait reposer que sur ce que la majorité elle-même reconnaît et vit comme étant moral... De ce fait, tout homme politique devrait séparer nettement dans son action le domaine de la conscience privée de celui de l'action politique. (...)

"Beaucoup considèrent que ce relativisme éthique est une condition de la démocratie, parce que seul il garantit la tolérance, le respect mutuel des personnes et l'adhésion aux décisions de la majorité, tandis que les normes morales, tenues pour objectives et sources d'obligation, conduiraient à l'autoritarisme et à l'intolérance.

"(Pourtant) la conscience universelle réagit à juste titre devant des crimes contre l'humanité dont notre siècle a fait la triste expérience. Ces crimes cesseraient-ils d'être des crimes si, au lieu d'être commis par des tyrans sans scrupules, ils étaient légitimés par l'assentiment populaire ?

"En réalité, la démocratie ne peut être élevée au rang d'un mythe, au point de devenir un substitut de la moralité ou d'être la panacée de l'immoralité. Fondamentalement, elle est un « système » et, comme tel, un instrument et non pas une fin. Son caractère < ;< ;moral » n'est pas automatique, mais dépend de la conformité à la loi morale, à laquelle la démocratie doit être soumise comme tout comportement humain. (...)

"La valeur de la démocratie se maintient ou disparaît en fonction des valeurs qu'elle promeut : sont certainement fondamentaux et indispensables la dignité de toute personne humaine, le respect de ses droits intangibles et inaliénables, ainsi que la reconnaissance du « bien commun> ;> ; comme fin et comme critère régulateur de la vie politique. Le fondement de ces valeurs ne peut se trouver dans des « majorités » d'opinion provisoires et fluctuantes, mais seulement dans la reconnaissance d'une loi morale objective qui, en tant que « loi naturelle » inscrite dans le cœur de l'homme, est une référence normative pour la loi civile elle-même... Ce sont des valeurs qu'aucune personne, aucune majorité ni aucun Etat ne pourront jamais créer, modifier ou abolir, mais que l'on est tenu de reconnaître, respecter et promouvoir. (...)

Les lois injustes n'obligent pas en conscience

"Dans l'Encyclique Pacem in terris, Jean XXIII avait rappelé à ce sujet : « ... Si les pouvoirs publics viennent à méconnaître ou à violer les droits de l'homme, non seulement ils manquent au devoir de leur charge, mais leurs dispositions sont dépourvues de toute valeur juridique ».

"La doctrine sur la nécessaire conformité de la loi civile avec la loi morale est aussi en continuité avec toute la tradition de l'Eglise, comme cela ressort, une fois encore, de l'Encyclique déjà citée de Jean XXIII : « L'autorité, exigée par l'ordre moral, émane de Dieu. Si donc il arrive aux dirigeants d'édicter des lois ou de prendre des mesures contraires à cet ordre moral et par conséquent, à la volonté divine, ces dispositions ne peuvent obliger les consciences... Bien plus, en pareil cas, l'autorité cesse d'être elle-même et dégénère en oppression ».

"Les lois qui autorisent et favorisent l'avortement et l'euthanasie s'opposent, non seulement au bien de l'individu, mais au bien commun et, par conséquent, elles sont entièrement dépourvues d'une authentique validité juridique... Des lois de cette nature, non seulement ne créent aucune obligation pour la conscience, mais elles entraînent une obligation grave et précise de s'y opposer par l'objection de conscience. (...)

"Il n'y a que l'obéissance à Dieu — auquel seul est due la crainte qui constitue la reconnaissance de son absolue souveraineté pour faire naître la force et le courage de résister aux lois injustes des hommes. Ce sont la force et le courage de ceux qui sont prêts même à aller en prison ou à être tués par l'épée, dans la certitude que cela « fonde l'endurance et la confiance des saints » (Ap 13, 10).

"Dans le cas d'une loi intrinsèquement injuste, comme celle qui admet l'avortement ou l'euthanasie, il n'est donc jamais licite de s'y conformer, ni de participer à une campag..e d'opinion en faveur d'une telle loi, ni de donner à celle-ci son suffrage. (...)

Merci aux mères

"À cet héroïsme du quotidien appartient le témoignage silencieux, mais combien fécond et éloquent, de toutes les mères courageuses qui se consacrent sans réserve à leur famille, qui souffrent en donnant le jour à leurs enfants, et sont ensuite prêtes à supporter toutes les fatigues, à affronter tous les sacrifices, pour leur transmettre ce qu'elles possèdent de meilleur en elles. Dans l'accomplissement de leur mission, ces mères héroïques ne trouvent pas toujours un soutien dans leur entourage. Au contraire, les modèles de civilisation, souvent promus et diffusés par les moyens de communication sociale, ne favorisent pas la maternité. Au nom du progrès et de la modernité, on présente comme désormais dépassées les valeurs de la fidélité, de la chasteté et du sacrifice qu'ont illustrées et continuent à illustrer une foule d'épouses et de mères chrétiennes. Nous vous remercions, mères héroïques, pour votre amour invincible ! Nous vous remercions pour la confiance intrépide placée en Dieu et en son amour. Nous vous remercions pour le sacrifice de votre vie. Dans le mystère pascal, le Christ vous rend le don que vous avez fait. Il a en effet le pouvoir de vous rendre la vie que vous lui avez apportée en offrande.

La foi avec les œuvres

"En vertu de la participation à la mission royale du Christ, le soutien et la promotion de la vie humaine doivent se faire par le service de la charité, qui se traduit dans le témoignage personnel, dans les diverses formes de bénévolat, dans l'animation sociale et dans l'engagement politique. Il s'agit là d'une exigence particulièrement pressante à l'heure actuelle, où la « culture de la mort » s'oppose si fortement à la « culture de la vie »> ; semble souvent l'emporter... Mais avant cela, il s'agit d'une exigence qui naît de la « foi opérant par la charité » (Ga 5, 6), comme nous en avertit la Lettre de Jacques : « A quoi cela sert-il, mes frères, que quelqu'un dise : "J'ai la foi", s'il n'a pas les œuvres ? La foi peut-elle le sauver ? Si un frère ou une sœur sont nus, s'ils manquent de nourriture quotidienne, et que l'un d'entre vous leur dise : "Allez en paix, chauffez-vous, rassasiez-vous", sans leur donner ce qui est nécessaire à leur corps, à quoi cela sert-il ? Ainsi en est-il de la foi : si elle n'a pas les œuvres, elle est tout à fait morte » (2, 14-17). (...)

La surpopulation

"Les problèmes démographiques constituent aujourd'hui un aspect important de la politique pour la vie... mais il est moralement inacceptable que, pour la régulation des naissances, on encourage ou on aille jusqu'à imposer l'usage de moyens comme la contraception, la stérilisation ou l'avortement.

"Il y a bien d'autres façons de résoudre le problème démographique : les gouvernements et les diverses institutions intemationales doivent tendre avant tout à la création de conditions économiques, sociales, médicales, sanitaires et culturelles qui permettent aux époux de faire leur choix dans le domaine de la procréation en toute liberté et avec une vraie responsabilité ; ils doivent ensuite s'efforcer d'augmenter les moyens et de distribuer avec une plus grande justice la richesse pour que tous puissent participer équitablement aux biens de la création. II faut trouver des solutions au niveau mondial, en instaurant une véritable économie de communion et de participation aux biens, tant dans l'ordre international que national. C'est la seule voie qui respecte la dignité des personnes et des familles, ainsi que l'authentique patrimoine culturel des peuples. (...)

"L'Évangile de la vie n'est pas exclusivement réservé aux croyants, il est pour tous. La question de la vie, de sa défense et de sa promotion n'est pas la prérogative des seuls chrétiens. Même si elle reçoit de la foi une lumière et une force extraordinaires, elle appartient à toute conscience humaine qui aspire à la vérité et qui a le souci attentif du sort de l'humanité. Il y a assurément dans la vie une valeur sacrée et religieuse, mais en aucune manière on ne peut dire que cela n'interpelle que les croyants : en effet, il s'agit d'une valeur que tout être humain peut saisir à la lumière de la raison et qui conceme nécessairement tout le monde."

Jean-Paul II

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