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L’Église catholique romaine est la seule Église fondée par Jésus-Christ

le lundi, 01 janvier 2024. Dans Église catholique romaine

Église catholique romaineJe crois en l’Esprit Saint, à la sainte Église catholique, à la communion des saints

Il est toujours important de revenir aux fondements de la foi et de comprendre ce qui est nécessaire au salut. Beaucoup d'enfants et d'adultes ont oublié ou n'ont jamais su les réponses, puisque la religion n'est plus enseignée dans les écoles. Par exemple, on entend souvent dire : « Je suis spirituel, mais pas religieux » (ce qui signifie que la personne en question ne veut appartenir à aucune religion organisée), ou bien : « Jésus, oui, mais l'Église, non », comme si Jésus n'avait fondé aucune Église, ni l'Église catholique ni aucune autre.

Eh bien oui, Jésus a bel et bien fondé une Église, et il en a fondé une seule : l'Église catholique romaine, dirigée aujourd'hui par le pape François. Jésus est la tête de l'Église, On trouve l'explication dans différents catéchismes publiés sous forme de questions et réponse, dont celui intitulé « My Catholic Faith » (Ma foi catholique), écrit en anglais en 1949 par Mgr Louis LaRavoire Morrow, évêque de Krishnagar, aux Philippines, de 1939 à 1969. Voici la traduction des articles de ce catéchisme parlant des origines de l'Église catholique :

Jésus-Christ a-t-il fondé une Église ?

Oui, toute l'histoire, religieuse et non religieuse, y compris la Bible, prouve clairement que Jésus-Christ a fondé une Église.

  1. Après avoir enseigné publiquement ce qu'il demandait à tous de croire et de pratiquer, annonçant ainsi les principales doctrines de son Église, le Christ a réuni un certain nombre de disciples. Il en choisit douze, auxquels il donna une instruction et une formation particulières.

    Le terme « royaume », par lequel Notre Seigneur désignait son Église, implique une autorité organisée. Il a dit aux hommes qu'il avait choisis : « Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, c'est moi qui vous ai choisis » (Jean 15 :16). Il n'a pas enseigné aux disciples pour eux seuls, mais pour qu'ils soient le fondement de son Église. Dieu n'est pas venu sauver seulement quelques disciples, mais tous les hommes.

  2. Le Christ a dit aux hommes qu'il avait choisis : « Comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie » (Jean 20, 21), leur demandant d'aller prêcher les doctrines qu'il avait enseignées. Il les envoya à toutes les nations, promettant le salut à ceux qui croiraient, et menaçant de condamnation ceux qui refuseraient de croire.

    « Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné » (Marc 16, 16). Dieu est juste ; il n'aurait pas menacé de condamnation les incroyants s'il ne leur avait pas fourni les moyens de croire. Son Église est ce moyen ; tous les hommes doivent y adhérer.

  3. Non seulement les hommes choisis par le Christ avaient de l'autorité, mais il leur a donné des pouvoirs extraordinaires, en particulier aux douze hommes spéciaux, les Apôtres.

    « Puis, ayant appelé ses douze disciples, il leur donna le pouvoir d'expulser les esprits impurs et de guérir toute espèce de maladie et d'infirmité » (Mathieu 10, 1).

    1. Ils avaient le pouvoir de sanctifier, lorsque le Christ leur a dit : « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Mathieu 28, 19).

    2. Ils avaient le pouvoir de pardonner les péchés, lorsque le Christ leur a dit : « Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur sont remis » (Jean 20, 23) : « Ceux à qui vous pardonnerez leurs péchés, ils leur sont pardonnés » (Jean 20, 23).

    3. Ils avaient le pouvoir de gouverner lorsque le Christ a dit : « Celui qui vous écoute m'écoute ; celui qui vous rejette me rejette ; et celui qui me rejette rejette celui qui m'a envoyé » (Luc 10, 16). Et : « Tout ce que vous liez sur la terre sera lié dans le ciel » (Matthieu 18, 18).

    4. Ils avaient le pouvoir d'offrir des sacrifices lorsque, lors de la dernière Cène, le Christ, après avoir institué l'Eucharistie, leur a dit : « Faites ceci en mémoire de moi » (1 Co 11, 24-25).

  4. Après avoir formé les disciples et les apôtres à l'organisation de son Église, le Christ a choisi Simon Pierre et en a fait le chef. Simon, dont le Christ a changé le nom en Pierre, était le chef de l'Église.

    C'est sur Simon que le Christ a promis de bâtir son Église, en disant : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église » (Mt 16,18). Après la résurrection, il a confirmé l'autorité de Pierre sur l'Église en lui disant : « Pais mes agneaux, pais mes brebis » (Jn 21,15 -17).

  5. Enfin, il a promis de rester pour toujours avec l'Église qu'il a établie.

    Si la mort de Notre Seigneur ne devait faire du bien qu'à quelques personnes vivant alors en Judée, ses mérites auraient été très limités. Mais elle ne pouvait faire du bien aux générations futures que s'il existait une organisation ayant l'autorité de transmettre ses enseignements et de les préserver de tout changement. C'est son Église.

Pourquoi Jésus-Christ a-t-il fondé l'Église ?

Jésus-Christ a fondé l'Église pour amener tous les hommes au salut éternel. Notre Seigneur Jésus-Christ a établi l'Église afin de conduire les hommes au ciel… :

  1. en poursuivant son enseignement et son exemple ; et

  2. Appliquer les fruits de son sacrifice sur la croix à tous les hommes jusqu'à la fin du monde.

Notre Seigneur a donné à l'Église une triple fonction : la fonction d'enseignant, la fonction de prêtre ou de sanctificateur, et la fonction de pasteur ou de dirigeant. Par ces fonctions, le Christ a voulu que son Église accomplisse le but pour lequel il l'a fondée.

  1. Après le dimanche de la Pentecôte, les Apôtres ont commencé à accomplir leur mission : faire de toutes les nations des disciples. Par eux et leurs successeurs, cette mission continue et continuera jusqu'à la fin du monde.

Lors de la première Pentecôte, environ trois mille personnes ont été reçues dans l'Église après le sermon de saint Pierre. Il s'agissait des premiers membres convertis et baptisés depuis l'Ascension de Notre Seigneur.

L'Église fondée par le Christ était-elle une organisation visible ?

L'Église fondée par le Christ était une organisation visible, dotée de certains signes distinctifs.

  1. 1. Personne ne peut nier que Jésus-Christ a rassemblé des disciples, et qu'il a choisi parmi eux douze apôtres, auxquels il a donné des instructions et des ordres spéciaux. Il a fait d'eux le fondement de son organisation ; n'est-ce pas visible ?

    Parlant d'un homme têtu, il a dit : « S'il refuse même d'écouter l'Église, qu'il soit pour toi comme les païens » (Mt 18, 17). Et il a promis à ses disciples : « Amen, je vous le dis, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel » (Mt 18,18). Il est certain que quelque chose doit être visible pour lier et délier, pour être écouté et obéi. Et le Christ a parlé de cette organisation visible comme d'une ville située sur une montagne qui ne peut être cachée (Mt 5,14).

  2. Dès le début, les Apôtres ont exercé leur autorité et leurs pouvoirs, signes d'une organisation très visible. Ils ne conseillaient pas ; ils dirigeaient, comme des supérieurs, et décidaient, comme des juges. C'est ainsi que saint Paul excommunia le pécheur corinthien et qu'il ordonna aux Hébreux : « Obéissez à vos supérieurs et soyez-leur soumis » (Hébreux 13, 17).

  3. Les Apôtres et les Pères ont condamné le schisme. Ce fait implique une organisation visible ; car comment pourrait-il y avoir schisme contre un corps invisible ? Saint Paul exhortait les Corinthiens : « Par le nom de Notre Seigneur Jésus-Christ... qu'il n'y ait pas de dissensions parmi vous » (1 Cor. 1 :10). Et saint Cyprien, au troisième siècle, a écrit : « Quiconque est séparé de l'Église est séparé des promesses du Christ... On ne peut avoir Dieu pour Père si l'on n'a pas l'Église pour mère ».

Les Apôtres : Les premiers évêques de l'Église

Jésus remet les clés à saint PierreLe Christ remet les clés à saint Pierre, par Pietro Perugino (1481-82) fresque, Chapelle sixtine, Vatican

À qui le Christ a-t-il donné le pouvoir d'enseigner, de sanctifier et de diriger les membres de son Église ?

Le Christ a donné le pouvoir d'enseigner, de sanctifier et de diriger les membres de son Église aux Apôtres, les premiers évêques de l'Église.

  1. Saint Pierre a été le premier chef. Après avoir échappé miraculeusement à la prison de Jérusalem, il fonda son siège à Antioche ; c'est là que les disciples du Christ furent appelés pour la première fois chrétiens. Pierre fit de fréquents voyages missionnaires en Judée, en Samarie, en Galilée, en Asie Mineure et probablement même en Grèce. Il fixa finalement son siège à Rome. Pierre présida le Concile des Apôtres à Jérusalem en l'an 50 de notre ère. En même temps que saint Paul fut décapité, saint Pierre fut crucifié la tête en bas, sur la colline du Vatican, à Rome, en l'an 67 de notre ère.

Le Christ a-t-il voulu que ce pouvoir soit exercé par les seuls apôtres ?

Non, le Christ a voulu que ce pouvoir soit exercé aussi par leurs successeurs, les évêques de l'Église.

  1. Les apôtres ont d'abord prêché en Judée lors de la toute première Pentecôte chrétienne. Ils se sont ensuite dispersés dans  les  différents pays  du  monde connu à  l'époque. Partout, ils  ont  prêché, baptisé  et  dirigé les communautés chrétiennes. Ils ont été les premiers évêques de l'Église. « Comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie » (Jean 20, 21).

  2. Les apôtres choisissaient des hommes pour les assister, en leur conférant des pouvoirs plus ou moins étendus. Avant de quitter un lieu, ils choisissaient un successeur doté des pleins pouvoirs (Actes 14, 22). Ceux qui ne recevaient qu'une petite partie des pouvoirs des apôtres étaient appelés diacres. Ceux qui recevaient des pouvoirs plus étendus étaient les prêtres. Les successeurs désignés pour gouverner à la place des apôtres sont les évêques.

  3. Le Christ avait donné aux apôtres les pleins pouvoirs pour choisir des successeurs, lorsqu'il leur a donné les pouvoirs que son Père lui avait donnés (Jean 20 :21). Il souhaitait que les apôtres aient des successeurs pour continuer l'Église, dont il a dit qu'elle durerait jusqu'à la fin du monde (Mt 28, 20). Sans successeurs aux apôtres, l'Église n'aurait pas eu de dirigeants et, n'étant pas organisée, elle n'aurait jamais duré.

La seule véritable Église

cardinal Joseph RatzingerEn août 2000, la Congrégation pour la doctrine de la foi, dirigée par le cardinal Joseph Ratzinger (le futur pape Benoît XVI), a publié une déclaration intitulée « Domine Iesus », approuvée par le pape saint Jean-Paul II, expliquant le dogme catholique romain selon lequel l'Église catholique est la seule véritable Église fondée par Jésus-Christ. Voici ce qui est écrit dans les paragraphes 16 et 17 :

La présence et l'œuvre de salut de Jésus-Christ continuent en effet dans l'Église et à travers l'Église (cf. Col 1,24-27), qui est son Corps (cf. 1 Co 12,12-13.27 ; Col 1,18). Et comme la tête et les membres d'un corps vivant sont inséparables mais distincts, le Christ et l'Église ne peuvent être ni confondus ni séparés et forment un seul « Christ total ». Cette non-séparation est aussi exprimée dans le Nouveau Testament par l'analogie de l'Église comme Épouse du Christ (cf. 2 Co 11,2 ; Ep 5,25-29 ; Ap 21, 2.9).

Par conséquent, compte tenu de l'unicité et de l'universalité de la médiation salvifique de Jésus-Christ, on doit croire fermement comme vérité de foi catholique en l'unicité de l'Église fondée par le Christ. Tout comme il existe un seul Christ, il n'a qu'un seul Corps, une seule Épouse : une « seule et unique Église catholique et apostolique ». De plus, les promesses du Seigneur de ne jamais abandonner son Église (cf. Mt 16,18 ; 28, 20) et de la guider par son Esprit (cf. Jn 16,13) impliquent, selon la foi catholique, que l'unicité et l'unité, comme tout ce qui appartient à l'intégrité de l'Église, ne feront jamais défaut.

Les fidèles sont tenus de professer qu'il existe une continuité historique — fondée sur la succession apostolique — entre l'Église instituée par le Christ et l'Église catholique : « C'est là l'unique Église du Christ [...] que notre sauveur, après sa résurrection, remit à Pierre pour qu'il en soit le pasteur (cf. Jn 21,17), qu'il lui confia, à lui et aux autres apôtres, pour la répandre et la diriger (cf. Mt 28,18ss.), et dont il a fait pour toujours la « colonne et le fondement de la vérité » (1 Tm 3,15).

 Cette Église comme société constituée et organisée en ce monde, c'est dans l'Église catholique qu'elle se trouve [subsistit in], gouvernée par le successeur de Pierre et les Évêques qui sont en communion avec lui. Par l'expression subsistit in, le Concile Vatican II a voulu proclamer deux affirmations doctrinales : d'une part, que malgré les divisions entre chrétiens, l'Église du Christ continue à exister en plénitude dans la seule Église catholique ; d'autre part, « que des éléments nombreux de sanctification et de vérité subsistent hors de ses structures », c'est-à-dire dans les Églises et communautés ecclésiales qui ne sont pas encore en pleine communion avec l'Église catholique. Mais il faut affirmer de ces dernières que leur « force dérive de la plénitude de grâce et de vérité qui a été confiée à l'Église catholique ».

Il existe donc une unique Église du Christ, qui subsiste dans l'Église catholique, gouvernée par le successeur de Pierre et les Évêques en communion avec lui. Les Églises qui, quoique sans communion parfaite avec l'Église catholique, lui restent cependant unies par des liens très étroits comme la succession apostolique et l'Eucharistie valide, sont de véritables Églises particulières. Par conséquent, l'Église du Christ est présente et agissante dans ces Églises, malgré l'absence de la pleine communion avec l'Église catholique, provoquée par leur non-acceptation de la doctrine catholique du Primat, que l'Évêque de Rome, d'une façon objective, possède et exerce sur toute l'Église conformément à la volonté divine.

En revanche, les communautés ecclésiales qui n'ont pas conservé l'épiscopat valide et la substance authentique et intégrale du mystère eucharistique, ne sont pas des Églises au sens propre ; toutefois, les baptisés de ces communautés sont incorporés au Christ par le baptême et se trouvent donc dans une certaine communion bien qu'imparfaite avec l'Église. Le baptême en effet tend en soi à l'acquisition de la plénitude de la vie du Christ, par la totale profession de foi, l'Eucharistie et la pleine communion dans l'Église.

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