Dans le numéro précédent de Vers Demain, nous avons voulu faire ressortir l’importance pour tous ceux qui se disent catholiques, ou à tout le moins chrétiens, de travailler pour l’établissement de la justice, pour que la volonté de Dieu s’accomplisse non pas seulement au Ciel, mais sur la terre aussi, comme nous le répétons si souvent dans la prière du « Notre Père ». Nous avions cité dans ce numéro l’enseignement de l’Église sur la justice sociale qui dit, entre autres, que les biens de la terre ont été créé pour tous les êtres humains, et que tous devraient avoir accès au moins au nécessaire pour vivre. Comme le fait remarquer le Père Henri Boulad, « on parle de liberté, mais est-ce que je peux être libre si je n’ai pas de quoi manger ? »
Dans son encyclique sur le développement des peuples, le pape Paul VI disait que « ceux qui sont animés d’une vraie charité sont ingénieux à découvrir les causes de la misère, à trouver les moyens de la combattre, à la vaincre résolument. » C’est précisément cette « vraie charité » qui anime les apôtres de Vers Demain, qui ont découvert, à la suite de Douglas et de Louis Even, la cause de la pauvreté dans le monde — le système financier actuel où tout l’argent est créé sous forme de dettes, ont trouvé les moyens de la combattre — par les propositions financières du Crédit Social, ou de la démocratie économique.
C’est une cause qui vaut la peine d’y consacrer toute sa vie, comme l’a fait M. Gérard Migneault, et comme le fait depuis 7 mois le professeur Jean Lare du Togo.
Si une certaine catégorie de gens pensent que la religion n’a pas besoin s’occuper de justice, il existe une autre catégorie de gens qui professent une opinion encore plus absurde, à savoir que pour obtenir la justice et corriger le système financier actuel, on n’a pas besoin de Dieu, de religion, ou de toute forme d’assistance spirituelle. Penser changer le système tout en ignorant Dieu, ou même pire, en se moquant de Ses lois, est de l’aveuglement et de la pure folie. C’est eux que ce numéro de Vers Demain cherche à convaincre qu’ils font fausse route en mettant Dieu de côté.
Tout d’abord, ces gens-là n’ont même pas compris que, comme le dit Geoffrey Dobbs dans la première leçon de notre session sur la Démocratie Économique, qu’avant d’être une réforme monétaire, le Crédit Social est une question de confiance mutuelle entre chaque citoyen, qui atteint son niveau maximum lorsque le christianisme est appliqué et vécu, lorsque les gens respectent les Dix commandements de Dieu. Comme l’a dit l’abbé Coulon, qui a assisté à notre session d’étude, « le Crédit Social n’est qu’un moyen, la fin est le salut des âmes », et que nous face à un combat spirituel, puisque ce sont des forces sataniques qui sont en arrière du système financier actuel.
Saint Alphonse de Liguori déclarait :
« Celui qui prie se sauve certainement ; celui qui ne prie pas se damne certainement. Tous les élus du ciel se sont sauvés par la prière. Tous les damnés se sont perdus pour n’avoir pas prié. »
Et la prière recommandée entre toutes, c’est le Rosaire. Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus déclarait :
« Par le Rosaire, on peut tout obtenir. Selon une gracieuse comparaison, c’est une longue chaîne qui relie le Ciel et la terre : une des extrémités est entre nos mains et l’autre dans celles de la Sainte Vierge. »
Toutes nos actions, bonnes ou mauvaises, ont des conséquences sur le reste de la société, et Dieu a besoin d’âmes victimes pour faire réparation pour tant de péchés commis, comme par exemple le grave crime de l’avortement, le meurtre de millions d’enfants innocents. Une de ces âmes victimes qui gagnent à être connues est Mère Yvonne-Aimée de Jésus, qui a répandu la dévotion à Jésus, Roi d’Amour. En conclusion, dans notre combat pour la justice, mettons Dieu en premier, car comme Il le dit lui-même, « Sans Moi, vous ne pouvez rien faire. » (Jean 15, 5.)
Bonne lecture !