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Où frapper ?

le mardi, 15 août 1944. Dans Éditorial

Une main barbare et forte écrase la province de Québec. La finance a des griffes qui nous atteignent partout. Dans les mines, les industries, les pouvoirs électriques, les fermes, les forêts.

La même finance tient aussi tous les gouvernements dans le creux de sa main.

Quelle est la solution pour libérer la province de cette main cruelle qui pèse sur nous ?

Allons-nous rogner les griffes l'une après l'autre ? Pendant que nous rognerons les dernières, les premières repousseront.

Passerons-nous nos industries, nos fermes au gouvernement ? Mais il est lui-même le plus grand esclave de la finance.

La véritable solution c'est le Crédit Social. Il tranchera la main barbare. C'est pourquoi les créditistes veulent donner une hache "Vers Demain" à tous les électeurs.

Cette main, la finance, est alimentée par la banque qui con­trôle le volume de l'argent.

Couper la main, c'est enlever à la banque le contrôle du volu­me d'argent en circulation.

Par le Crédit Social, le gouvernement met l'argent au niveau de la production. Il distribue gratuitement au peuple un divi­dende. Le peuple, muni d'un dividende en plus de son salaire, fi­nancera facilement les producteurs par ses achats.

Le dividende fait l'argent nouveau commencer dans les mai­sons. C'est donc dans les maisons que l'argent commence à pas­ser des ordres à la production. La production travaille pour les familles elles-mêmes, grâce au dividende.

Les consommateurs vivront avec liberté. Les producteurs produiront avec liberté.

Le gouvernement administrera en toute liberté.

Pas de dette, pas d'intérêt, pas de taxes onéreuses, mais un dividende grossissant à mesure que la production grossit plus vite que le travail.

Gabriel LACASSE

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