Nous vivons dans des temps exceptionnels, dans des circonstances jamais vues auparavant dans l’histoire, suite à la pandémie du coronavirus. Les gens vivent dans l’inquiétude, ne sachant pas ce que l’avenir nous réserve : aurons-nous encore un emploi ? Y aura-t-il une seconde vague du virus encore plus virulente cet automne ? Ou bien, on se pose cette question toute simple : pourrons-nous retourner à une vie normale, comme elle était avant l’arrivée de la COVID-19 ? Rien n’est moins sûr.
Plusieurs observateurs se posent tout de même des questions sur les mesures de contrôle mises en œuvre à la suite de l’apparition de la COVID-19. Il semblerait pour beaucoup que les mesures prises ne visent pas en premier la santé des gens, mais ont plutôt comme but de favoriser l’émergence d’un « nouvel ordre mondial » :
« Nous avons des raisons de croire qu’il existe des pouvoirs fort intéressés à créer la panique parmi la population dans le seul but d’imposer de façon permanente des formes de limitation inacceptables de la liberté, de contrôle des personnes, de suivi de leurs mouvements. Ces formes de limitations liberticides sont un prélude inquiétant à la création d’un gouvernement mondial hors de tout contrôle. »
Cette panique est apparue lorsque l’OMS a déclaré la pandémie officielle, avec des prévisions de décès surévaluées, qui ont amené dans les heures qui ont suivi le confinement de pratiquement la moitié de la planète.
Nous vivons dans un état d’urgence sanitaire car les gouvernements nous disent qu’ils sont en guerre contre le coronavirus. Mais nous devons aussi réaliser que nous sommes tous les participants d’une guerre spirituelle où le salut des âmes est en jeu.
Malgré tout ce qui arrive d’inquiétant dans le monde aujourd’hui, nous devons garder l’espérance et persévérer dans la foi en Jésus, dans son Église et son enseignement, car Jésus a promis qu’il ne nous abandonnera jamais. Nous n’avons qu’à lui demander son aide, par la prière et les sacrements : Dieu demeure éternellement fidèle, c’est plutôt nous qui sommes infidèles à son Alliance.
L’Église et le monde doivent passer par une purification. On peut lire dans le Catéchisme de l’Église catholique, au n. 677 : « L’Église n’entrera dans la gloire du Royaume qu’à travers cette ultime Pâque où elle suivra son Seigneur dans sa mort et sa Résurrection. » Mais si nous nous tenons avec Jésus et sa sainte Mère, nous n’avons aucune raison d’avoir peur.
Le confinement imposé aux nations signifie pour les personnes dans les pays en développement (qui ne reçoivent bien sûr aucune aide de leurs gouvernements) la perte de tout revenu, ce qui revient à dire la mort à brève échéance. Eux aussi ont une âme à sauver, mais avant de leur parler de choses spirituelles, la priorité est de s’assurer qu’ils ne crèvent pas de faim. Et cette misère ne se limite pas aux pays sous-développés, mais aussi dans les pays plus riches, où des millions d’emplois sont en train de disparaître suite à la pandémie.
C’est là qu’on voit toute l’importance d’une réforme monétaire pour garantir la sécurité économique à chaque personne. Cette réforme, appelée Démocratie Économique ou Crédit Social est, comme le dit Mgr Madega du Gabon, « vitale pour l’humanité, pas seulement parce qu’elle satisfait d’abord le ventre et ensuite la pensée, mais aussi parce que son absence est source de perdition de beaucoup d’âmes. » L’argent doit être ramené à son rôle qui est d’être un symbole représentant les produits, et distribué à tous sous forme de dividendes.
Demandons à la Vierge Marie de « chasser le dragon infernal des esprits et des institutions et d’orienter nos activités vers l’établissement d’un ordre terrestre dans lequel l’état de grâce soit rendu facile à tous les hommes. »