Cette fois-ci encore, comme dans tous les numéros de Vers Demain, vous pourrez trouver une grande variété d'articles sur tous les sujets d'actualité, et surtout sur l
a question économique, qui est la préoccupation quotidienne d'à peu près tous les citoyens. Par exemple, rappeler quel est le but de l'économie, qui est tout simple — produire les biens et services dont les gens ont besoin, et s'assurer que ces biens rejoignent les personnes qui en ont besoin (voir page 4). Malheureusement, il arrive souvent que ce qu'on considère comme des dogmes économiques ne correspondent pas du tout à la réalité, et produisent même un effet contraire à ce qui est visé. Par exemple, un de ces faux dogmes est qu'il faut combattre l'inflation par la hausse des taux d'intérêt, alors que de plus en plus de gens réalisent que ce sont précisément la hausse des taux d'intérêt qui fait augmenter les prix et le coût de la vie — on n'a qu'à penser aux paiements à faire sur les hypothèques.
Ce que Vers Demain vise par la Démocratie économique, c'est une civilisation d'hommes libérés financièrement (voir page 8). Si une suffisance de biens matériels ne rend pas nécessairement l'homme vertueux, l'absence de biens matériels rend la pratique de toute vertu impossible. Les produits existent, c'est seulement l'argent, le moyen de se les procurer, qui manque.
Et quand l'argent manque, à défaut de corriger le système financier, la seule solution qui reste pour beaucoup de jeunes, spécialement en Afrique, est de s'exiler dans des pays plus riches, en espérant y trouver un avenir meilleur, alors que plusieurs d'entre eux meurent en route sur la mer avant d'y arriver. C'est ce que les évêques d'Afrique centrale dénoncent, et réalisent que la cause de cet émigration des jeunes est essentiellement économique (voir page 11), et c'est pour cela qu'ils ont invité l'Institut Louis Even dans leur colloque, pour y expliquer la Démocratie économique (voir page 13).
Pour obtenir ce changement du système financier, il faut l'éducation du peuple sur la question monétaire, comme le rappelait Mgr Benjamin Almoneda des Philippines, décédé récemment (voir page 24). Il faut que tous comprennent que tout l'argent qui existe a son origine d'un prêt des banques commerciales, et doit nécessairement retourner à la banque grossi d'un intérêt. En d'autres mots, si personne n'empruntait des banques, il n'y aurait pas du tout d'argent en circulation. Cela donne à la population le choix entre s'endetter ou bien crever de faim, deux choix inacceptables.
Pour que la Démocratie économique devienne réalité, il faut une véritable démocratie politique, c'est-à-dire que les citoyens puissent obtenir des résultats de leurs représentants élus, pour que ceux-ci ne cèdent plus aux pressions des financiers, mais servent plutôt les intérêts du peuple. Cela s'obtiendra par l'éducation du peuple, pour former une opinion publique assez puissante pour que la population se fasse écouter par ses représentants élus.
Tout le monde se rend compte que les temps actuels sont inquiétants, non seulement du point de vue économique, mais aussi moral, et on peut y ajouter les risques de guerre mondiale, mais la Vierge Marie nous rappelle que pour obtenir la paix, il faut prier le Rosaire, pour éviter aussi de grands châtiments (voir page 21).
Aujourd'hui, bien des gens qui se disent intelligents déclarent que croire en Dieu est incompatible avec la science. Pourtant, un des plus grands génies de tous les temps, Blaise Pascal, pense exactement le contraire, comme l'explique le pape François dans sa lettre apostolique pour le 400ème anniversaire de naissance de ce grand savant, philosophe et mathématicien français (voir page 16).
Dieu ne nous laisse pas sans moyens pour affronter les difficultés actuelles. L'Église nous offre les sacrements, surtout la sainte Messe (voir page 25) à laquelle, si on comprenait vraiment ce qui s'y passe, on ferait un effort pour y participer non seulement tous les dimanches, mais aussi tous les jours si possible.
Et pour terminer, un autre témoignage qui montre que Dieu et Sa sainte Mère, la Vierge Marie, ne nous abandonnent pas, c'est l'histoire extraordinaire de l'image de Notre-Dame du Bon Conseil au sanctuaire de Genazzano, en Italie (voir page 30). L'image en page couverture de ce numéro de Vers Demain est d'ailleurs une version plus récente d'un artiste inspirée de l'image originale de 1467. Nous avons tous besoins des conseils de Dieu et de Marie, qui nous dit, comme elle l'a dit aux serviteurs aux noces de Cana : « Faites tout ce qu'il vous dira » (Jean 2, 5). Bonne lecture !
