Si, en 1954, le Canada n'a pas un régime créditiste, tous les citoyens seront changés en bêtes.
Vous ne le croyez pas ? Mais, réfléchissez un peu.
Votre cheval, dans votre étable, comment vit-il ? Il mange à sa faim, d'abord. Puis, il a un bon lit de paille pour se reposer et récupérer. Il est bien brossé, bien peigné. Le bien-être physique complet. Mais, votre cheval est retenu par un câble. Il jouit de la sécurité, mais ne jouit pas de la liberté. Après tout, votre cheval n'est qu'une bête. Il a été créé pour vous servir, vous l'homme, le roi de la création. D'ailleurs, votre cheval n'est pas une personne. Il n'a donc pas d'âme et par conséquent n'a pas besoin de liberté.
Ce n'est pas tout à fait un cheval que nous voyons sur l'image gauche, en haut. C'est un homme, semble-t-il, un citoyen de 1954. Il a du pain à manger, comme le cheval a du foin. Il est bien astiqué, comme le cheval aussi. Et tout comme le cheval, le citoyen est attaché. Pas de liberté. Pourtant, le citoyen n'est pas un cheval. Il est un homme créé avec une âme libre pour aimer Dieu. Aimer, par sa volonté, libre, autrement ce ne serait pas aimer.
Homme créé libre, mais enchaîné par d'autres hommes. C'est l'homme-cheval de la C.C.F., du communisme ou du planisme.
À droite, en haut, le citoyen créditiste. Il est debout, libre de marcher à son choix. Les rayons de la liberté émanent de sa personne, car cet homme est vraiment une personne et non une bête.
L'animal qui est en lui est servi dans ses besoins par la sécurité garantie par le dividende du Crédit Social.
L'âme qui l'anime, image de Dieu, trouve son épanouissement, sa vie, dans la noble et radieuse liberté garantie par le dividende sans condition du Crédit Social.
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1934 ne reviendra plus avec ses misères. Tous les peuples, tous les réformateurs réclament la sécurité. Il faut que nous l'ayons.
Mais, viendra-t-elle avec une chaîne pour un homme changé en bête, ou viendra-t-elle sans conditions pour une personne libre ? La réponse est à vous, citoyens.