Quelle différence y a-t-il entre Libéral, Union Nationale et Bloc Populaire ?
Le Libéral dit : Je veux rester au pouvoir.
L'Union Nationale : Je veux retourner au pouvoir.
Le Bloc Populaire : Je veux arriver au pouvoir.
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Lequel des trois émeut la finance ? — Ni l'un ni l'autre.
Lequel des trois veut réellement un peuple libre ? — Ni l'un ni l'autre.
Lequel des trois se donne la peine de faire l'éducation avant le vote ? — Ni l'un ni l'autre.
Lequel veut mener le peuple par le bout du nez ? — Tous les trois.
Lequel ne voit la prospérité que dans un peuple bien attelé ? —Tous les trois.
Lequel a peur du dividende qui ferait des hommes libres ? —Tous les trois.
À quoi pense-t-on quand on entend le mot Libéral ? — Au fromage politique.
Et quand on parle de l'Union Nationale ? — À la trahison politique.
Et quand on connaît le Bloc Populaire — À l'hypocrisie politique.
N'y a-t-il pas un autre parti qui s'appelle C.C.F. ? — Oui, c'est l'accélérateur proposé pour la machine actuelle qui mène vers l'enrégimentation, la bureaucratie, le socialisme d'État.
Quel parti politique veut réellement une économie nouvelle ? — Aucun.
Lequel veut distribuer l'abondance ? — Aucun.
Lequel est réellement opposé aux guerres périodiques ? — Aucun.
Le Bloc Populaire, comme les autres, est pour la guerre, sans le savoir parce qu'il est ignorant. Tout parti fidèle au système financier actuel est pour la guerre, puisqu'il respecte un régime financier qui mène infailliblement des guerres aux crises, des crises aux guerres.
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Seul, le Crédit Social tient la formule de l'économie nouvelle.
Seule, l'Union Créditiste des Électeurs est une formule politique nouvelle, qui place l'électeur lui-même sur la scène politique.
Les partis sont pour les politiciens. L'Union Créditiste des Électeurs est pour les électeurs. Et dans l'Union Créditiste des Électeurs, c'est le dévouement constant et désintéressé qui met les hommes en avant.
Voyez la belle équipe des candidats de l'Union Créditiste des Électeurs. Rien de semblable dans aucun parti politique.
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M. Grégoire disait au Palais Montcalm le 2 juillet :
"A-t-on assez entendu les partis politiques se lancer des insultes, au lieu d'éclairer les électeurs ? Les rouges appellent les bleus menteurs, voleurs, traîtres. Les bleus appellent les rouges traîtres, voleurs, menteurs. Ils ont sans doute raison tous les deux !" (Illustré ci-dessous par Laurent Bédard.)