À la suite d'une grande assemblée politique, récemment, à Sherbrooke, des créditistes entourèrent le principal orateur et se permirent de lui poser des questions auxquelles l'orateur se prêta courtoisement.
Lorsque vint le sujet du dividende, l'orateur déclara ne pas en admettre le principe. Rien de gratuit ! insista-t-il.
Ce qui fit naître la question suivante de la part de M. Maurice Pagé :
"Comment, après avoir donné gratuitement tant de choses dispendieuses, pendant la guerre, aux Allemands, aux Italiens, aux Japonais, et aux poissons de tous les océans, nous ne pourrons rien donner gratuitement aux familles du Canada ?"