La guerre durera, quel qu'en soit le prix, jusqu'à ce qu'il ne soit plus possible à personne de rien faire sans une licence spéciale.
C'est la remarque du Social Crediter du 17 octobre. "La similitude des restrictions placées par les Allemands sur les activités de construction en France occupée et de celles placées en Angleterre par le Ministre des Travaux et de la Planification, fournissent une preuve de plus, s'il en est besoin, de la direction centrale de la guerre mondiale, préparant la direction centrale de la "paix" du monde."
Qu'il y ait rareté ou abondance, il faut, pour le pouvoir occulte, que le monde soit soumis à des contrôleurs qui octroient, refusent, mesurent le droit de vivre.
La guerre est une méthode incomparable pour avancer la cause de la direction centrale de l'humanité. C'est le règne de la censure, c'est-à-dire du mensonge forcé. Puis c'est le règne des décrets-lois : pour la défense de la liberté, des mesures de guerre vous forcent à avaler des serpents qui se chargent de tuer pour longtemps tous les germes de liberté. Et lorsqu'il faudra parapher la fin des hostilités, sous prétexte d'empêcher le retour de la guerre, on soumettra le monde à une finance internationale opérant par l'intermédiaire d'un gouvernement international flanqué d'une armée-police internationale.
La guerre finira lorsque le théâtre sera prêt ou sera jugé prêt pour l'enrégimentation civile permanente des hommes et la réglementation de leur vie par une junte centrale.
À moins que les amants de la liberté se raidissent et s'organisent à temps pour conserver au monde un reste d'atmosphère digne de la personne humaine.
