Dans son livre Pour un Ordre Personnaliste, François Hertel écrit :
"Une équivoque disparaît : celle qui nous montre les politiques comme indépendants, alors que de fait ils sont captifs des puissances d'argent... Tout ce que nous venons de dire est absolument irréalisable sans une réforme de la mentalité qui replacerait l'argent à sa juste place, comme moyen d'échange. Tant que la force argent, valeur abstraite et inhumaine, ne sera pas détrônée, il ne saurait s'établir un régime vraiment humain, véritablement réaliste".
Ces remarques sont livrées à la méditation des chefs, lieutenants et fervents des partis politiques ou des groupes de réforme qui veulent établir un régime vraiment humain, vraiment réaliste. Par où doivent-ils commencer ? Par des règlements pour les hommes ou par des règlements pour l'argent ? S'ils veulent se libérer eux-mêmes et libérer les autres, par quoi vont-ils commencer ? Pourquoi pas par le Crédit Social qui accomplirait exactement ce replacement de l'argent dans sa fonction ?