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Nouveau déni de la mission des parents

le samedi, 01 janvier 2022. Dans Famille

Viendra-t-il enfin, bientôt, le jour où nos élus du Canada et leurs acolytes comprendront que devenir parents ne se limite pas à mettre des enfants au monde et, peu après, à les confier à un Centre de la petite enfance ?

Voilà le questionnement qui m'a monté au cœur et à l'esprit en lisant sur Internet, le 15 novembre 2021, le contenu du discours de M. Justin Trudeau, paru sous le titre : Services de gardes d'enfants à 10 $ par jour pour les familles de l'Alberta.

L'exposé de M. Trudeau, exprimé en terre albertaine, mais qui prônait pour l'ensemble de la population canadienne la nécessité pour les parents d'abandonner le soin et l'éducation de leurs enfants à des personnes de l'extérieur dès leur première enfance (0 à 6 ans), m'a profondément indignée. Qu'il me suffise de résumer brièvement, ce que je retiens de ce discours :

« Parents, sachez-le bien : assurer le meilleur départ dans la vie de vos enfants vous commande de le confier à un service de garde éducatif. Cela vous permettra — hommes et femmes en grand nombre — de réintégrer le monde du travail salarié. En fin de compte, cela aura pour effet d'aider à la croissance économique du Canada. »

Des paroles agréables à entendre ? Pas pour moi, fondatrice du Centre international de recherche et d'éducation familiale (CIREF), et sa directrice depuis plus de deux décennies. Elles m'invitent plutôt à exprimer haut et fort : Quel grave déni de la famille traditionnelle  ! Et quels graves enjeux pour la santé mentale de nos enfants et de nos jeunes  !

Oui, en ces temps particuliers où les familles devraient être solidement appuyées par des agents formateurs des parents dans la mission qui leur est confiée et non être remplacées par autres personnes. Monsieur Trudeau, son gouvernement et ses fonctionnaires jouent le jeu de la cabale internationale qui dissémine diverses philosophies anti-famille.

Personnellement, j'ai hâte qu'adviennent des jours meilleurs où nos élu(e)s auront intériorisé en vérité le concept que la petite enfance de 0 à 6 ans est un temps précieux où tout enfant est appelé à se structurer dans un contexte familial de développement intégral. Sans doute, y découvriraient-ils/elles son besoin et son droit de connaître et de jouir de son milieu familial, et aussi d'apprendre à poser des bases solides à la construction de sa personne avec l'aide de ses parents.

Instaurer un régime universel de garderies ne serait-il pas répéter pour l'ensemble des petits Canadiens, la grave erreur faite hier dans l'éducation en pensionnat des enfants autochtones  ? En privant nos enfants de la vie familiale, nous les marquerons négativement sur le plan affectif et social, et cela pour toujours.

Je tiens à évoquer la réponse percutante donnée, le 15 mars 1997, par le regretté Pierre Bourgault à Madame Anne-Marie Dussault qui l'interrogeait à Télé-Québec au sujet de la maternelle à plein temps pour les enfants de 5 ans. Avec conviction, il affirmait :

«  C'est une erreur que les parents abandonnent leurs enfants  ! C'est une proposition faite sur mesure pour les parents, mais pas pour les enfants. Ce n'est pas bon pour le développement de leur affectivité.  »

Voilà ce que je crois bon d'exprimer pour que viennent des jours meilleurs pour tous les enfants du monde, qui ont droit à une véritable enfance dans une véritable famille.

Solange Lefebvre-Pageau, inf. M. Sc.

Fondatrice et directrice

Centre international de recherche et d'éducation familiale

ciref.ca


« La bataille finale portera sur la famille »

Au cours d'un entretien accordé à « La Voce di Padre Pio » en mars 2008, le cardinal Carlo Caffarra (1938-2017), archevêque de Bologne en Italie de 2003 à 2015, que lorsque le pape Jean-Paul II lui fonda l'Institut Pontifical pour les Études sur le Mariage et la Famille et lui en confia la direction, il écrivit une lettre à Sœur Lucie dos Santos, la dernière survivante des trois voyants des apparitions de Notre-Dame à Fatima au Portugal en 1917, par le truchement de son évêque. « À ma grande surprise, dit-il, je recevais à peine quelques jours plus tard une lettre autographe de Sœur Lucie. Il y était écrit :

« La bataille finale entre le Seigneur et le règne de Satan portera sur le mariage et la famille. N'ayez pas peur, ajoutait-elle, car tous ceux qui travailleront pour le caractère sacré du mariage et de la famille, seront toujours combattus et contrariés de toutes les manières, parce que c'est l'enjeu décisif. ». Et puis, en conclusion, elle écrivait : « Cependant, Notre-Dame lui a déjà écrasé la tête ».

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