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Non aux écoles laïques au Québec !

Alain Pilote le samedi, 01 mai 1999. Dans Éducation

Le rapport Proulx propose l'abolition des cours de religion catholique

Au nom des minorités, les droits de la majorité catholique sont bafoués

Le gouvernement veut détruire et renier 300 ans d'enseignement catholique

par Alain Pilote

Le 31 mars dernier, un comité de 8 membres, présidé par l'ex-journaliste Jean-Pierre Proulx, chargé en octobre 1997 par le gouvernement du Parti Québécois d'étudier la place de la religion à l'école, remettait au gouvernement un rapport de 280 pages intitulé « Laïcité et religions, perspective nouvelle pour l'école québécoise », qui recommande que l'école québécoise devienne laïque et qu'elle abandonne l'enseignement religieux catholique ou protestant au profit d'un enseignement culturel des religions, obligatoire pour tous. Le ministre québécois de l'Éducation, François Legault, a annoncé que la population et les groupes concernés seraient consultés en commission parlementaire, et qu'une décision finale serait prise en 2001.

Renier 300 ans d'histoire

Comme le reconnaît lui-même le comité Proulx, une telle réforme constituerait toute une « rupture » avec tout ce qui s'est fait jusqu'ici en éducation au Québec. En fait, pour qui connaît l'histoire de la province de Québec, c'est plus qu'une rupture, c'est renier notre passé et tous les sacrifices que nos ancêtres ont fait pour nous léguer la foi et des écoles catholiques.

L'objectif avoué des premiers arrivants français dans la province de Québec, il y a plus de 300 ans, était d'y établir une civilisation catholique, c'était la raison fondamentale de l'établissement d'une colonie française sur le continent nord-américain. La plupart de ces fondateurs sont même devenus des saints : Marguerite Bourgeoys (qui ouvrit la première école à Montréal, alors appelé Ville-Marie), Marie de l'Incarnation, Mgr de Laval, etc. Malgré que le pouvoir soit passé sous contrôle britannique en 1759, l'Angleterre accorda en 1774 aux catholiques du Québec (par l'Acte de Québec) le droit constitutionnel à des écoles catholiques. Ce droit fut confirmé de nouveau lors de la création du Canada en 1867, par l'enchâssement de l'article 93 dans la Constitution du nouveau pays. Pendant des siècles, les religieux et religieuses ont pu ainsi se dévouer bénévolement pour l'éducation de la population du Québec, et former des chrétiens à la foi solide. Pour les ennemis de la foi, une telle situation était intolérable.

La création du Ministère de l'Éducation

Une première brèche est survenue en 1964 avec la création du Ministère de l'Éducation au Québec, alors que les écoles furent enlevées aux religieux et cédées au gouvernement. L'enseignement religieux fut encore « toléré » dans les écoles, mais c'était le gouvernement, et non plus exclusivement les évêques, qui décidait du contenu de l'enseignement. Le contenu catholique devint donc de moins en moins spécifique, et de plus en plus « dilué », avec les résultats que l'on connaît aujourd'hui : l'ignorance religieuse, et comme conséquence logique, la chute dramatique de la pratique religieuse (de 90% à 15% en moins d'une génération).

Même si les Québécois ne pratiquent plus, l'immense majorité tient tout de même au maintien de l'enseignement de la religion, car on n'efface pas en quelques années de la mémoire collective 300 ans d'enseignement religieux, pour lequel nos ancêtres se sont battus avec ténacité. Ayant le choix entre l'enseignement religieux et l'enseignement moral, plus de 80% des élèves fréquentent actuellement l'enseignement religieux.

Après cette dégringolade de la pratique religieuse, il fut alors facile pour les sans-Dieu d'obtenir à la fin de 1997 l'abrogation de l'article 93 de la Constitution (qui garantissait l'existence d'écoles catholiques et protestantes au Québec), sous prétexte qu'il ne correspondait plus à la situation actuelle. Dorénavant, les commissions scolaires sont linguistiques au lieu de confessionnelles  ; en fait, il est même illégal actuellement selon la loi d'enseigner la religion catholique à l'école, car cela irait contre la liberté de conscience et de religion  ! Dieu est donc devenu «  hors-la-loi  ».

Dieu hors-la-loi

Le rapport Proulx explique ainsi comment Dieu, l'Auteur des Dix Commandements, base de toute loi, est devenu «  hors-la-loi » dans les écoles, selon les lois humaines  : «  La Cour d'appel de l'Ontario a statué qu'un enseignement religieux confessionnel à l'école publique était contraire à l'article 2 de la Charte canadienne même s'il y avait dispense, car une telle dispense 1) oblige l'enfant ou ses parents à manifester leurs croyances ou leur absence de croyance, ce que l'État ne peut imposer à personne ; 2) a pour effet de marginaliser les enfants qui la demandent. Il n'y a pas eu appel de la décision en Cour suprême. »

Si des cours de religion catholique sont encore donnés dans les écoles publiques au Québec, c'est que le gouvernement québécois se sert de la clause dérogatoire ou «  nonobstant  », aussi prévue dans la Charte canadienne des droits et libertés, qui permet à une province d'aller à l'encontre de la liberté de religion ou d'expression. (C'est cette clause dont le Québec s'est servi pour imposer l'affichage unilingue français, qui va à l'encontre de la liberté d'expression.)

L'enseignement religieux catholique ne tient donc présentement qu'à un fil, puisqu'il est «  toléré  » uniquement grâce au bon vouloir du gouvernement québécois, qui entend prolonger cette dérogation jusqu'en juillet 2001, pour permettre un débat sur le rapport Proulx et la place de la religion à l'école. Les groupes en faveur de la laïcité complète, comme la CEQ (Centrale des Enseignants du Québec), pressent le gouvernement d'avoir le «  courage de ne pas céder aux pressions des milieux catholiques », d'appliquer les recommandations du rapport, et de ne pas renouveler ce «  privilège  » accordé aux catholiques.

Retirer les droits aux catholiques

Paradoxalement, le rapport Proulx rapporte que même si la recommandation d'une école laïque donnant des cours d'histoire culturelle des religions « garantit la pleine égalité des élèves comme leur liberté de conscience et de religion, elle pose cependant une difficulté à l'égard de l'article 41 de la Charte québécoise des droits et libertés » (qui dit) : « Les parents ou les personnes qui en tiennent lieu ont le droit d'exiger que, dans les établissements d'enseignement publics, leurs enfants reçoivent un enseignement religieux ou moral conforme à leurs convictions, dans le cadre des programmes prévus par la loi ».

M. Proulx recommande donc au gouvernement de reformuler l'article 41 pour qu'il ne donne plus ce droit aux parents : « Plutôt que de reconnaître aux parents et tuteurs le droit d'exiger que, dans les établissements publics,leurs enfants reçoivent un enseignement religieux conforme à leurs convictions, il garantirait alors "le droit des parents d'assurer l'éducation de leurs enfants conformément à leurs convictions religieuses ou philosophiques". Dès lors, comme en droit international, il s'agirait alors seulement d'un droit pour les parents d'envoyer leurs enfants dans une école privée ».

Dans son apparente « générosité », le gouvernement tolérerait donc l'existence d'écoles catholiques privées, mais pour que leurs enfants fréquentent de telles écoles, les parents devraient débourser quelques milliers de dollars de plus par année. (Un élève coûte plus de 4 500 dollars par année au Ministère de l'Éducation, et les écoles privées ne reçoivent du gouvernement qu'une infime partie de ce montant.)

L'abolition de l'enseignement religieux

Une fois disparues les « contraintes » de l'article 93, on devine facilement que l'étape suivante de ceux qui sont allergiques à la religion catholique soit l'élimination pure et simple de l'enseignement religieux catholique (ou du peu qu'il en reste) dans les écoles. Le rapport Proulx recommande exactement ce que le gouvernement du Parti Québécois, la CEQ et le Mouvement Laïc Québécois voulaient entendre : l'abandon des cours de religion comme on les connaît au primaire et au secondaire, et leur remplacement par « un enseignement culturel neutre des religions et des valeurs séculières », le remplacement des écoles confessionnelles par l'école neutre.

Dans son rapport, M. Proulx reconnaît qu'une majorité de parents veulent que leurs enfants continuent à recevoir un enseignement dans leur religion. Alors, pour faire avaler la pilule, il ajoute que les communautés qui le souhaitent pourraient utiliser les locaux des écoles, après les heures de classe, pour enseigner une religion de leur choix. Mais en pratique, ils sont rares les enfants qui souhaitent rester en classe après l'école ! En France, par exemple, les écoliers ont congé le mercredi après-midi, pour permettre à ceux qui le désirent d'assister à la « catéchèse ». Dans les faits, ce sont moins de 20% des enfants qui y vont. Et en plus, c'est donner à la religion un statut de deuxième classe, moins important que les autres matières scolaires.

Enseigner « toutes les religions »

Pour ceux qui l'accuseraient de vouloir « sortir la religion des écoles », M. Proulx a une réponse très astucieuse : loin de vouloir sortir la religion des écoles, dit-il, il veut au contraire que toutes les religions y soient enseignées... puisqu'il s'agit de mettre sur pied un enseignement obligatoire de l'histoire des religions, qui permettrait de créer, selon lui, un climat de tolérance.

Même dans certains quartiers de Montréal, où plusieurs religions se côtoient, une telle solution ne serait pas acceptable, car les écoles de Montréal ont été fondées par l'Église catholique. Mais, pire encore, pourquoi imposer une telle solution à la grandeur de la province, dans des régions où plus de 90% des élèves sont catholiques ? Pourquoi, au nom du respect des minorités, une vaste majorité de catholiques ne pourraient avoir accès à des écoles catholiques ? Pourquoi vouloir imposer l'école laïque à tous ?.

Pour des élèves qui ne savent déjà pas grand-chose de la religion, enseigner toutes les religions sans distinction ne fera que les mêler davantage. Comme le dit Mgr Pierre Morissette, évêque de Baie-Comeau et président de l'Assemblée des Evêques du Québec, avant d'apprendre toutes les religions, il faut d'abord être « branché » sur une, avoir un certain sens critique, ce que n'ont certainement pas des enfants du primaire.

Et ce n'est pas tout, en plus d'enseigner les différentes religions, le nouveau cours enseignerait aussi les courants de pensée séculière. Nous citons le rapport Proulx : Les courants de pensée séculière, tout autant que les conceptions religieuses, font partie des visions du monde qui se côtoient au sein de notre société. Il est donc essentiel qu'ils fassent partie du programme d'enseignement culturel des religions... les élèves arrivent ainsi à mieux comprendre comment les individus peuvent vivre, s'engager socialement et œuvrer pour le bien de la collectivité, indépendamment de toute référence religieuse. Parmi les courants de pensée séculière qui pourront être étudiés, il faut mentionner l'humanisme, l'existentialisme, le marxisme, le libéralisme et le scientisme athée... » Voilà tout un mélange.

Ignorance religieuse

Durant le carême cette année, l'archidiocèse de Montréal a fait installer un peu partout dans la ville des panneaux publicitaires portant le message « Vos enfants savent-ils pourquoi ils ont congé à Pâques ? » On en est rendu là, plusieurs enfants ne savent même pas que Pâques est la fête de la résurrection de Jésus, et n'ont aucune idée de ce qu'est le Vendredi Saint ou le carême, tout simplement parce que cela ne leur a jamais été enseigné.

C'est que depuis l'abandon du Petit Catéchisme, le Comité catholique du Ministère de l'Éducation est allé au-devant des désirs du Ministère, et il a délaissé à dessein la transmission de la doctrine catholique ( l'adhésion de la foi et l'appartenance à l'Église ») pour un enseignement qui peut convenir à toutes les croyances (« une réponse aux exigences du contexte pluraliste et sécularisé du Québec contemporain »), bref, une coquille vide qui n'a de catholique que l'étiquette.

Plusieurs parents se demandent depuis des années ce qui ne tourne pas rond avec l'enseignement religieux, puisque leurs enfants ne savent pas leurs prières, ni les Dix Commandements, en bref, ne semblent apprendre rien du tout. Nous en savons maintenant la raison : la volonté du Comité catholique de fournir un enseignement « œcuménique » qui peut convenir à n'importe quelle religion ne choque aucune religion. Dans son rapport, Jean-Pierre Proulx fait justement remarquer que cette « adaptation » a entraîné une « dilution de plus en plus grande des objectifs confessionnels » assignés à l'enseignement religieux.

Le sociologue Gary Caldwell avait fait la même constatation dans le rapport des États généraux sur l'éducation, en septembre 1996 :

« Le régime scolaire québécois est en fait confessionnel dans la lettre et laïc dans l'esprit. Au Québec, le terme "catholique" apposé aux écoles n'est en fait que nominal : un élève peut fréquenter ces écoles tout au long de sa formation sans jamais être mis en contact avec les valeurs fondamentales de la religion catholique, et sans connaître un milieu véritablement imprégné de ces valeurs.»

Respecter la volonté des parents

Au lendemain de la publication du rapport Proulx, les évêques du Québec émettaient un premier commentaire officiel, s'opposant à l'abandon de l'enseignement religieux catholique dans les écoles, avant tout parce que cela va contre la volonté des parents. Dans un mémoire présenté devant le comité Proulx, l'Assemblée des évêques avait d'ailleurs défendu le maintien de la confessionnalité scolaire :

« Les conclusions du rapport, qui comportent des idées déjà mises de l'avant par certains groupes au fil des ans, rompent radicalement avec la situation actuelle et notre histoire. Elles amènent les évêques à s'interroger sérieusement sur l'opportunité d'un déplacement aussi important. Au premier chef, nous déplorons que l'on mette de côté le droit des parents de choisir le type d'école qui correspond le mieux à leurs convictions religieuses, ce qui fait partie d'une longue tradition chez nous.

« Le fondement juridique sur lequel repose le choix du rapport nous confine dans une égalité qui s'apparente davantage à de l'uniformité. Nous nous inquiétons également du remplacement systématique de l'enseignement moral et religieux par un enseignement culturel sur la religion. Cela ne tient pas compte des attentes des parents et des élèves qui varient selon les régions du Québec et ne prend pas en considération le fait que l'enseignement religieux est toujours le choix d'une grande majorité de catholiques et d'une portion non négligeable de personnes d'autres religions. Nous invitons toutes les personnes et tous les groupes intéressés à prendre le temps de réfléchir aux enjeux en présence et de faire connaître leur point de vue au gouvernement. Il y va d'une responsabilité sociale de première importance. »

Les parents, premiers éducateurs

C'est là le point essentiel : l'école est là pour respecter la volonté des parents, elle ne doit être que le prolongement de l'enseignement des parents, qui sont de plein droit les premiers éducateurs de leurs enfants, comme le mentionne la “Charte des Droits de la Famille" du Saint-Siège, parue en 1983 :

«Parce qu'ils ont donné la vie à leurs enfants, les parents ont le droit originel, premier et inaliénable de les éduquer ; c'est pourquoi ils doivent être reconnus comme les premiers et principaux éducateurs de leurs enfants... Les droits des parents se trouvent violés quand est imposé par l'État un système obligatoire d'éducation où est exclue toute formation religieuse.»

À ceux qui disent que l'école doit rester neutre et ne doit pas se mêler de religion, il faut répondre que ce n'est pas l'école qui doit avoir le monopole ou le dernier mot en matière d'éducation, puisqu'elle n'existe que pour suppléer aux parents. L'État existe pour aider les parents, et non pas pour prendre leur place. Ce droit naturel des parents d'avoir des écoles en accord avec leurs convictions religieuses est si évident qu'il est même confirmé par l'article 41 de la Charte québécoise des droits et libertés, mentionné plus haut ! La seule façon pour le rapport Proulx de justifier sa réforme est de recommander tout simplement l'abolition de cet article, pour nier ce droit fondamental aux parents !

C'est le principal reproche que font les opposants à ce rapport (et avec raison) : on ne tient pas du tout compte de la volonté des parents. M. Proulx admet que la majorité des parents est contre l'abandon de l'enseignement religieux catholique, mais il justifie sa position en opposant la volonté des professeurs à celle des parents. Selon lui, une majorité de professeurs sont non-pratiquants, sont mal à l'aise avec les cours de religion actuels, et on ne peut les obliger à enseigner une religion à laquelle ils ne croient pas. En cela, il ne fait que répéter la position de la CEQ. C'est le syndicat des professeurs qui a le dernier mot sur les parents.

Que faire ?

Les catholiques doivent se lever et défendre leurs droits. Comme le disent les évêques du Québec, ils doivent « faire connaître leur point de vue au gouvernement. Il y va d'une responsabilité sociale de première importance.»

Mais on a vu que depuis sa création, le Ministère de l'Éducation du Québec a imposé des contraintes qui rendent difficile un enseignement religieux efficace puisque, de l'aveu même des gens du milieu, l'enseignement a été dilué. En Ontario, avec les écoles séparées, et même en France, avec la catéchèse du mercredi après-midi, les professeurs ont l'obligation d'être catholiques (ils doivent croire à ce qu'ils enseignent, ce qui est tout à fait primordial en matière d'enseignement religieux), ce qui n'est pas le cas au Québec.

La réponse est que quelle que soit la qualité de l'enseignement religieux offert à l'école, pour être vraiment efficace et durable, cet enseignement religieux doit d'abord débuter à la maison, avec les parents, les véritables éducateurs. Quand les parents font baptiser leurs enfants, ils s'engagent à les éduquer dans la foi de l'Église et dans l'amour de Dieu. Les enfants apprennent par l'exemple, et le premier exemple qu'ils ont devant eux, c'est évidemment leurs parents.

Les jeunes apprennent par l'exemple, ils ont besoin de modèles, d'un idéal. Que de modèles extraordinaires pour les jeunes offre la religion catholique, avec tous ses saints et saintes : saint Jean Bosco, saint François d'Assise, sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, etc. Aujourd'hui, ce qu'on propose comme modèle aux jeunes, ce sont plutôt les vedettes du sport et du cinéma, des acteurs qui en sont à leur troisième divorce, etc. Ce ne sont pas des modèles qui peuvent rendre les jeunes heureux.

Au Québec, pendant des décennies la religion a été enseignée par des religieux à l'école, qui transmettaient aux enfants les mêmes convictions que les parents, et alors on s'est habitué à ce que ce soit uniquement l'école qui transmette l'enseignement religieux, car l'enseignement transmis était vraiment efficace. Mais depuis qu'on a enlevé les écoles aux religieux, tous doivent réaliser que cet enseignement a bien changé aujourd'hui, et que la transmission de la doctrine catholique y est pratiquement absente.

Quand des professeurs de religion questionnent les enfants dans les classes à Montréal, ce sont essentiellement les enfants d'immigrants (Portugais, Italiens, et Latino-Américains) qui connaissent les réponses, parce qu'ils les ont apprises de leurs parents à la maison. Quant aux Québécois « de souche », c'est malheureusement l'ignorance générale dans la presque totalité des cas.

La transmission de la foi est le premier devoir des parents, et les parents ne doivent pas négliger ce devoir. Cela commence par la prière en famille (surtout le chapelet). Sinon, la société court à sa ruine. Sans religion, c'est le désespoir et le vide pour les jeunes, le suicide, la drogue, la criminalité, et tous les maux que vous pouvez imaginer. Parents, soyez vigilants et fidèles à votre vocation, enseignez le catéchisme à vos enfants ! Et gouvernements, respectez la volonté des parents, ne leur imposez pas un type d'école qu'ils ne désirent pas ! Les parents du Québec veulent des écoles catholiques.

Alain Pilote

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