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Les écoles corrompues du Québec

Gilberte Côté-Mercier le jeudi, 01 mai 1997. Dans Éducation

Cette lettre d'un professeur et père de famille nous est parvenue en 1977. L'auteur avait démissionné comme professeur en 1975. On ne peut pas se faire accroire que c'est changé pour le mieux maintenant, en 1997. Au contraire, c'est pire. Maintenant, au Québec, en Ontario, et probablement dans les autres provinces, les organismes de gouvernements provinciaux qui furent fondés pour enseigner le mal aux enfants et persécuter les parents, rentrent même dans les écoles par les travailleuses sociales pour donner des conférences, des cours, aux élèves, en les orientant dans le mal, et en leur tendant des pièges pour les pourrir. Ces organismes s'appellent au Québec, "Protection de la Jeunesse", en Ontario "Children's Aid Society", dans Terre-Neuve "Protection de l'Enfance", etc.

Pauvres parents, quand donc comprendrez-vous que vous ne devez pas envoyer vos enfants dans les écoles du Ministère de l'Éducation du Québec ? Quant aux écoles privées, n'y faites pas trop confiance non plus. Elles sont obligées de suivre les programmes du Ministère de l'Éducation. Elles ont besoin d'être surveillées, elles aussi. Il y a des professeurs dans les écoles privées qui ne valent pas mieux que ceux des écoles publiques. Le climat général est à la corruption. Même si les professeurs sont bons, les élèves sont pourris à cause de leur milieu familial, à cause de la télévision qu'ils regardent à la maison. Et on n'enseigne pas le catéchisme dans la plupart des écoles privées. Vous croyez que vous pouvez pallier à cette carence en enseignant vous-mêmes le catéchisme à vos enfants ? Sans doute que vous devez enseigner vous-mêmes le catéchisme à vos enfants, mais si vos enfants vont dans les écoles d'aujourd'hui, même privées, ils étudieront des choses qu'ils ne doivent pas étudier, et tout l'enseignement supposé profane, supposé n'ayant rien à voir avec la religion, sera imprégné d'erreurs, justement parce qu'il est profane. Aucun enseignement, même celui des mathématiques, ne peut être totalement profane. Tout, absolument tout ce qui rentre dans l'intelligence doit être marqué de la vérité éternelle de la révélation. Sinon, c'est le neutralisme et l'athéisme qui pénètrent dans l'intelligence. Et le cœur des enfants sera frappé à jamais d'une froideur matérialiste qui rendra vos enfants inaptes à toute vertu et à toute charité, par conséquent incapables d'être chrétiens sur la terre et incapables de se préparer à une vie éternelle où tout est charité.

Pauvres enfants, Pauvres parents ! Qu'allons-nous devenir ? Les faits sont là, on ne peut se voiler la face pour ne pas les voir. Il faut que les parents soient prêts à envisager les sacrifices nécessaires pour sauver leurs enfants de la mort éternelle. Et il faut que toute la société se mette en prière et en état de pénitence et de combat pour que les écoles d'aujourd'hui soient jetées par terre, et remplacées par l'enseignement d'autrefois, par nos religieuses d'autrefois, qui s'habillaient comme des saintes, et qui avaient totalement renoncé au monde et au mariage.

Nous ne donnons ni le nom ni le lieu de la résidence du professeur qui signe la lettre suivante pour éviter les persécutions. L'Œuvre de Vers Demain fut fondée par Louis Even pour défendre la société, et Dieu veuille que nous soyons fidèles à la haute pensée et au grand combat de notre saint fondateur. Notre Mère du Ciel nous donnera la force d'aller jusqu'au bout sans sacrifier qui que ce soit de nos collaborateurs. Que la justice humaine nous frappe, nous les responsables de Vers Demain, ce sera un grand honneur pour nous, en un siècle qui a besoin de martyrs.

Enfin, les agents de "Protection de la Jeunesse", "Children's Aid Society", etc. se sont fait rappeler par un juge de la Cour Suprême, à Terre-Neuve, que les parents aussi avaient des droits, et que ces droits sont souvent odieusement violés par des travailleurs sociaux. Des avocats ont fondé une association pour secourir gratuitement, dans tout le Canada, les familles qui font l'école à la maison. La seule obligation pour obtenir le secours de ces avocats est d'être membre de leur association, moyennant une cotisation annuelle pas très élevée. Alors mille fois bravo à ces avocats !

Ils publient un feuillet qui se nomme "Court Report and communiqué", et l'association porte le nom : "Home Legal Defence Association of Canada", 203-1601 Dummore Rd. S.E., Medecine Hat, Alberta T1A 1Z8.

Tél. : 403-528-2704 ; Fax 403-429-2694.

Gilberte Côté-Mercier

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