Au Mexique, l’avortement est au centre d’une dure bataille entre ses partisans et ceux qui s’y opposent. La capitale mexicaine, menée par le Parti de la révolution démocratique (PRD), a récemment autorisé le mariage entre homosexuels, le 21 décembre 2009, et a légalisé l’avortement “sans restriction jusqu’à la fin de la 12e semaine”, depuis mai 2007. Les cliniques municipales de Mexico “acceptent les résidentes d’autres états de la République” où l’avortement est illégal.
Un important courant contre-offensif s’est manifesté depuis 2007, menée notamment par le PAN (formation de l’actuel président Felipe Calderon), et par l’Eglise catholique, “dont se réclament plus de 85% de Mexicains”. Sur les 32 états mexicains, 18 “ont adopté une Constitution qui protège la vie ‘dès la conception’”. Les membres du PRI (parti membre de l’Internationale socialiste) ont voté dans le même sens que les élus du PAN, contre l’avortement. Six autres états s’apprêtent à adopter des législations protégeant la vie. Ce mouvement de défense de la vie humaine impose une déconvenue aux féministes qui s’étaient félicitées d’une “victoire définitive en août 2008, lorsque la Cour suprême a refusé de casser la loi sur l’IVG. adoptée en 2007 à Mexico”.
Notre-Dame de Guadeloupe, Impératrice des Amériques, veillez sur les enfants à naître. Obtenez-nous des lois pour le respect de la vie, dès la conception jusqu’à la mort naturelle.