Le 4 mars 2024, la France devenait le premier pays au monde à inscrire explicitement dans sa Constitution le droit à l'avortement, autrement dit, le droit de tuer un être humain sans défense, après un vote de 780 parlementaires (députés et sénateurs) en faveur, contre 72 voix opposées. À cette occasion, le Président français Emmanuel Macron déclarait : « La France est devenue aujourd'hui le seul pays au monde dont la Constitution protège explicitement le droit à l'interruption volontaire de grossesse en toute circonstance, et nous ne trouverons le repos que lorsque cette promesse sera tenue partout dans le monde. »
On banalise aujourd'hui l'avortement, comme si ce n'était qu'une simple opération chirurgicale bénigne. Et pourtant... Aux yeux de Dieu, déclarer comme droit la liberté de tuer son enfant est certainement un crime qui crie vengeance vers le Ciel, et entraîne de grands châtiments pour les pays qui le permettent.
Pour ceux qui douteraient encore de la violence et du crime horrible qu'est un avortement, voici le témoignage d'Abby Johnson, ancienne directrice au Texas, pendant huit ans, d'une clinique de Planned Parenthood (organisation de planning familial opérant plus de 600 cliniques d'avortement aux États-Unis), qui quitta son emploi en 2009 et devint militante pro-vie après avoir vu comment se passait un avortement. Son livre-mémoire, intitulé Unplanned (non planifié), a été adapté en film en 2019 :
« La procédure d'avortement était une procédure à l'aveugle. Une échographie était faite, mais servait uniquement à déterminer le stade de la grossesse de la femme. L'appareil était ensuite rangé. Le docteur entrait ensuite dans la salle d'opération disposant d'un tube d'aspiration. Il perçait à l'aveugle à l'intérieur de l'utérus de la femme, jusqu'à ce qu'il estime avoir recueilli assez de sang et de tissu humain dans un bocal de verre. Quand ce docteur est entré, il m'a dit à ma grande surprise qu'il serait plus sûr que le docteur puisse voir ce qu'il fait lorsqu'il procède à une opération. Le docteur m'a dit que s'il en avait l'occasion, il me montrerait à quoi ressemble un avortement guidé par sonde échographique. Ma tâche serait de tenir la sonde sur l'abdomen de la femme afin que le docteur soit capable, selon ses propres mots, de « visualiser sa cible ».
« Le docteur commença la procédure. Il inséra le tube d'aspiration, qui n'était pas encore allumé. Quand il toucha le bébé, le bébé sursauta ; il commença à bouger et à gesticuler ses bras et ses jambes, en essayant de se débattre et de se dégager. La machine s'est allumée, et je me suis tenue là, stupéfaite et incrédule. J'ai vu cet enfant démembré dans le ventre de sa mère.
« Je me rappelle la toute dernière chose que j'ai vue : cette petite colonne vertébrale parfaitement formée, tourbillonner dans le ventre de sa mère. Puis je l'ai vue finalement être aspirée. L'écran est devenu noir, et je savais que l'avortement était terminé. Je venais d'être témoin d'une mort. Je venais d'assister à une réponse humaine, ce réflexe de survie qui existe en chacun de nous. J'ai réalisé à ce moment-là que Planned Parenthood m'avait menti (en me laissant croire que l'enfant non encore né n'est pas un être humain, mais qu'un amas de cellules, et que l'avortement n'était donc pas le meurtre d'un enfant innocent). »
Voici ce que déclarait sainte Teresa de Calcutta à Oslo, en Norvège, le 10 décembre 1979, alors qu'elle acceptait le Prix Nobel de la Paix :
« Le plus grand destructeur de la paix, aujourd'hui, est le crime commis contre l'innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu'est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ? L'Écriture déclare elle-même : "Même si une mère peut oublier son enfant, moi, je ne vous oublierai pas. Je vous ai gardés dans la paume de ma main." (Isaïe 49, 15-16.) Même si une mère pouvait oublier...
« Mais aujourd'hui on tue des millions d'enfants à naître. Et nous ne disons rien. On lit dans les journaux le nombre de ceux-ci ou de ceux-là qui sont tués, de tout ce qui est détruit, mais personne ne parle des millions de petits êtres qui ont été conçus avec la même vie que vous et moi, avec la vie de Dieu. Et nous ne disons rien... C'est pourquoi, aujourd'hui, je vous invite à prendre ici cette forte résolution : nous allons sauver tous les petits enfants, tous les enfants à naître, nous allons leur donner une chance de naître. Et que ferons-nous pour cela ? Nous lutterons contre l'avortement par l'adoption... C'est pourquoi, aujourd'hui, en présence de Sa Majesté et devant vous tous qui venez de pays différents, je vous le demande : prions tous d'avoir le courage de défendre l'enfant à naître et de donner à l'enfant la possibilité d'aimer et d'être aimé. Et je pense qu'ainsi – avec la grâce de Dieu – nous pourrons apporter la paix dans le monde.