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La Charte Québécoise des Droits et Libertés ignore Dieu

Yvette Poirier le vendredi, 01 octobre 2004. Dans La politique

Au nom de cette Charte la prière n'a pas de place dans notre société civile

La Charte québécoise des Droits et Libertés a été patronnée par René Lévesque, un des promoteurs, au Québec, de la Révolution Tranquille qui a contribué largement à la déchristianisation de la province de Québec. Cette Charte ne fait aucune référence à Dieu, le Législateur suprême. Les lois découlant de cette Charte sont donc basées sur l'athéisme et ne mettent aucun frein à la corruption. Il ne faut donc pas se surprendre de la décadence de la province de Québec. Elle renie Dieu dans sa Constitution.

Cependant, dans la Charte canadienne des Droits et Libertés, les francs-maçons n'ont pas encore réussi à enlever le nom de Dieu. Il est écrit dans le préambule : "Le Canada est fondé sur des principes qui reconnaissent la suprématie de Dieu et la primauté du Droit". La Charte remonte à 1867. Par la Loi constitutionnelle de 1982, Pierre Elliott Trudeau a apporté des modifications à la Charte canadienne. Malgré ses tendances révolutionnaires, gauchistes et anticléricales, il a dû maintenir la Suprématie de Dieu comme base de la Constitution, grâce à l'opposition de « l'aile conservatrice » catholique qui ne voulait pas apostasier publiquement.

Pour être conformes à la Charte canadienne des Droits et Libertés, les législateurs fédéraux et provinciaux devraient donc, en toute justice, établir des lois conformes aux dix commandements de Dieu, des lois basées sur le christianisme. Mais ce n'est pas cela qui se produit depuis les changements apportés à la Charte en 1982. Des jugements de Cour ne reconnaissent pas la suprématie de Dieu dans la Charte canadienne. Ils donnent de fausses interprétations à la Charte pour favoriser l'athéisme et la corruption des meurs.

Nous croyons que Pierre Elliott Trudeau, de triste mémoire, a intentionnellement modifié la Charte canadienne des Droits et Libertés. Il y a ajouté des clauses pour y favoriser les mauvaises interprétations qui contribueraient graduellement à éliminer le christianisme de notre législation.

Nous savons que les Nations-Unies veulent établir des constitutions athées dans tous les pays du monde, afin d'y préparer un gouvernement mondial athée. Les législateurs canadiens et provinciaux se prêtent bien au programme des Nations-Unies. Nous le voyons par l'institution de leurs lois infâmes favorisant le vice contre nature, le mariage des gais, le droit pour ceux-ci d'adopter des enfants, l'avortement, l'abolition de la prière dans les écoles publiques, dans les parlements, dans les municipalités...

La nation canadienne-française qui a survécu jadis par le miracle du berceau, court elle-même vers sa perte par la dénatalité, par ses avortements. Un véritable génocide causé par la trahison de nos législateurs qui ont, depuis la Révolution Tranquille, séparé l'Église de l'État. En effet, la Province de Québec bat les records dans le massacre des innocents.

"Le Christ « est la pierre angulaire » (Eph. II, 20)." "Tout autre édifice qui n'est pas solidement fondé sur la doctrine du Christ repose sur le sable mouvant, est destiné à une ruine misérable."...

Nous tirons du bulletin "Mouvement en faveur de la Vie", C.P. 370, "R", Montréal, Province de Québec, H2S 3M2, l'article "La Charte des Droits contre la prière" écrit par Michel Brindamour:

par Michel Brindamour

Après avoir extirpé "l'infâme" prière des écoles, la société québécoise, afin de se conformer à la Charte des Droits et Libertés, s'apprête tout naturellement à interdire la prière au début des assemblées municipales. Que cela passe comme une simple lettre à la poste et ne provoque aucune réaction, ne surprend guère. Il semble que cela soit dans la logique des choses. La prière n'est pas un objet de litige, loin de là, elle n'est même pas un débat pertinent au Québec. On a d'autres chats à fouetter.

Après l'école et l'hôtel de ville, ce sera le tour de l'église qui est, n'en déplaise à quelques dinosaures comme vous et moi, un "espace civique public". Si la prière contrevient (Quelle horreur ! Rien qu'à penser !) à la Charte des droits et libertés ("cette bonne nouvelle du monde moderne") à l'école, à l'hôtel de ville et à l'église, elle y contrevient aussi au restaurant, dans la rue et en famille. Il faut l'interdire immédiatement, partout et à jamais. "Éternellement", auraient décrété nos camarades soviétiques.

Le véritable scandale, la véritable honte, aux yeux de ceux qui croient que "chaque citoyen a le droit de s'épanouir en pleine égalité selon ses propres convictions", fut d'avoir toléré chez nous la prière dans les endroits publics si longtemps. Avant 1975, avant l'adoption de la Charte québécoise des Droits et Libertés, c'était un peu compréhensible. Nous vivions alors à l'écart, entre nous, dans une société catholique à demi civilisée. Mais depuis, nous nous sommes améliorés. Nous sommes devenus une démocratie libérale moderne. 91% des Québécois sont chrétiens.

Il est tout à fait intolérable de penser qu'il existe encore des gens capables de réciter le Notre Père "dans un espace public commun" sans se préoccuper le moindrement du monde des articles 3 et 10 de la Charte québécoise des Droits et Libertés de la personne. Ce geste est odieux. Il faut y mettre un terme, si nous ne voulons pas passer pour des inadaptés. Le Notre Père fut intéressant, à son époque, très intéressant même, mais il est devenu plutôt — comment dire ? — "rebutant à la conscience occidentale moderne". Mieux vaudrait donc s'abstenir de le dire, autant en public qu'en privé.

Et dites-moi : qui aujourd'hui défend la prière ? Il y a bien de temps en temps quelqu'un qui monte au front. En général, il se fait vertement rabrouer. Claude Jasmin, un écrivain qui a déjà connu son heure de gloire et qui est un anticlérical bon teint au-dessus de tout soupçon, écrivait timidement dans La Presse de Montréal, qu'il accepterait volontiers que l'on puisse dire une prière catholique parce qu'il était un démocrate, et que cela n'avait rien à voir avec une quelconque charte des droits humains. Et pour mieux faire avaler cette proposition amère aux consciences libérales, il ajouta : "Il y aurait dans cette salle, une majorité de Juifs, je dirais oui à la prière juive". Il est peut-être utile de rappeler que plus de 91% des Québécois se déclarent chrétiens: 86% de religion catholique et 5.2% de confessions protestantes). Quelques jours plus tard, Claude Jasmin se faisait clouer le bec par nul autre que Jean-Pierre Proulx, celui-là même qui présida le groupe de travail qui recommandait la laïcisation complète des écoles publiques du Québec.

Quant aux catholiques, n'en parlons pas. On peut compter sur eux quand il s'agit d'être silencieux. Ils sont trop timides ou trop occupés à s'adapter au goût du jour pour faire des vagues. Surtout ceux qui font métier d'intellectuel et qui devrait normalement témoigner de leur foi. Quand, par hasard l'un d'entre eux aborde le sujet de la prière, on a généralement droit à une pluie d'inepties. Je m'en voudrais de ne pas citer un extrait d'une prière qui a semblé particulièrement impressionner le rédacteur en chef de Relations, une revue jésuite québécoise de prestige.

"Personne ne nous pétrira de nouveau de terre et d'argile. Personne ne soufflera la parole sur notre poussière. Personne. Loué sois-tu, Personne.... Un rien, voilà ce que nous fûmes, sommes et resterons, fleurissant : la Rose du néant, la rose de la personne..."

En effet, cette prière à Personne ou au Néant, appelée psaume par son auteur, est beaucoup moins rebutante que le Notre Père et est, à mon avis, tout à fait conforme à la Charte des droits et libertés.

Michel Brindamour

Explications sur la prière dérisoire

Cet article de Michel Brindamour se moque des destructeurs de notre foi, il flagelle la lâcheté des catholiques modernes devenus apathiques et remplis de respect humain. Cette prière dérisoire adressée à Personne ou au Néant laisse voir, selon nous, que l'homme n'a pas été créé par Dieu. C'est une manière de se moquer du passage de la Genèse sur la création de l'homme. La Parole de Dieu est contenue dans les Saintes Écritures. Nous sommes obligés en tant que catholiques d'y croire. Voici le verset 7, chapitre 1 de la Genèse :

"Alors Yahwé Dieu modela l'homme avec la glaise du sol, il insuffla dans ses narines une haleine de vie et l'homme devint un être vivant."

Y.P.

 

Yvette Poirier

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