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L'enfant et la télévision

le dimanche, 01 mai 2005. Dans Famille

Cet article nous est tombé sous les yeux, nous ne pouvons faire autrement que de le publier dans Vers Demain, pour le bénéfice de nos familles qui se sont débarrassées de la télévision par principes pour sauver l'âme de leurs enfants.

par Catherine Keller

La Grande Époque

La télévision est devenue une activité incontournable dans notre société. Pourtant, elle n'est pas inoffensive. Nous pensons que la TV nous relaxe et nous instruit, que c'est une bonne chose. Souvent, nous mettons nos enfants devant elle afin d'avoir un peu de temps pour nous.

Parlons un peu des effets qu'elle a sur notre cerveau. L'œil humain n'est capable d'enregistrer consciemment que 16 images/seconde. Elles sont gravées dans notre mémoire après avoir été filtrées par notre psychisme. Par exemple, nous nous rendons dans un lieu et en gardons un souvenir. Pourtant, si nous y retournons des années plus tard, nous serons étonnés de voir que nos souvenirs ne correspondent pas totalement à la réalité.

Si l'œil reçoit plus de 16 images/seconde, cela crée une persistance de ces images sur la rétine. Celles-là sont alors illusoires et entrent dans notre système nerveux central puis sont mémorisées dans une mémoire profonde, presque inconsciente. Ces images pourront ressortir dans un moment de stress et pourront pousser certains jeunes à commettre des actes incontrôlés.

Un écran TV possède 625 lignes horizontales, voire 750 pour un poste haute résolution. Il y défile un très grand nombre de petits points de graduation lumineuse qui forment l'image. Pour tromper notre oeil, 25 images/seconde sont nécessaires. C'est-à-dire que nous ingurgitons des images sans pouvoir les analyser. Celles-là vont nous conditionner. Or les programmes TV, pour la plupart, sont faits dans l'intention de nous amener à penser et à consommer selon la politique du moment. Les publicités qui passent et repassent, finissent par nous amener à acheter le produit sans que nous ne nous en rendions compte.

Imaginons un enfant, qui n'a pas encore la faculté de discernement, il sera hypnotisé devant le poste. Comme un enfant a besoin de bouger, de toucher, de ressentir pour se développer, la réaction qu'il aura après une séance prolongée de TV sera une hyperactivité, une agressivité anormale, il se défoulera de façon anarchique. Chacun de nous a pu le constater.

D'autre part, des études ont souligné que les enfants qui regardent la TV lisent de moins en moins, ce qui les amène à être dyslexiques et dysgraphiques.

En 1970, un pédiatre de l'université de Zurich avait déjà constaté l'apparition des premiers cas pathologiques liés à l'intoxication par la TV et prescrit le conseil suivant :" Un enfant jusqu'à sept ans ne devrait pas regarder la TV, de sept à quatorze, elle ne lui est pas nécessaire et plus tard, il peut faire son choix". Ce n'est pas évident de suivre ce conseil. Lorsque l'enfant est dépendant de la TV, il sera très difficile de l'en libérer. Nous devrons faire preuve de patience. L'unique moyen est de la supprimer. La TV est en panne. L'enfant manifestera de véritables crises d'abstinence. Il lui faudra plusieurs mois pour l'oublier. Pour l'aider, nous la remplacerons par des activités créatives comme les contes, le théâtre, des bricolages, des activités extérieures ou tout simplement des jeux de société. Au début, l'enfant refusera tout, la seule chose qui l'intéresse est la TV et la console de jeux. Si nous tenons bon, petit à petit, il va s'ouvrir à d'autres activités et nous découvrirons un enfant beaucoup plus calme, avec une force intérieure, une joie de vivre que nous n'avions jamais remarquée. L'investissement que nous y avons mis sera récompensé.

La TV vide l'esprit et nous rend passif, notre moi intérieur n'est pas rechargé, il se crée un mal être qui nous amène à fuir à nouveau devant la TV. Nous vivons par procuration....

Ces informations sont tirées de conférences que le Docteur Leonardo Fulgosi a données à Rome. Il exerce depuis plus de trente ans dans le domaine de la pédagogie curative. Il est co-directeur du centre Perceval de St Prex (Lausanne).

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