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L'embauchage intégral dans un siècle de robotisation? Quelle folie !

Yvette Poirier le lundi, 01 janvier 1996. Dans Réflexions

L'embauchage intégral dans un siècle de robotisation ? Quelle folie !

Harcèlement auprès auprès des chômeurs des chômeurs et assistés sociaux

par Yvette Poirier

Nos gouvernements, valets des financiers, continuent d'augmenter les taxes et de couper dans les dépenses, afin de diminuer le déficit et de cesser l'augmentation des dettes. Et il reste de moins en moins d'argent pour les services et les programmes sociaux. Les taxes dans un fort pourcentage vont uniquement en intérêts sur les dettes publiques, exprimant une fausse comptabilité sur le dos des bâtisseurs de notre beau pays, le Canada.

Entreprises en faillite

Comme l'argent devient rare, les consommateurs achètent de moins en moins. Des centaines de milliers d'entreprises petites, moyennes et familiales ne vendent plus. Elles doivent déclarer faillite et congédier leurs employés. Au bout d'un an, les chômeurs doivent s'adresser au Bien-être. Ainsi, le nombre d'assistés sociaux, bénéficiaires d'une maigre pitance, a augmenté considérablement depuis les cinq dernières années.

Pour comble de malheur, nos gouvernements aggravent la situation en coupant dans l'assurance-chômage et le Bien-Être Social. Les enquêtes humiliantes se multiplient.

Travaux forcés ou école obligatoire

Le Ministère de la Sécurité du revenu du Québec cherche à enrégimenter tous les assistés sociaux, aptes selon lui au travail, en leur imposant des travaux forcés ou l'école obligatoire. Les récalcitrants se font couper leurs prestations. Régime de crève-faim, d'enrégimentation et de mouchards.

Les médias d'information, contrôlés par la Haute Finance, de même que nos gouvernements, sont enlignés vers l'embauchage intégral. Ils manipulent l'opinion publique et soulèvent les travailleurs contre les chômeurs et les assistés sociaux. On entend dire : "Le gouvernement doit créer des emplois pour les assistés sociaux. Ça fait assez longtemps qu'ils ne veulent pas travailler."

C'est de l'argent qu'il faut créer

Quand les produits et les services sont là pour répondre aux besoins des consommateurs, le problème n'est pas de fabriquer d'autres produits ni de créer d'autres services. C'est l'argent qui manque pour avoir accès aux produits et aux services. C'est de l'argent qu'il faut créer, non pas des emplois.

Malgré les fermetures de nombreuses compagnies, les entrepôts débordent toujours de produits, faute de pouvoir d'achat entre les mains des consommateurs. Les producteurs sont alarmés devant ce désastre. Ils ne sont pas intéressés à augmenter le nombre d'employés pour grossir la production non vendue.

Entreprises sur le Bien-Être Social

Le gouvernement devrait injecter de l'argent nouveau du côté des consommateurs qui financeraient automatiquement les entreprises par leurs achats. Mais nos hommes politiques, fidèles serviteurs des banquiers, cherchent à écraser le peuple. Ils coupent les prestations des assistés sociaux et ils puisent dans les coffres du Bien-Être Social, afin d'accorder aux entreprises des subventions pour créer des emplois à des assistés sociaux. Les patrons ne font que congédier leurs propres employés pour engager les assistés sociaux à un salaire réduit et subventionné par l'État. Alors ces nouvelles personnes mises à pied deviennent à leur tour des assistés sociaux.

L'État-patron, du socialisme

Il est évident que l'objectif poursuivi est de transformer tous les citoyens en assistés sociaux, afin qu'ils soient obligés de ramper devant le gouvernement pour vivre. Et les subventions accordées aux entreprises privées permettront à l'État de prendre le contrôle de la production, de l'industrie. L'État-patron, c'est du socialisme, c'est du communisme.

Les compagnies se servent aussi des octrois du gouvernement pour installer la robotisation qui prend la place de la main d'œuvre. Un minimum de travailleurs suffit pour entretenir la production. Allons-nous laisser crever de faim la faim la population à cause du progrès, en liant le droit de vivre à l'embauchage intégral ? Nous sommes des héritiers du progrès. Et le Créateur nous a gratifiés d'immenses richesses naturelles. Le bon Dieu en a mis suffisamment sur la terre pour satisfaire tous les besoins des hommes. Chaque être humain a droit d'avoir le pain quotidien assuré. Un dividende social mensuel à tous et à chacun permettrait l'exercice de ce droit indéniable.

Un dividende à tous et à chacun

Au Canada, en 1990, le Produit National Brut valait 580 milliards de dollars. Le total des salaires en tout et partout s'élevait à 280 milliards. Il manquait donc, en circulation, 300 milliards de dollars pour égaliser le pouvoir d'achat avec le Produit National Brut. En toute justice, le gouvernement fédéral aurait dû, comme la Constitution canadienne le lui permet, créer 300 milliards d'argent nouveau et le répartir à part égale aux 27 millions de Canadiens. Chaque Canadien aurait bénéficié d'un montant de $11,000 dans l'année, soit $900 par mois. Un dividende sans enquêtes, sans conditions, sans taxes, sans dettes.

En 1996, l'écart entre le Produit National Brut et le total de l'argent en circulation est encore plus grand. Les créditistes de Vers Demain sont loin d'exagérer quand ils réclament un dividende mensuel de $800 par mois, à tous et à chacun, sans enquêtes, sans conditions, sans taxes, sans dettes.

La Banque du Canada

Le gouvernement d'Ottawa doit commander à la Banque du Canada d'accomplir la fonction pour laquelle elle a été créée, en 1934 :

"Régler le crédit et la monnaie dans le meilleur intérêt de la vie économique de la nation."

L'argent se fabrique d'un trait de plume par les banques. D'où viennent les milliards pour financer les guerres ? Des banques. Que la Banque du Canada crée d'un trait de plume un dividende de $800 par mois à chaque Canadien. Ainsi chaque famille canadienne pourra avoir son lopin de terre et sa propre maison. On retournera aux petites fermes et aux petites entreprises. En ce siècle d'abondance, le côté financier ne sera plus un obstacle à l'épanouissement de la personne humaine. Chaque individu pourra s'occuper librement et choisir un travail qui répond à ses talents, à ses aspirations. Le problème du chômage disparaîtra complètement.

Abonnons à Vers Demain

Si nous voulons obtenir une réforme monétaire de la part de nos gouvernements, nous devons répandre la merveilleuse solution du Crédit Social autour de nous, en abonnant au journal Vers Demain nos connaissances. N'oublions pas que la force des financiers réside dans l'ignorance du peuple. Nos législateurs ne peuvent agir sans l'appui de la population derrière eux. Prions le Ciel d'enflammer nos cœurs d'une charité ardente pour notre prochain.

Que saint Joseph, Patron du Canada, donne à nos hommes politiques le courage de légiférer dans le sens du bien commun en établissant un argent social, un Crédit Social !

Yvette Poirier

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