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Fausse politique de "créer des emplois"

Gilberte Côté-Mercier le samedi, 01 mai 1999. Dans La politique

Quand il faudrait créer du pouvoir d'achat

par Gilberte Côté-Mercier

Le grand problème actuel de nos gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux, c'est d'équilibrer leur budget, ça veut dire, réduire les dépenses.

Les ministres mettent beaucoup d'efforts à réduire les dépenses gouvernementales.

Coupures dans les hôpitaux. Coupures dans les revenus des assistés sociaux. Ils ont coupés même la pension de vieillesse et les allocations familiales à ceux qui ne sont pas dans l'indigence, sous prétexte que c'était du gaspillage. Mais pour faire fonctionner ce régime de discrimination, il a fallu monter des bureaux de fonctionnaires à grands frais. Cela coûtera peut-être plus cher de maintenir ces bureaux que de donner allocations et pensions à tous sans distinction. Alors les budgets ne seront pas davantage équilibrés, messieurs les ministres !

Faudrait-il croire que votre argument d'équilibrer le budget ne soit pas le véritable argument ? Que le véritable objectif poursuivi soit de créer des emplois nouveaux pour tous les nouveaux diplômés des universités ?

C'est là que nous mène la politique de plein emploi si bruyamment prêchée par les syndicats et servilement acceptée par les partis politiques.

La politique de plein emploi est le chemin de l'esclavage sous la botte de l'État. Les produits sont tellement abondants qu'on n'a plus besoin de travailler pour nourrir tout le monde. Alors, il faut inventer des « jobs » à ne rien faire, mais rémunérées.

Au lieu de créer du pouvoir d'achat nouveau pour la richesse nouvelle, on crée des emplois. Au lieu d'admettre le Crédit Social, on admet l'esclavage. Le progrès devrait libérer l'homme du travail. Les syndicats et les partis politiques en sont fâchés. Ils veulent empêcher le progrès de libérer l'homme, ils instituent ministères et ministres pour occuper des fonctionnaires.

Et tous ces fonctionnaires seront, bien entendu, de solides soutiens pour les gouvernements, bons ou mauvais, puisque leur gagne-pain dépend des gouvernements.

Le Ministère de l'Éducation de la province de Québec n'est pas autre chose qu'une usine à fabriquer des emplois. Tous les diplômés à vendre sont reçus dans cette boîte. On leur fait subir le lavage de cerveau nécessaire pour faire de bons domestiques.

Nos universités continuent à fabriquer des diplômés, il faudra de plus en plus de ministères et de plus en plus de bureaucrates.

Des allocations familiales avec enquêtes, des pensions de vieillesse avec enquêtes, voilà qui emploie beaucoup de monde. Merveilleux ! La politique de plein emploi est satisfaite, en même temps que la solidité du gouvernement raffermie !

Vers la dictature de l'État... Pendant qu'on a libéré le vice des tracasseries de la loi, on a attaché des chaînes aux pères et mères de famille et à nos vieillards.

Nous ne sommes plus assez naïfs pour croire que nos gouvernants actuels ne savent pas que le Crédit Social résoudrait leur problème d'argent, d'équilibre de budget. Nos gouvernants actuels connaissent le Crédit Social depuis longtemps, mais ils n'en veulent pas. Ils travaillent à établir une dictature d'État, c'est leur grande joie. Ce n'est pas eux qui vont adopter le Crédit Social, formule de liberté des citoyens.

Non, nos gouvernements actuels n'ignorent pas la solution au problème de l'équilibre des budgets tant des particuliers que des gouvernements.

Aussi, n'est-ce pas pour eux que nous nous donnerons la peine de répéter les principes du Crédit Social. Mais à ceux qui sont portés à croire les jérémiades des ministres sans argent, comme les journaux, nous conseillons de lire Vers Demain. Plus personne alors ne nous parlera d'équilibre de budget sans le Crédit Social.

Gilberte Côté-Mercier

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