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En homme ou en chien ?

le mardi, 01 décembre 1942. Dans Réflexions

Un fin-fin reprochait à un de nos commissaires, René de Blois, de mettre de la religion dans le Crédit Social.

Le fin-fin. — Vous avez tort d'apporter une note religieuse dans vos écrits et dans votre propagande. Le Crédit Social n'est pas une religion. Si les catholiques peuvent faire du Crédit Social, les protestants aussi peuvent faire du Crédit Social, les francs-maçons aussi peuvent faire du Crédit Social.

Le commissaire, — Certainement, monsieur, mais il y a la manière. Un homme mange du steak. Un chien mange du steak. Mais l'homme mange en homme, et le chien mange en chien.

Une calomnie

Calomnie la déclaration de M. Edouard Lacroix, député fédéral de la Beauce, au premier ralliement du Bloc Populaire Canadien à St-Georges de Beauce, le 8 novembre, lorsqu'il associait les créditistes à la C. C. F. Les créditistes, dit-il en substance, sont comme les C. C. F., pour la conscription totale.

M. Lacroix ne voit-il pas plus loin que les murs du parlement d'Ottawa  ; ? Si le groupe de John Blackmore est conscriptionniste, ce n'est pas parce qu'il est créditiste. Et il y a des créditistes ailleurs que dans le groupe de M. Blackmore. Il y en a dans la province de Québec. Il y en a dans la Beauce. Il y en a à Saint-Georges. Et tous ceux-là ne sont point du tout conscriptionnistes. M. Lacroix est-il aveugle ou hypocrite  ; ?

Le journal des créditistes, VERS DEMAIN, n'a jamais sonné de note conscriptionniste, ni impérialiste. Bien au contraire.

On peut être anticonscriptionniste sans avoir été collé pendant vingt-cinq ans, comme M. Lacroix, à un parti qui a trompé le peuple en faisant toutes ses élections sur le dos de la conscription.

Puis, il y a autre chose que la conscription. Ce n'est pas la conscription qui a causé le chômage et la misère pendant les dix années qui ont précédé la guerre. Où étaient les sauveurs genre Lacroix pendant ce temps-là  ; ?

Catholique ou discriminatoire  ; ?

Le journal L'Action Catholique a défense, paraîtLil, d'annoncer les assemblées du Crédit Social et d'en donner des compte-rendus, même sans commentaires. Aussi, depuis un an, L'Action Catholique n'a pas soufflé mot des activités créditistes.

Si ce bon journal craint de souiller ses colonnes par la seule annonce d'assemblées créditistes, comment se fait-il que L'Action Catholique du 10 novembre annonçait l'assemblée communiste de Tim Buck au marché Atwater, "à l'occasion du 25e anniversaire de la révolution russe"  ; ? Elle énumérait même les noms des cinq chefs communistes qui prendraient la parole.

Etait-ce une invitation  ; ?

Le lendemain, 11 novembre, L'Action Catholique consacrait 23 lignes au rapport de cette assemblée, mentionnant une assistance de 5,000 personnes et des "applaudissements considérables à plusieurs reprises".

Etait-ce une réjouissance  ; ?

Evidemment, pas un lecteur de L'Action Catholique n'a vu dans cette annonce et dans ce rapport un appui du journal au mouvement communiste. Simple nouvelle, qui mentionnait aussi des interruptions,

Pourquoi alors L'Action Catholique n'annonce- rait-elle pas aussi bien la grande assemblée que les créditistes vont tenir au Palais Montcalm, le 13 décembre, à l'occasion du troisième anniversaire de la fondation du journal Vers Demain  ; ? Puis, un compte-rendu le lendemain  ; !

Si le fait d'annoncer une assemblée communiste ne lie pas et ne compromet nullement l'ActiOn, tholique, comment une annonce d'assemblée créditiste peut-elle la lier et la compromettre  ; ?

Mauvais exemple

M. M. E. Little, le directeur du Service Sélectif, vient de démissionner.

Pourtant le Service Sélectif est obligatoire. D'après les plans de M, Little lui-même, personne ne peut s'en défaire, personne ne peut quitter son emploi, Personne — sauf le directeur, peut-être, monsieur Little  ; ?

Bienheureuse démission, si elle avait pour effet de faire comprendre à monsieur Little et aux ministres socialisants que les enrôlements obligatoires s'ajustent mal à des hommes libres supposés vivre dans une démocratie libre.

LES CREDITISTES SONT LA  ; !

IM La meilleure réponse des créditistes de Qué.. bec aux interventions récentes dans leur mouvement, ce sera de faire salle archicomble au Palais Montcalm, le soir du 13 décembre. Qu'on se le dise. Qu'on vienne, de près, de loin, •t qu'on amène des amis. Tout le monde en sortira enthousiasmé.

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