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Déclaration Quelch

le vendredi, 15 décembre 1944. Dans La politique

Faite à la Chambre des Communes le 29 novembre 1944

"Nous, les membres du groupe du Crédit Social en cette Chambre, avons tous été élus en 1940 dans la province d'Alberta. À cette époque, aucun mouvement créditiste d'envergure nationale n'avait encore été lancé. Toutefois, en avril de la présente année (1944), une Convention Nationale tenue à Toronto a formé l'Association Créditiste du Canada, qui n'est pas un appareil de parti politique, mais, comme son nom l'implique, une association des organismes autonomes formés dans les circonscriptions fédérales et provinciales.

"Cette Association n'a pas encore eu l'occasion de soumettre son programme à l'approbation de la population canadienne. Donc, aucun d'entre nous ne parle au nom de l'Association Créditiste du Canada.

"Dans tout ce que nous avons dit en cette Chambre, dans tout ce que j'ai dit dans mon discours, et dans le projet d'amendement que nous allons soumettre, nous n'avons exposé et n'exposons que les idées du groupe créditiste présent au Parlement, qui ne sont pas nécessairement celles de l'Association Créditiste du Canada."

(Hansard, Edition française, p. 7057)

Déclaration Low

Envoyée à Edmond Major, publiciste de l'Union Créditiste des Électeurs, et communiquée à la Canadian Press, à la Convention Créditiste de Saskatchewan, à Régina, le 9 décembre 1944.

"L'Association Créditiste du Canada n'est pas l'appareil d'un parti politique. C'est une association d'organisations provinciales ou de comtés, dont chacune est complètement autonome. Par conséquent, chacune de ces organisations constituantes est entièrement libre, au sein de l'Association, d'exprimer clairement sa propre attitude sur toute question publique.

"En faisant des déclarations au nom de l'Association, j'essaierai toujours de m'assurer que j'exprime les opinions et la volonté de la grande majorité. Mais, s'il y a des groupes ou des organisations minoritaires, où que ce soit au Canada, qui ne partagent pas les vues que j'exprime à titre de Leader, c'est leur privilège et en fait leur devoir de se désolidariser publiquement de l'attitude que j'ai prise dans mes déclarations.

"Une telle procédure ne brisera nullement notre Association, parce que tous les autres membres la comprennent et l'admettent. C'est en cela que consiste la véritable force de la formule d'organisation nationale adoptée par les créditistes. C'est sur cette base aussi qu'on peut espérer bâtir un Canada uni.

"Je dois ajouter qu'il est déjà arrivé des cas où des organismes provinciaux se sont ainsi publiquement désolidarisés de choses que j'ai dites et qui étaient considérées comme prononcées officiellement au nom de l'organisation nationale".

SOLON E. LOW

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