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Cette institutrice

le samedi, 15 août 1942. Dans Réflexions

Dans le numéro du 1er juin de VERS DE­MAIN, je remarque le nom d'une demoiselle ins­titutrice comme signataire d'un, rapport d'assem­blée créditiste. Pour ma part, jamais auparavant, je n'avais encore relevé un nom d'institutrice au bas de rapports ou d'articles publiés dans ce jour­nal. Faut-il y voir un signe des temps ?

Le personnel enseignant entrerait-il enfin sur la scène créditiste ? C'est à prévoir, même probable, dans la mesure de compétence de ses membres, dans la mesure où il est plus digne de présider à la formation et à l'éducation- chrétienne et na­tionale de notre enfance, de notre jeunesse, dans la mesure où il est plus intelligemment conscient des devoirs de ses fonctions d'éducateur.

Rien d'étonnant, surtout, si nos instituteurs et institutrices, si mal rétribués, si humiliés de la si­tuation de parias qui leur est faite, songent à chercher protection auprès du groupe créditiste, à s'inspirer de son esprit et de ses méthodes, en mê­me temps qu'à bénéficier des avantages, matériels et sociaux, de l'Association Créditiste.

Je me plais à penser que cette institutrice, si­gnataire du rapport de Granada, pourrait bien un jour, à l'heure marquée par la Providence et sur le terrain économique, être la digne émule d'une Jeanne Lajoie en patriotisme, bien que dans un

domaine différent. La doctrine créditiste, qui est toute vérité, toute justice, tout amour, est aussi, de ce fait et par ce fait, tout patriotisme.

Oh ! je ne parle pas ici du patriotisme hypocrite et vénal de politiciens ou d'emplisseurs quelcon­ques, mais d'un patriotisme à la Jeanne d'Arc, à la Jeanne Lajoie.

Vieil Instituteur

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