M. S. C. Ells, géologiste au service du gouvernement, déclarait récemment au comité parlementaire de reconstruction, à Ottawa, que 750 millions de barils d'huile attendent exploitation dans les sables bitumineux du nord albertain. On peut l'obtenir par la méthode du puits artésien.
Cette quantité d'huile représente à peu près ce que tout le Canada consomme d'huile et de gazoline en douze années, au régime actuel.
Plus récemment encore, le sous-secrétaire de la guerre des États-Unis, Patterson, disait à Washington que les gisements d'huile des puits Norman pourraient produire immédiatement 20,000 barils par jour, et que les prospecteurs ont découvert dans la même région une réserve estimée à 100 millions de barils.
Tout cela est au Canada, et le Canada est obligé de s'approvisionner d'huiles et de gazoline aux États-Unis pour le gros de sa consommation. Lorsqu'on a demandé au Comité pourquoi le délai à exploiter des ressources si riches lorsqu'on en a tant besoin, un des membres, le député Perey Black, a répondu que la question est à l'étude depuis trente ans.
Problème financier ! Le Crédit Social aurait réglé cela.