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À mort les petits !

le jeudi, 15 octobre 1942. Dans Réflexions

La Commission de l'Industrie Laitière, nous apprennent les journaux, a décidé de supprimer les petits laitiers de Montréal qui ne distribuent pas 257 pintes de lait par jour.

Ces petits laitiers, remarque Le Devoir, sont des propriétaires de leur modeste commerce, pas riches, mais qui ont tout de même pu vivre de leur travail, sans être à charge au Trésor public.

Mais ils doivent évacuer la place. Finie leur indépendance. Il leur faudra s'engager à salaire, soit au service d'un gros concurrent, soit dans une autre occupation.

Par ailleurs, les familles qu'ils approvisionnaient deviendront clientes des gros concurrents. S'il est nécessaire, ces gros concurrents trouveront bien des employés à salaire.

Et l'on nous plaindra, après cela, d'être un peuple de salariés. Et l'on prêchera les petites industries. Mais on prend justement les moyens de grossir les gros et de diminuer les petits, souvent jusqu'à les supprimer. La guerre, avec ses commissions spéciales et ses règlements d'urgence, est un excellent moyen d'accentuer cette concentration de la richesse, tant dénoncée, mais toujours protégée.

Crise ou guerre — c'est-à-dire toujours — quels sont ceux qu'on assomme et quels sont ceux qui montent ?

À qui payer ?

Nous mettons nos lecteurs en garde contre certaines personnes qui profitent de la propagande faite au journal Vers Demain et à l'Association Créditiste pour escamoter l'argent du public dans les régions sympathiques au Crédit Social.

En dehors des assemblées publiques, régulièrement montées sous les auspices de gens que vous connaissez, ne payez vos abonnements et vos contributions qu'à des personnes de votre localité ou de votre connaissance, et faites-vous toujours donner un reçu signé par la personne à qui vous payez.

Si vous ne recevez rien dans les deux ou trois semaines, vous pouvez porter plainte, mais commencez toujours par en demander la raison à la personne à qui vous avez donné votre argent et qui a signé le reçu.

Nous n'avons point d'agents comme d'autres journaux ou d'autres revues. Les abonnements, les renouvellements, les contributions sont dûment prélevés par les officiers et voltigeurs de l'Association de votre localité, si elle est organisée. Vous pouvez toujours, si vous préférez, payer directement au bureau de Vers Demain. Mais défiez-vous des inconnus.

Il y a bien les commissaires du Crédit Social qui passent un peu partout dans la province. Mais ils ne sont plus des étrangers pour les créditistes. Ils méritent toute la confiance qu'on leur témoigne.

* * *

Nous rappelons à nos officiers et voltigeurs de ne point tarder à transmettre au bureau de Vers Demain tout argent prélevé pour le journal ou pour l'Association. Les abonnés et associés ont hâte d'être servis ; et cette hâte est légitime.

Donc, ne pas remettre, sous prétexte que le montant est petit, que d'autres abonnements sont attendus et qu'on veut éviter de multiplier les frais d'envois.

Le Voltigeur retient les frais de mandat sur le montant à envoyer. Ces frais sont donc à la charge du journal. Or nous préférons un service rapide et exact de nos abonnés et associés à l'économie de quelques sous.

Le voltigeur se fera donc un point de tout expédier dans les vingt-quatre heures. Nous répétons d'être précis dans les noms et adresses, d'écrire lisiblement tous les noms propres. La moindre erreur peut avoir des effets désagréables pour les intéressés et causer des frais supplémentaires à l'administration.

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