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Rimouski - Témiscouata

le samedi, 15 janvier 1944. Dans La vie créditiste

M. L.-P. Bouchard continue sa mission d'expansion de l'abonnement à Vers Demain dans les comtés du sud du golfe.

Avant les fêtes, il laissa Nazareth (Rimouski) paroisse de 227 familles, avec 130 abonnés ; Ste-Odile (Rimouski), d'environ 200 familles, avec une centaine d'abonnés ; Les Étroits, paroisse de 160 familles, dans le comté de Témiscouata, avec une centaine d'abonnés.

Il vient de partir pour Ste-Blandine (Rimouski). Le 14 janvier, il doit se rendre à Rivière-Bleue (Témiscouata) ; le 21, à Sully, paroisse voisine ; le 28, à St-Juste-du-Lac, également dans le comté de Témiscouata.

À St-Marc des Étroits, le maire, M. Charles Dickner, s'offrit spontanément après l'assemblée pour conduire M. Bouchard dans le rang principal. M. Bouchard écrit :

"Sur 35 familles visitées, nous en avons abonné 32, et pour deux ans ; les trois autres étaient déjà abonnées."

M. Albert Bélanger, garagiste de la même paroisse, agit comme représentant local et va aider à organiser Rivière-Bleue.

Le maire de St-Narcisse (Rimouski) s'est également distingué pour aider la grande cause.

Nous croyons que, d'ici quelques mois, ces paroisses fortement abonnées seront des centres de rayonnement, d'où sortiront des propagandistes éclairés et dévoués.

Action contre Louis Even

M. Armand Dumas, gérant de la ville de Ma­lartic, poursuit M. Louis Even, directeur de Vers Demain, ainsi que L'Éclaireur Limitée, imprimeur du journal, et M. Henri Arpin.

M. Dumas se plaint de la lettre de M. Arpin et de l'article dans lequel cette lettre fut incorporée, dans le numéro du 15 octobre dernier, en page 7, sous le titre "Échos de Roc d'Or". M. Dumas trouve l'article, rempli de faussetés et d'un carac­tère libelleux et diffamatoire. Son avocat, M. Fer­nand Côté, de Malartic, demande à la cour d'Amos de condamner les trois défendeurs, conjointement et solidairement, à payer $1000 à titre de dom­mages à la réputation et au crédit du gérant de Malartic.

Les défendeurs ont confié leur cause à M. J.-Ernest Grégoire, avocat, de Québec. M. Grégoire sera assisté de plusieurs avocats-conseils.

L'action a été prise le 23 décembre et signifiée à l'avocat de M. Louis Even le 28 décembre. La cause sera plaidée à Amos.

C'est tout ce que nous pouvons dire pour aujour­d'hui ; mais nous tiendrons les lecteurs de Vers Demain au courant des développements.

Est-ce le poids de la piastre ?

Le chef du Bloc Populaire Canadien sait-il réelle­ment ce qui s'est passé dans la province de Québec pendant les vingt-cinq années qu'il suivit Mackenzie King à Ottawa ?

Eut-il connaissance du sursaut populaire de 1935 et 1936 ? S'il n'y prit pas part, il dut au moins en­tendre parler du mouvement de l'Action Libérale Nationale.

Qui donc leva l'étendard en ces années-là pour ral­lier les patriotes et lutter contre l'immolation de leurs concitoyens sur l'autel des partis politiques ?

Quels noms étaient sur toutes les lèvres lorsqu'on saluait avec espoir le réveil des Canadiens français ? Les noms de Pierre Gauthier et d'Édouard Lacroix ? Ou bien ceux de Paul Gouin, Ernest Grégoire, Phi­lippe Hamel, René Chaloult, Adolphe Marcoux ?

Placer dans un plateau de la balance Paul Gouin, Philippe Hamel, René Chaloult - dans l'autre, Édouard Lacroix et Pierre Gauthier - puis faire pencher la balance en faveur de Gauthier et Lacroix, c'est insulter toute une génération de patriotes.

OBSERVATEUR

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