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Rapports et activités des Pèlerins de saint Michel

Gérard Mercier le vendredi, 01 mars 1996. Dans Apostolat

Rapports et activités des Pèlerins de saint Michel

Le gouvernement fédéral doit créer l'argent du pays

Au lieu de l'emprunter à intérêt des banques privées

Finis dettes, déficits, taxes, faillites, chômage

Finis rapports insupportables à chaque gouvernement

Chaque citoyen recevrait, sans enquête, un dividende de $800 par mois

par Gérard Mercier

Notre assemblée du 28 janvier fut encore un brillant succès !

Créditistes, vous êtes tenaces, merveilleux et courageux, vous n'avez pas peur de l'héroïsme, bravo ! Félicitations pour tous vos efforts. Remercions la Divine Providence, et vive saint Michel, vive saint Joseph, vive Notre-Dame et tous les saints du Ciel ! Mobilisons nos anges gardiens et au combat pour une vraie bataille, entrons nos bien fameux journaux Vers Demain et "Michael" dans toutes les maisons du pays. Et vous, des autres pays, nous ferons tout notre possible pour vous aider en vous envoyant des exemplaires de nos deux journaux.

C'est bien encourageant, il se produit présentement un grand réveil dans le peuple, les gens découvrent que la doctrine du Crédit Social est le remède à leurs nombreux problèmes financiers et à celui des gouvernements, pour les libérer des dettes, des déficits, de leur manque d'argent ; problème ridicule, gouvernements et individus, prisonniers de quelques financiers.

Plusieurs nouveaux viennent à nos assemblées du mois, ici à Rougemont, et c'est la même chose à Toronto. À notre assemblée du 28 janvier, il nous est venu plusieurs nouveaux : un professeur de Montréal, amené par notre bon Créditiste, Adrien Gingras, de Ville Brossard ; deux professeurs en sociologie, l'un de Rome, Italie, et l'autre du collège Dawson, de Montréal. Celui de Rome s'est abonné à Vers Demain pour 4 ans, par avion. Il a acheté toute notre littérature créditiste : "Sous le Signe de l'Abondance", les brochures, toutes les années reliées de Vers Demain, soit 55 volumes, livrés par avion, pour l'université, le Collège Pontifical. Ces deux professeurs sont venus nous voir, afin de connaître davantage notre Œuvre.

Réfléchissons à notre devoir

Tous nos Créditistes, apôtres, d'un peu partout, constatent, autour d'eux, un intérêt plus grand pour la vérité créditiste dans le peuple.

Créditistes, réfléchissons à notre devoir, à notre mission de faire connaître au monde entier cette belle lumière, cette belle solution qu'est le Crédit Social. Voulez-vous connaître deux bons qui auraient été créditistes si le Crédit Social avait existé dans leur temps ? Ce sont Frédéric Ozanam, écrivain catholique français, un des fondateurs de la Société St-Vincent-de-Paul, et saint Eugène de Mazenod, fondateur des Pères Oblats de Marie Immaculée.

Frédéric Ozanam, qui s'y connaissait certes en question de charité, lui qui fut l'un des fondateurs de la Société St-Vincent-de-Paul, ce qui ne l'empêcha pas de voir plus loin, disait à ses contemporains : "Jusqu'à quand, irez-vous dans les associations catholiques pratiquer la simple charité du verre d'eau ? Qu'allez-vous faire parmi ces gens qui ne savent que soulager la misère, sans jamais en tarir la source ? Allez donc plutôt vous asseoir dans ces réunions plus hardies, où l'on travaille à déraciner le mal d'un seul coup, à régénérer le monde et à réhabiliter les déshérités !" Frédéric Ozanam.

Paroles de saint Eugène de Mazenod : "Ce n'est rien que de donner son argent ! écrira Eugène, devenu archevêque de Marseille, submergé par les appels des pauvres. Mais se voir dans l'impossibilité de satisfaire à leurs besoins, c'est au-dessus de nos forces. Après tout cela, mettez-vous à table et mangez si vous le pouvez !" Saint Eugène de Mazenod.

Créditistes, attelons-nous à éclairer les gens. Lorsque nous parlons des banquiers, ce ne sont pas les gérants et les employés de banque que nous visons, mais bien la politique du système bancaire, du droit que les hauts banquiers se sont fait donner, octroyer par le gouvernement, de créer, de contrôler tout l'argent du pays.

Donner un pareil droit à des compagnies privées qui n'ont qu'un but, faire des profits, c'était de la haute trahison envers le peuple, il fallait que la grande majorité ne s'en rende pas compte pour laisser faire cela, parce que c'est la plus grande escroquerie au monde.

Les gérants de banque, de Caisse Populaire, créent l'argent nouveau, pour chaque prêt qu'ils consentent et ils ne savent même pas qu'ils créent de l'argent nouveau. Dans leur tête, ils s'imaginent que c'est l'argent des déposants. Un immense mensonge, bien enveloppé. Il a fallu le major Clifford Hugh Douglas, ingénieur réputé de l'Empire Britannique, et notre courageux et admirable fondateur, Louis Even, pour nous dévoiler ce racket qui a fait tant souffrir l'humanité et qui a tué des millions de pauvres.

Bien chers Créditistes, avec l'aide de nos gouvernements provinciaux et municipaux, il faut obtenir de notre gouvernement fédéral qu'il reprenne son droit de créer l'argent. C'est urgent !

Tout l'argent nouveau, qui doit être émis dans un pays, appartient de droit au peuple, à chaque individu. C'est impensable que cet argent appartienne à d'autres. Il vient d'être émis, donc il n'a pas été gagné par personne, donc il est la propriété de chaque individu.

La création de l'argent

Lorsqu'une banque ou une Caisse Populaire prête $500,000, le caissier l'écrit dans son grand livre, il l'écrit, il ne le prend pas dans le compte des déposants, il écrit tout simplement avec une goutte d'encre $500,000 dans le grand livre et voilà $500,000 d'argent nouveau qui vient de venir au monde. Le péché grave là-dedans, fait par du bon monde, sans qu'il ne s'en rende compte, c'est que la banque ou la Caisse Populaire se fait propriétaire de ce $500,000 d'argent nouveau. C'est là le grand désordre. Ce $500,000 d'argent nouveau appartient de droit au peuple, à chaque individu également.

Le banquier prête, il écrit $500,000 et le voici enrichi de $500,000, vous comprenez comme moi que cela n'a pas de bon sens. Il n'a qu'à écrire $500,000, il n'a pas sué comme vous, et le voilà propriétaire de $500,000.

L'argent nouveau doit venir au monde par la Banque du Canada, sans dette et sans intérêt. Le vol de l'argent nouveau explique l'endettement de tous les pays. Il faut décider notre gouvernement fédéral à reprendre son droit de créer l'argent nouveau, sans dette. Cet argent sera la propriété du pays, des individus.

C'est le devoir de tout bon citoyen de faire connaître cette escroquerie, ce système d'argent antichrétien, il combat le christianisme. La correction par le Crédit Social créerait un climat d'épanouissement pour notre belle et bonne religion. Les pauvres et les familles seraient plus heureux.

Créditistes, abonnés au journal Vers Demain, c'est à nous de faire connaître cette grande vérité au peuple. Il ne faudrait pas essayer de se faire accroire que cette mission est due à d'autres. Ne nous laissons pas distraire par le Malin, c'est nous, c'est vous, que le Bon Dieu a appelés.

Au lieu d'hésiter, de nous chercher des excuses, soyons plutôt fiers d'avoir été choisis, d'avoir été appelés.

Créditistes, nous avons un petit obstacle à renverser, ce sont les socialistes-communistes, les financiers qui détiennent indûment le contrôle et la propriété du système d'argent. Nous vaincrons parce que tous nos bons Créditistes vont se réveiller, en vrais catholiques et en vrais patriotes pour un combat à l'emporte-pièce.

Le nouveau surhomme des banquiers

Tout est clair devant un vrai Créditiste. Au Québec, les financiers feront l'impossible pour accaparer l'opinion publique et empêcher la lumière créditiste de l'atteindre. Les socialistes-communistes sont enragés d'avoir perdu le référendum, ils étaient certains de gagner.

L'ex-premier ministre, Pierre Elliot Trudeau déclarait que le pays, le Canada, était difficile à gouverner, ingouvernable. Les banquiers soutiennent depuis bien des années que le Canada est difficile à gouverner, ingouvernable. Savez-vous pourquoi, Créditistes ? C'est parce qu'il y a des millions de Créditistes dans le Canada, et avec le système de chômage et de crève-faim des banquiers, dans un pays d'abondance, les banquiers savent bien que la logique du Crédit Social va gagner tous les esprits. C'est pourquoi les banquiers se disent qu'il faut arrêter cela, il faut occuper l'opinion publique à autres choses. Et c'est pourquoi ils nous arrivent avec un nouveau surhomme : Lucien Bouchard.

Des avocats brillants, il y en a plein le pays ; mais les banquiers ont besoin d'un surhomme pour empêcher la population de s'arrêter à la solution créditiste qui ferait le bonheur de tout le peuple. Un dividende de $800 par mois distribué à tous, sans dette, ferait que les dividendes-richesses qui attendent dans les magasins, iraient dans les mains de tous et chacun les producteurs seraient heureux de vendre leurs produits et la population serait heureuse de les acheter. "Cette logique, cette vérité, cette honnêteté, il faut absolument bloquer cela", disent les saints hauts banquiers, assassins des peuples.

Il leur faut un "superman" et vous le voyez ce "superman", c'est Lucien Bouchard. Vous n'aurez jamais vu un homme pareil. Les financiers cacheront ses mauvaises adresses, ses mauvais coups et ils vanteront ses talents, afin d'éblouir la population. Bouchard est l'homme choisi des hauts financiers. Comme tous les autres premiers ministres, Bouchard est à genoux devant le veau d'or. Tenez-vous bien, il va effacer la dette en vidant vos poches. Créditistes, vous ne connaissiez pas encore cette brillante merveille, vous allez en apprendre. Bouchard a tellement de talents, il dépasse tous les autres avocats réunis du pays. Messieurs les avocats, un peu d'humilité et veuillez vous ranger, s.v.p.

Créditistes, vous connaissez le jeu des socialistes de Moscou, de France, d'Europe, de Cuba, etc. qui ont toujours soutenu et encouragé nos péquistes. Les financiers veulent à tout prix garder leur contrôle sur les richesses du pays, leur contrôle de l'argent. Vous n'entendrez jamais Lucien Bouchard parler de l'importance de corriger le système d'argent. Ses maîtres le lui défendent. D'ailleurs Bouchard a toujours été socialiste. Les péquistes sont les plus contre le Crédit Social. Le Crédit Social est à l'opposé du communisme, du socialisme. Les socialistes, eux, adorent les taxes, le Crédit Social, lui, les abolit. Le parti péquiste est rempli d'anciens chefs syndicalistes, c'est leur parti choyé. Pourquoi tant vanter Lucien Bouchard ? Pour empêcher l'idée créditiste de pénétrer davantage dans les esprits. Les banquiers sont énervés, leur racket est de plus en plus connu et dénoncé au Canada et dans le monde entier.

Créditistes, vous avez compris l'enjeu, alors qu'est-ce que vous décidez ? Votre mission est grande, elle est voulue et bénie de Dieu, alors vous décidez de gagner votre paroisse, votre ville, votre région. Prenez la résolution de parler de votre lumière créditiste et de votre journal Vers Demain tous les jours. Vous avez commencé à travailler vos régions, le printemps est arrivé pour nous et nous nous lançons à corps perdu. Vive la libération de notre pays ! Vous avez l'aide de Dieu et de saint Michel, la victoire est garantie.

Il faut convertir notre peuple. Lorsque nous faisons un Créditiste, nous avons le bonheur de constater que ses valeurs chrétiennes augmentent. C.H. Douglas, Louis Even, Gilberte Côté, ont toujours soutenu "que le Crédit Social, c'est le christianisme appliqué en économique." C'est ce qui explique votre ardeur à propager votre grande cause.

Nous sommes capables de gagner notre peuple au Crédit Social, c'est la volonté du Ciel, Créditistes, laissez tous les petits à-côtés que vous avez pris sans trop réfléchir et revenez au combat créditiste. Avec toi, la victoire est garantie.

La bataille est lancée d'Halifax à Victoria, Vancouver, sans négliger les autres pays. Nos Français envahissent l'Allemagne et les Allemands lèvent. On nous demande des bérets blancs en Afrique, oui, mais aussi en Allemagne, en Australie, etc. Savez-vous bien, chers Créditistes, que nous pouvons, avec le Crédit Social et l'aide de Dieu, convertir notre peuple.

Nos apôtres à l'action

Mark Lawyer nous a dit le 26 janvier : "Je suis venu prendre du feu et prier avec vous pour avoir la grâce de retourner au porte en porte. Chaque jour où je ne suis pas au porte en porte, c'est la victoire de Satan et chaque jour où je me fais un devoir d'aller au porte en porte, c'est la victoire de Dieu. Le Crédit Social est un don de Dieu, nous aurons à répondre de ce don. J'ai donc décidé d'arrêter d'aller à la chasse, je vais vendre tout mon matériel de chasse et je pars à la conquête de mon pays, la Nouvelle-Écosse, avec Jean-Pierre Richard, notre Plein-Temps toujours sur la route. Nous reviendrons à l'assemblée du mois, à Rougemont. Revenez tous le mois prochain et amenez-y beaucoup de monde, nous aurons de bonnes nouvelles à vous donner." Bon succès Messieurs Jean-Pierre et Mark, saint Michel et sainte Jeanne d'Arc vous accompagnent.

Bertrand Gaouette est remis de son accident et il va à la croisade tous les jours, Il est comme toujours, plein d'entrain. Bertrand nous a relaté ce qu'il a dit à notre bon Créditiste, Edgar Pépin, de Coaticook, qui distribue des exemplaires de Vers Demain continuellement, depuis plusieurs années, il est connu de tout le monde du comté de Stanstead et des environs. Bertrand lui a dit ceci : "Edgar, je vais envoyer 10,000 dollars à Vers Demain pour aider la cause. Edgar surpris : "Où vas-tu prendre cela, tu n'as pas cet argent ? Bertrand de répondre : "C'est bien simple, je me suis engagé à prendre un autre 2,000 abonnements, cela fera 10,000 dollars en abonnements." Edgar s'est mis à réfléchir et dit à Bertrand : "Si je me mettais moi aussi à prendre de l'abonnement, je pourrais faire comme toi." Edgar a trouvé l'idée de Bertrand bien bonne, lui qui connaît tout le monde et tout le monde l'aime, il pourrait nous surprendre. Il y avait de l'entrain dans l'assistance. Bertrand a terminé son discours en nous disant qu'il allait faire une tournée d'apostolat sur la Côte Nord bientôt, avec Mark Lawyer. Madame Gaouette seconde son mari. Remercions Dieu d'avoir de pareils apôtres.

Après, ce fut le tour à Mlle Yvette Poirier de nous donner son rapport de ses tournées d'apostolat et d'assemblées, qui l'ont conduite en Gaspésie, St-Aubert, cté l'Islet, Québec, Lac St-Jean, Saguenay et Drummondville. En Gaspéşie, dans sa paroisse natale, la mentalité est tout changée en faveur du Crédit Social, elle a fait trois milles à pied pour aller abonner ses connaissances. Ces dernières se sont toutes abonnées. Mlle Poirier a rencontré son ancien curé chez une ancienne abonnée. Il y a plusieurs années, il avait dénoncé Vers Demain en chaire. Mlle Poirier lui a parlé du combat de Vers Demain contre le gouvernement mondial, contre la Haute-Finance et contre la franc-maçonnerie. Le prêtre a dit à la dame de la maison : "Savez-vous pourquoi les Bérets Blancs sont si critiqués ? C'est parce qu'ils disent la vérité." Et, se tournant vers Mlle Poirier, il dit : "Voici $20 pour l'abonnement à Vers Demain. Et servez-vous de mon nom en faisant le porte en porte à St-Elzéar. Dites aux gens que je me suis abonné." Merci, M. le curé. Cette journée-là, Mlle Poirier a pris 19 abonnements. Dans sa tournée, ici et là, Mlle Poirier a tenu 7 assemblées et pris 149 abonnements. Par son rude apostolat, elle secoue ses confrères Plein-Temps. Elle dit : "J'aime cela faire du porte en porte, si les Créditistes sortaient dans leur région, ce serait formidable tout le bien qu'ils accompliraient, les gens sont bien disposés." Mlle Poirier a pris 71 abonnements avec André Labonté dans la région de Drummondville.

André Labonté nous a dit à l'assemblée : "Quand on va au porte en porte, on a toujours de bons résultats, si chacun se décidait, on arracherait le morceau." Très bien, André !

Voici une surprise qui nous vient de Drummondville : Raymond Blanchet nous envoie 28 abonnements. Bravo, Raymond ! Eddy, son cousin, est bien dans le ton aussi, créditiste complet et décidé. La marmite bouillonne dans le peuple, les financiers sans-cœur vont être obligés de changer de pays, comme le dit la chanson. "Les voleurs confus s'en iront."

Gérard Migneault, en Abitibi-Hull-Sudbury, 200 abonnements et quelques assemblées. Roméo Clément, de Farley, près de Maniwaki, lui a remis 14 abonnements lors de son passage. Mme Simone Gingras d'Ottawa, est toujours à l'action, 90 abonnements.

Alyre Richard, de St-Jean, N.B., a déposé 15 abonnements sur la table, à Rougemont. Il avait envoyé des abonnements par deux fois dans le temps des Fêtes. M. Alyre fait des plans pour secouer le Nouveau-Brunswick.

Madame Mark Lawyer se remet au combat dans sa province, le Nouveau-Brunswick.

Armand et Léola Albert nous envoient 38 abonnements qu'ils ont pris dans la ville de Bathurst. Armand a écrit une fameuse lettre pour faire paraître dans le journal local "L'Acadie Nouvelle" qui a refusé de la publier parce qu'Armand ne se plie pas à la politique des banquiers, des exploiteurs. Dans sa lettre, Armand demande au gouvernement d'arrêter ses coupures, il demande aussi de donner une allocation de $12,000 à la mère au foyer et de mettre la pension de vieillesse à 60 ans et même à 55 ans. Armand nous a envoyé sa lettre en nous demandant de lui en faire 1,000 copies. Très bien, Armand ! Nous avons imprimé cette lettre et, au revers, nous avons mis la première page du dernier numéro de Vers Demain : "Hé ! faites-en de l'argent !" Alors, nous lui en avons imprimé 15,000 copies. Il va lui-même s'occuper de les distribuer avec sa sœur Léola et les autres Créditistes de la région. Formidable, votre travail, Acadiens ! Armand, Léola et leur frère l'abbé Fernand, curé, secouent le nord du Nouveau-Brunswick.

Nos Créditistes de l'Ontario foncent eux aussi. Les Créditistes d'Ottawa, Hull, Farley, Kapuskasing, Abitibi, New-Liskeard, Sudbury, Toronto, Lafontaine, Cambridge, Sarnia sont bien décidés. Yves Potvin, de Guelph, revient au combat.

En Ontario, là où nos apôtres ont distribué beaucoup d'exemplaires du journal "Michael", il s'organise des manifestations de milliers de personnes qui envahissent les hôtels de ville pour protester contre les taxes.

Les provinces de l'Ouest se mettent elles aussi en branle, plusieurs se font Créditistes et finalement se font catholiques. Jean-Pierre Richard va y retourner, ils le réclament de partout. Allez-y, les amis de l'Ouest et des Maritimes, nous travaillerons ensemble, main dans la main, Anglais, Français et toutes les autres nationalités, contre l'ennemi commun qui endette tous ceux qui bâtissent le pays. Mettez le système d'argent au service du pays, des provinces, des municipalités et de tous les entrepreneurs et vous ne verrez plus de chicane entre les provinces et entre les différentes nationalités. Les socialites-communistes-péquistes sont intéressés à la bataille entre les provinces, afin de protéger leur système de dettes et de taxes. L'amour est capable de vaincre la haine.

Les équipes de Beauce-Thetford, de Québec, St-Jean Port-Joli, St-Aubert, Rivière-du-Loup, Cabano, St-Léon, Lac Mégantic, Sherbrooke, Magog, Plessisville, Victoriaville, Drummondville, Sorel, St-Hyacinthe, la Mauricie, Montréal, vous êtes capables de gagner vos régions. Pour nous, le printemps est arrivé. Samedi, le 13 janvier, Guy Rodrigue et Melvin Sickler sont allés faire la croisade à Jackman, États-Unis, juste au bord des lignes. Ils ont été très bien reçus et ils ont pris 17 abonnements. Fameux !

Henri Lantagne, de Ville Dorion, distribue des exemplaires de Vers Demain à l'année longue, pendant plusieurs heures par jour. Mme Lantagne l'épaule dans la distribution. Ils couvrent leur ville. Ils ont eu la joie de voir la population se révolter contre les taxes. Il y avait plus d'un millier de personnes à l'hôtel de ville pour s'objecter à la montée des taxes. Et la bataille se continue.

Les banquiers sont de plus en plus attaqués à la radio sur les lignes ouvertes. Les chômeurs s'additionnent par 10,000 à la fois, à tout instant, et ceux qui travaillent encore sont dans la crainte de se voir à leur tour chômeurs ; l'insécurité règne. Notre beau système d'argent voleur mène le bal, il faut le terrasser, n'est-ce pas ?

En 10 ans, en Amérique du Sud, les banques, le Fonds Monétaire International, ont arraché de force à des pauvres qui crèvent de faim, 418 milliards de dollars en intérêt sur un prêt original de 80 milliards. C'est de la belle besogne, n'est-ce-pas ? C'est révoltant et dégoûtant ! Comment comprendre que nos hommes de cœur d'ici restent bouche bée, close, devant cela, ce n'est pas chrétien.

Créditistes, prions et bougeons, donnons toutes nos fins de semaine à Dieu et à notre beau Crédit Social, nos soirées, nos vacances.

Venez encore plus nombreux au "Siège de Jéricho" du 17 au 24 mars. Le 24 c'est l'assemblée du mois. Surtout, redevenons de véritables Pèlerins-guerriers, comme Notre-Dame nous a désignés à Bayside, New York. Bon succès !

Gérard Mercier

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