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Quelles influences ont joué ?

le jeudi, 15 juin 1944. Dans La vie créditiste

Le 7 juin, au dîner-causerie de la Société Saint-Jean-Baptiste, hôtel St-Louis, Québec, c'est Mon­sieur J.-Ernest Grégoire qui fut conférencier.

Le poste CHRC a l'habitude d'irradier ces cau­series.

Deux jours avant la date, on demanda à M. Grégoire de fournir son texte. La veille de la con­férence, on l'informa que le poste n'irradierait pas sa causerie, prétextant qu'elle avait un caractère politique. Ce n'est pas la Société St-Jean-Baptiste, mais le poste, paraît-il, qui avait des scrupules.

La causerie s'intitulait : Quelques aperçus sur la question monétaire.

Le 30 mars, M. François-Albert Angers avait donné une causerie dans les mêmes circonstances. Il s'y prononçait contre les gratuités, et déclarait que la question monétaire n'a pas l'importance qu'on tend à lui donner.

M. Grégoire, lui, prouvait l'importance de la question monétaire et justifiait les dividendes (que M. Angers appelle gratuités).

La conférence de M. Angers n'avait pas été jugée d'un caractère politique et avait bénéficié de la radio-diffusion.

Celui qui dit : Hourrah pour le système ban­caire, a le droit à la radio. Celui qui dit : Le sys­tème bancaire ne régit pas le crédit pour le bien commun, celui-là n'a pas le droit à la radio.

Les organes de renseignements sont sous la botte des contrôleurs de l'argent et du crédit.

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