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Pas des nôtres

le lundi, 01 février 1943. Dans La vie créditiste

La protection de notre cause nous oblige à si­gnaler la position actuelle, vis-à-vis de notre organisation, de deux anciens conférenciers du Crédit Social. Ils furent des nôtres ; ils n'en sont plus. Ils peuvent garder leurs convictions créditistes, mais ils ne collaborent plus avec. nous, bien au contraire. Vu qu'ils essaient de distraire vers eux des travailleurs-de l'Institut d'Action Politique, leur jeu doit être mis à jour.

Monsieur Odilon Dubé, de Québec, fit autre­fois beaucoup de propagande créditiste. Mais, depuis deux ans, il ne s'est occupé que de mon­ter son commerce de pharmacie. Tout ce qui s'est fait, en fait de Crédit Social, depuis deux ans, s'est donc fait sans lui. Ce qui ne l'empê­che pas aujourd'hui de critiquer l'organisation qui a tant avancé la cause pendant qu'il soi­gnait ses intérêts privés, et d'essayer de discré­diter les directeurs de l'Institut dans l'esprit des créditistes qu'il approche.

Le second est le notaire Gustave Jobidon, également de Québec, qui fut un de nos confé­renciers il y a quelques mois, mais qui ne goûte ni l'Association Créditiste dont il a pourtant fait partie, ni l'orientation politique de l'Insti­tut. D'après des preuves écrites que nous avons sous les yeux, le notaire Jobidon semble avoir surtout décidé de faire disparaître du mouvement créditistes les directeurs de Vers Demain et de l'Institut d'Action Politique. C'est sans doute une nouvelle manière de faire triom­pher la cause.

Nous réservons d'habitude nos dénonciations pour les adversaires déclarés du Crédit Social. Mais l'expérience démontre que c'est par l'in­térieur que sont le plus efficacement sapés les bons mouvements ; et la documentation entre nos mains nous indique qu'il est temps d'aver­tir nos amis, pour éviter toute confusion.

À remarquer que le premier geste du no­taire Jobidon, en nous quittant, fut d'aller trou­ver la ligue du Crédit Social de Québec, qu'il jugeait lui-même à peu près insignifiante. Il de­mande maintenant à ce reliquat de jaloux et de déçus d'il y a deux ans l'aide dont il a besoin pour son œuvre de destruction.

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