EnglishEspañolPolskie

Marseillaise créditiste (chant)

le samedi, 15 juillet 1944. Dans La vie créditiste

    1. 

Vois tes enfants, Nouvelle-France,

La flamme au cœur, le front levé,

Respirant la foi, l'espérance...

Sous leur ciel, quel souffle a passé ? (Bis)

Partout, du centre à la frontière,

Pénètre un tout petit journal ; 

À tous, du beau Crédit Social

Vers Demain porte la lumière.

Créditiste, debout !

Ton étendard est beau !

Toujours, partout,

S'étalera le blanc de ton drapeau.

    2. 

Les destructeurs de l'abondance

Chez nous ont trop longtemps régné,

Insulteurs de la Providence,

Assassins d'un peuple affamé. (Bis)

L'heure a sonné, belle patrie !

Tes Voltigeurs, tes Défricheurs,

La grande Union des Électeurs

Va chasser cette barbarie.

Créditiste, debout !

Ton étendard est beau !

Toujours, partout,

Resplendira l'or pur de ton drapeau.

    3. 

Sur tes enfants, Nouvelle-France,

Des jours plus beaux bientôt luiront.

Découverts, mis en évidence,

Les voleurs, confus, s'en iront. (Bis)

Entendez-vous l'appel qui presse ?

Répondez-y hommes de cœur,

Lâchez la bride à votre ardeur.

En avant ! sans peur, sans faiblesse.

Créditiste, debout !

Ton étendard est beau !

Toujours, partout,

Rayonnera le feu de ton drapeau.

On sait que le drapeau créditiste est à fond blanc, sur lequel se détache un livre d'or, surmonté d'une flamme rouge qui émet des rayons d'or.

Esprit d'initiative

Le Congrès a donné lieu à des manifestations d'esprit d'initiative chez nombre de créditistes. Nous ne les connaissons pas toutes et nous n'au­rions pas de place pour narrer toutes celles que nous connaissons.

Toutefois, nous tenons à signaler l'entreprise de Maurice Talbot, ouvrier de Limoilou, qui, sans au­cun entraînement préalable dans la sollicitation d'annonces, décida d'acheter une pleine page du Courrier de Limoilou et d'en vendre des fractions à des maisons de commerce, afin d'avoir tout le centre de cette page pour publier le programme du Congrès. Il obtenait ainsi du journal, en plus, une annonce gratuite en première page et deux colon­nes de texte à l'intérieur.

Le tout — une vente de $100.00 d'annonces — a été réussi en trois soirées, sans que la Direction de Vers Demain ait à s'en occuper. Félicitations. Le Courrier de Limoilou est distribué dans tous les foyers de Limoilou, de St-Roch et de St-Sauveur.

Le Congrès et la presse locale

Nous ne sommes pas habitués à féliciter les or­ganes de partis politiques. Ce n'est pas, non plus, comme organes libéraux, mais comme véhicules de nouvelles, que nous remercions L'Événement ­Journal et Le Soleil de Québec, des rapports qu'ils ont faits de notre Congrès créditiste provincial.

Nous ne pouvons en dire autant de L'Action Catholique. Pour L'Action Catholique, il n'y a pas eu de ralliement de créditistes venus de toute la province à Loretteville et à Québec.

Pour L'Action Catholique, il n'y a pas eu de défilé de cent automobiles et de plusieurs centaines de créditistes, avec fanfare et soixante drapeaux au vent, de Giffard au Palais Montcalm.

Pour L'Action Catholique, il n'y a pas eu d'as­semblée publique débordant la salle et les corridors du Palais Montcalm le dimanche soir.

Pour L'Action Catholique, il n'y a pas eu de mi­nistre provincial d'Alberta, il n'y a pas eu de chef national d'un mouvement politique au Palais Montcalm le 2 juillet. Quand Tim Buck met les pieds dans la capitale, c'est autrement plus impor­tant pour elle.

Quand les créditistes passent, L'Action Catholi­que ferme ses yeux et tombe dans le nirvana.

Quand les créditistes parlent, L'Action Catholi­que bouche ses oreilles et n'entend plus rien.

Une bagarre de pochards au coin d'une rue, une réunion d'un club d'optimistes, et d'autres baga­telles semblables occuperont plus les colonnes de L'Action Catholique que les assises de trois jours de 600 délégués de la province, ou que 25 assem­blées publiques tenues en même temps dans 25 pa­roisses tout près de la capitale.

Les créditistes de toute la province sont simple­ment écœurés de l'attitude d'un journal qui se vante, et se fait vanter dans les lieux les plus res­pectables, de son information et de son indépen­dance.

L'un d'eux nous disait le lendemain du Con­grès : "Je n'aurais jamais cru cela. L'Action Ca­tholique est le plus fameux spécimen d'un journal bâillonné. Si le reste de son information est du même calibre que ce que je viens de constater, elle ne vaut pas son papier."

Un autre : "Si nous n'existons pas pour L'Ac­tion Catholique, L'Action Catholique peut aussi bien ne pas exister pour nous. Pour moi, j'en ai fini."

Quelqu'un attire notre attention sur un récent éditorial de L'Action Catholique, déclarant qu'elle se montrerait indépendante vis-à-vis de tous les groupements politiques et les traiterait sur le mê­me pied dans les rapports des assemblées, selon l'importance et le nombre des assemblées. L'Ac­tion Catholique dit une chose et en fait une autre : il y a un verbe pour exprimer cela en français, elle peut le conjuguer à la première personne.

Il ne faudra pas s'étonner de la froide réception faite aux agents de L'Action Catholique par les créditistes. Dès l'autre jour, l'un d'eux s'en est aper­çu. La réponse à la demande de réabonnement a été prompte' : "Puisqu'il n'y a pas de Crédit Social pour L'Action Catholique, il n'y a pas d'Action Catholique pour moi."

Aux créditistes mécontents de ce silence de L'Ac­tion Catholique, nous pouvons dire que ce n'est sû­rement pas de notre faute si L'Action Catholique a ignoré le passage des congressistes dans la ré­gion : elle est le premier journal auquel nous avions demandé d'envoyer un reporter à nos séances.

Palais Montcalm, Québec

Nous avons retenu la salle 34 du Palais Mont­calm pour les deux soirs suivants, à huit heures : 19 juillet — Rapports des Défricheurs, d'après l'objectif qui leur a été fixé, dans l'exécution du plan de quatre ans.

31 juillet — Même but.

CADILLAC — Salle des pionniers, samedi 22 juil­let, 2.00 p.m., assemblée avec Louis Even comme conférencier.

MALARTIC — Samedi soir 22 juillet, M. Louis Even parlera en assemblée publique.

SENNETERRE — Dimanche, 23 juillet, après la messe, M. Louis Even tiendra une assemblée publique à Senneterre.

VAL D'OR — Le soir de la Convention créditiste de Sarraute, dimanche 23 juillet, grande assemblée publique à Val d'Or, Académie St-Sauveur. Orateurs : Louis Even, Mlle Gil­berte Côté et le candidat choisi l'après-midi.

Poster un commentaire

Vous êtes indentifier en tant qu'invité.

Panier

Dernière parution

Infolettre & Magazine

Sujets

Faire un don

Faire un don

Aller au haut
JSN Boot template designed by JoomlaShine.com