C'est après la grand'messe, le 7 juillet, que M. Bouchard parla à la population de la jeune paroisse de Laventure. Il s'appliqua surtout à dénoncer le communisme qui se faufile d'une manière diabolique à travers le monde, sans en exempter le Canada. Il fustigea l'esprit de parti et fit l'exposé de la formule politique nouvelle : l'Union des Électeurs. Plusieurs paroissiens s'abonnèrent sur-le-champ à Vers Demain, formant un bon noyau pour l'Union locale des Électeurs.
Le soir du même jour, à Léoville, grâce à une bienveillante annonce faite au prône de toutes les messes, une imposante et très sympathique assistance se pressait dans la grande salle du théâtre, pour entendre le missionnaire de l'Est, devenu célèbre dans les provinces des Prairies. M. Bouchard attribua à l'esprit de parti la stérilité de la politique passée, qui a permis au socialisme d'État de monter jusqu'à conquérir le pouvoir en Saskatchewan. Remède : l'Union des Électeurs, au lieu de leur division en partis. Puis une économie nouvelle — celle du Crédit Social — pour corriger la mauvaise distribution des biens. Un grand nombre d'abonnements de trois à cinq ans démontra au conférencier que son message était compris. Léoville sera désormais de 90 à 95 pour cent dans l'Union des Électeurs.
M. Bouchard termina sa tournée en Saskatchewan à Montmartre, où il fut annoncé au prône par le curé fondateur de la paroisse, le vénérable Mgr Therriault. Une bonne assistance descendit dans la salle paroissiale, au sous-sol de l'église. Le missionnaire créditiste fut dignement présenté par M. Joubert, de la Caisse Populaire. Après avoir parlé avec sa chaleur communicative habituelle, M. Bouchard leva une fournée d'abonnements à Vers Demain. M. Bouchard ne se contente pas de ces assemblées de dimanche ; il passe le reste de la semaine à faire du porte en porte — ce qui explique son succès. Ainsi, en partant de Montmartre, il laissait 60 pour cent des familles abonnées à Vers Demain.
M. Bouchard dut passer au Manitoba avant d'avoir pu visiter toutes les paroisses canadiennes-françaises de la Saskatchewan. Il fut si apprécié que le Dr Haldeman, au nom de la Ligue du Crédit Social de la Saskatchewan, nous supplie de le renvoyer dans cette province pour une autre tournée d'un mois, dès que nous pourrons.
En arrivant au Manitoba, M. Bouchard s'est rendu à Winnipeg, saluer les officiers de la Ligue du Crédit Social du Manitoba, puis à St-Boniface, pour y établir quelques contacts. C'est à St-Boniface qu'est venu le chercher M. W. A. Parenteau, de St-Pierre.
Réception chez M. Parenteau
C'est donc M. Parenteau qui, au nom de tous les Canadiens français de la province, accueillit M. Bouchard au Manitoba. Cet accueil se fit sous la forme d'une soirée, chez M. Parenteau lui-même, à laquelle assistèrent une douzaine de personnes. M. Bouchard y fit le récit de sa randonnée en Alberta et Saskatchewan. On chanta la Marseillaise créditiste avec enthousiasme. Et les 12 personnes présentes prirent un abonnement de trois ans à Vers Demain.
M. Bouchard demeura l'hôte de la famille Parenteau pendant tout le temps qu'il rayonna de St-Pierre sur les paroisses du district.
La première assemblée publique tenue au Manitoba par M. Bouchard le fut à St-Pierre, le 21 juillet. Elle avait lieu dans la grande salle municipale, sous la présidence de M. Parenteau. Le missionnaire, bien en verbe, parla pendant plus de deux heures, développant longuement la thèse du Crédit Social, la formule de l'Union des Électeurs, et insistant sur le dividende national. Il présenta le mouvement créditiste comme le barrage le plus puissant, dans le domaine économique, contre le communisme et le socialisme d'État. L'abbé Miron, vicaire de la paroisse, honora l'assemblée de sa présence. À la suite de la conférence, ce fut la récolte habituelle d'abonnements à Vers Demain. Et M. Bouchard de continuer son grand travail pour abonner plus de 80 pour cent des 250 familles de St-Pierre.
CERCLE OUVRIER ST-JOSEPH, 27 AOUT
Avant de quitter le Manitoba, M. Louis-Philippe Bouchard donnera une dernière conférence à $t-Boniface, dans la grande Salle des Ouvriers, le mardi soir, 27 août. Tous les amis de la cause qui le peuvent sont instamment priés d'assister à cette assemblée d'adieu.
Le lundi soir, c'est à Otterburn que M. Bouchard s'adressa à un public enthousiaste, réuni à la salle paroissiale, sous la présidence de M. Horace Desrosiers, de l'Orphelinat St-Joseph. Là encore, le conférencier fustigea le communisme et le socialisme et présenta le remède. Il insista de nouveau sur le dividende national, pour faire contre-coup aux déblatérations de l'ancien président des créditistes manitobains, aujourd'hui renégat du Crédit Social.
Otterburn est une petite paroisse, ne comptant que 65 familles. Mais ce soir-là, M. Bouchard y leva 15 abonnements de trois à cinq ans, un à vie, et y vendit 3 livres "Sous le Signe de l'Abondance". Il compte bien faire le journal entrer dans chaque famille, avant de quitter la région.
Même enthousiasme chez l'auditoire, en réponse au même feu de l'apôtre créditiste, à Ste-Elisabeth, où l'assemblée se tint à l'école du village, sous la présidence conjointe de MM. Xavier Desaulniers et W. A. Parenteau. Après leurs applaudissements répétés, plus de 40 assistants s'abonnèrent pour trois et cinq ans. M. X. Desaulniers se distingua pour la cause en conduisant M. Bouchard sur un total de plus de 80 milles au cours de la journée.
À La Brocquerie, l'assemblée eut lieu dans le vaste garage de M. H. Gamache. Un distingué paroissien M. D. Lafortune, présida. Le conférencier, après ses dénonciations du socialisme d'État et ses explications du Crédit Social et de l'Union des Électeurs, flétrit les traîtres qui se glissent dans notre mouvement pour mousser leurs orgueilleuses ambitions et le délaissent lorsqu'ils n'y trouvent pas leur compte. Bien que La Brocquerie soit la place résidentielle de M. Paul Prince, de plus en plus qualifié de traître à la cause, de tourne-vent, M. Bouchard, avec l'aide de M. Pierre Boily qui l'accompagnait, leva une bonne fournée d'abonnements de trois, quatre et cinq ans, et vendit plusieurs livres "Sous le Signe de l'Abondance", ainsi que des Catéchismes de l'Union des Électeurs. Les chants créditistes et patriotiques sont toujours de la partie ; et un correspondant nous fait remarquer que les citoyens de La Brocquerie n'ont pas souvent d'assemblée aussi gaies et intéressantes que celle où parla M. Bouchard.
Dans un récent numéro du Canadian Social Crediter, John Gillese écrit que, selon lui, le Manitoba vient au troisième rang pour l'expansion de l'idée créditiste, soit immédiatement après l'Alberta et le Québec. Nous le croyons. Il y a d'ailleurs deux députés créditistes à l'Assemblée Législative du Manitoba ; il y en a même eu cinq durant le terme précédent.
Lorsque M. Even fit une tournée d'une semaine au Manitoba en 1940, il trouva les Canadiens français de cette province très réceptifs à la doctrine du Crédit Social. Depuis, avec les agissements de M. Prince, on a pu croire que le groupe français tournerait le dos à l'Association Créditiste du Canada. M. Prince a fait tout ce qu'il a pu pour démolir Vers Demain dans l'esprit de ses compatriotes. Mais il s'use et le Crédit Social demeure.
Voici à ce sujet un extrait d'une lettre adressée par M. Parenteau, de St-Pierre du Manitoba, à notre M.
Bouchard, lorsque celui-ci était encore en Saskatchewan :
"J'ai rencontré, il y a quelque temps, un de mes amis qui a eu le bonheur de vous connaître à la Convention de Régina. Voici ce qu'il m'a dit : C'est dommage que nous ne puissions pas garder cet homme-là au Manitoba, il y ferait tant de bien pour la cause. (Depuis, M. Bouchard est entré au Manitoba pour six semaines).
"Le Manitoba a certainement besoin d'un tonique vivifiant, car le moral des créditistes n'est pas sans y avoir souffert des attaques de quelques pucerons locaux, et le malaise, à la suite de la défection de M. Prince et de quelques-uns de ses fidèles, n'est pas sans se manifester.
"Croyez-moi, cher Ami, depuis la Convention de 1944 à Toronto, cet homme n'a jamais eu la confiance du peuple manitobain, et il reste aujourd'hui (peut-être sans s'en douter) le joujou d'une clique de politiciens qui ont intérêt à démobiliser nos rangs.
"Vous pouvez venir avec confiance au Manitoba, et je suis sûr que votre séjour parmi nous laissera longtemps son souvenir, comme ce fut le cas pour le chef inébranlable des créditistes canadiens-français, M. Louis Even, dont on parle encore et avec plaisir. J'ai eu le bonheur de connaître M. Even, il y a quelques années, dans une tournée de conférences qu'il a eu la bonté de nous accorder. Et je suis persuadé qu'il mérite l'appui et la confiance de ses compatriotes.
"Je ne crois pas qu'il y ait lieu de craindre les piqûres du chef puceron manitobain : vous avez sans doute un remède efficace pour combattre le malaise que ça peut causer.
"C'est en vain que le personnage camoufle sa rébellion sous le nom de Christian Democracy. N'avons-nous pas dans l'Union des Électeurs, dans ses méthodes, dans son esprit et dans ses actes, tout ce qu'il faut pour établir une véritable démocratie chrétienne ? À quoi bon brandir un qualificatif chrétien, tout en conservant la manière d'agir des vieux partis politiques, condamnée par tous les gens sérieux ?
L'Union des Électeurs du comté de Pontiac s'organise activement pour l'élection partielle qui a lieu le 16 septembre. C'est que, dans ce comté ; l'Union des Électeurs a un mandataire fédéral, un homme qui s'est engagé à faire tout en son possible pour promouvoir et faire prévaloir le programme de l'Union des Électeurs.
L'Union des Électeurs se choisit un mandataire lorsqu'il n'y a pas de député, ou lorsque le député repousse les demandes et le programme de l'Union des Électeurs, alors que celle-ci est en force dans le comté.
Pontiac est sans député depuis la mort de M. Macdonald ; d'ailleurs, ce député libéral a toujours fait la sourde oreille à la voix de l'Union des Électeurs. Une fois bien organisée dans le comté, l'Union des Électeurs s'est choisi un mandataire dans la personne de M. Réal Caouette, de Val d'Or. Le bref d'élection ayant été émis, le mandataire devient naturellement candidat pour porter au Parlement le programme de l'Union des Électeurs.
Pontiac fédéral comprend une partie de l'Abitibi-Est (région, de Val d'Or), tout Rouyn-Noranda, tout le Témiscamingue et le comté provincial de Pontiac. Cette dernière partie, qui renferme à peu près le quart des électeurs de cet immense comté fédéral, est surtout peuplée de gens de langue anglaise et n'a presque pas été touchée par le mouvement créditiste ; mais on y commence un travail actif. Quant au nord, on sait qu'il est au premier rang dans l'organisation de l'Union des Électeurs.
Laurent Legault, de Rouyn, est l'organisateur-en-chef de la campagne électorale pour Réal Caouette. Jean-Robert Ouellet est sur les lieux et y restera d'ici l'élection. Après le Congrès de Drummondville, nous enverrons toute la phalange de nos commissaires dans le comté.
Le Canada créditiste tout entier a les yeux sur Pontiac. Des députés créditistes fédéraux prêtent leur concours personnel dans la partie sud et dans les villes minières du nord où se trouvent des électeurs de langue anglaise. Nous apprenons même que le Dr J. N. Haldeman, leader créditiste de la Saskatchewan, passera les huit derniers jours de la campagne dans Pontiac.
Les amis de la cause qui désirent aider les efforts de l'Union des Électeurs dans cette campagne, en y allant soit de leur personne soit de leur argent, sont priés de communiquer au plut tôt avec M. Laurent Legault, 151 Perreault Est, Rouyn, P. Q. Le téléphone de M. Legault à Rouyn porte le numéro 1970-W.
KAMOURASKA
Salle paroissiale de St-Alexandre
Dimanche, 18 août, 8 heures du soir
Antonio Mignault, René Langelier, conf.
NICOLET
Salle paroissiale, St-Grégoire
Dimanche, 18 août, 8 heures du soir
Roméo Boisvert, conférencier
DRUMMOND
Salle de l'Ecole St-Simon, Drummondville
Dimanche, 18 août, 8 heures du soir
Louis Even, Edmond Major, Jean-Paul Houle
ARTHABASKA
Hôtel de ville d'Arthabaska
Dimanche, 25 août, 8 heures du soir
Conférencier : Edmond Major
Si le Canada n'a pas de drapeau, les créditistes de Nouvelle-France en ont un, dont ils sont fiers. Ils l'apporteront au grand Congrès Provincial de Drummondville, le 1er septembre.
On suggère à ceux qui ont un drapeau de lui adjoindre une indication désignant le comté d'où il vient. Ce peut être un rectangle d'étoffe blanche, avec le nom du comté en lettres bien voyantes, peinturé sur cette bande rectangulaire ; la bande peut être épinglée ou cousue sur le coin inférieur du drapeau opposé à la hampe.
Au défilé du soir, nombreux seront les drapeaux flottant au vent.
Le Congrès est la fête annuelle des créditistes. C'est aussi une démonstration de leur force et de leur enthousiasme.
L'Union des Électeurs de La Motte, sous la présidence de Jules Savard, se distingue par ses pressions continuelles sur le conseil municipal de l'endroit. Chaque mois, les électeurs, de plus en plus nombreux, assistent à la séance régulière du Conseil.
Le 8 juillet, c'est le dividende de $20 par mois qui faisait l'objet de la résolution. Le Conseil commença par vouloir ignorer la résolution, prétextant que plus on demande de choses au gouvernement, plus il élève les taxes. M. Savard se tourne vers les 62 électeurs présents dans la salle, leur demandant : "Qu'en dites-vous, électeurs ?" Tous de répondre : "On veut le dividende de $20 par mois, et on veut que le Conseil le demande pour nous." Et le Conseil s'est exécuté.
Drummondville, le 18 août
Grande journée des jeunes de Drummondville et de la région, pour le cours de formation politique, donné par M. Louis Even.
10.30 a.m. Première séance, à la salle de l'Ecole St-Simon.
2.00 p.m. Deuxième séance d'étude, même endroit. Objectif d'un mois.
4.00 p.m. Action dans Drummondville.
8.00 p.m. Troisième séance d'étude, combinée avec l'assemblée de comté, dans la même salle.
Ce cours est spécialement pour les jeunes. Mais les personnes plus âgées qui participent aux activités de l'Institut y sont bienvenues.
Québec, le 25 août
Le même programme d'une pleine journée est offert aux Jeunes de Québec, pour le dimanche 18 août. M. Even conduira la journée.
10.30 a.m. Séance d'étude à la salle 34 du Palais Montcalm.
2.00 p.m. Deuxième séance d'étude. Objectifs établis.
4.00 p.m. Action dans Québec.
8.00 p.m. Troisième séance d'étude.
Là aussi, les personnes plus âgées qui sont dans l'action sont bienvenues à toutes les séances.
Ce ne sont pas seulement les Canadiens-français qui répondent à l'appel créditiste dans la province du château-fort C.C.F. Partout où vont les conférenciers — MM. Haldeman, Fletcher, Tomyn, et d'autres, ils rencontrent le même accueil enthousiaste.
À titre d'exemple, M. Wm. Tomyn tint deux assemblées les 12 et 13 juillet, à Canora et à Crystal Lake.
À Canora, 200 personnes se tassèrent pour l'écouter. À Crystal Lake, la salle n'était pas assez grande ; on dut ouvrir portes et fenêtres pour permettre aux gens restés à l'extérieur, faute de place, d'entendre l'orateur.
L'enthousiasme et l'empressement furent la note dominante aux deux assemblées. Les gens se déclarent carrément dissatisfaits de l'administration provinciale actuelle et sont prêts à répandre le message créditiste. Une enquête conduite près de 24 citoyens de la masse, pris au hasard pour se rendre compte des possibilités du mouvement créditiste, a révélé qu'un seul sur les vingt-quatre se dit content du régime C.C.F. ; et encore celui-là est-il parent d'un fonctionnaire du gouvernement provincial.
M. Tomyn résume son impression sur les deux comtés de Kenora et Pelly en écrivant : "Si le sentiment dans toute la Saskatchewan est le même que dans Canora et les régions voisines, le mouvement C.C.F. sera balayé de la province aux prochaines élections générales. Lorsqu'on voit des organisateurs C.C.F. de la dernière élection abandonner leur parti et joindre le mouvement créditiste, il est facile de con- clure dans quelle direction souffle le vent."
Depuis ces deux assemblées, le dynamique Pop Fletcher en a tenu toute une série d'autres dans le même district.
L'appel a été lancé aux jeunes et l'est de nouveau dans le présent numéro. Le commandant de Sherbrooke, Gilbert Rondeau, un jeune lui-même, nous écrit :
"Après bien des recherches de part et d'autre, j'ai trouvé 19 jeunes, dont 11 garçons et 8 filles, qui se déclarent tous prêts à recevoir la lumière et la flamme de l'action. Je voudrais porter ce nombre à 30, et même plus, si possible. Dites-nous quand vous pourrez commencer à leur donner le cours de formation politique, parce que tous brûlent d'y assister."
de l'Institut d'Action Politique
et de l'Union des Électeurs
DRUMMONDVILLE
Dimanche, 1er septembre 1946
Salle de l'Ecole St-Frédéric (Académie David)
PROGRAMME
A.M.
9.30 Enregistrement des Congressistes.
10.00 Ouverture officielle du Congrès —
Président : Edmond Major. Secrétaire : Jean Grenier.
Bienvenue, par le maire de Drummondville.
Présentation des hôtes, par le Président.
Appel des comtés, par le Secrétaire.
11.00 Saluts des provinces par leur représentant présent :
a) L'Alberta b) La Saskatchewan c) Le Manitoba d) L'Ontario
Nos frères de l'Ouest — L.-P. Bouchard.
12.00 Dîner.
P.M.
1'.00 L'Union des Électeurs à l'œuvre — Roland Corbeil.
Discours doctrinal — Louis Even.
L'année écoulée, l'année qui vient — Gérard Mercier.
Distinctions — Distribution de drapeaux.
Une organisation bien en marche — Laurent Legault.
Discours doctrinal — Gilberte Côté-Mercier.
5.30 Souper.
7.00 Ralliement au Marché St-Joseph.
7.30 Grand défilé, avec fanfare et drapeaux.
8.00 Assemblée publique à l'Aréna,
Présidents conjoints : Gérard Mercier et Roland Corbeil.
Orateurs au programme :
a) J.-Ernest Grégoire b) Gilberte Côté-Mercier c) Louis Even d) Hon. Solon E. Low
Marseillaise Créditiste.
M. Solon Low, leader fédéral ; son assistant, M. J.-Ernest Grégoire ; M. Ron. Gostick, secrétaire-organisateur général ; les chefs de la Ligue du Crédit Social d'Ontario ; le Dr J. N. Haldeman, président de la Ligue du Crédit Social de Saskatchewan, et d'autres des provinces de l'Ouest, assisteront à ce Congrès.