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Liberté et sécurité

le samedi, 01 juin 1940. Dans Crédit Social

Le Crédit Social ne se borne pas à réclamer le droit de manger, de se vêtir, de se loger. II veut ces choses sans sacrifier la liberté de la personne. Ce n’est pas la sécurité du chien domestique qu’il poursuit, mais celle de l’enfant d’une famille riche, celle de l’héritier propriétaire. Ce n’est ni la part de patronage politique qu’on paie par la servilité, ni la ration du communiste ou du nazi enrégimenté par l’État.

Cela dispose, croyons-nous, de la question suivante :

"Des nouvelles me sont parvenues, sans avoir été confirmées, que les chefs du Crédit Social avaient été invités à unir les forces de leur parti à celles de l’Unité Nationale pour combattre les vieux partis et former un front uni pour écraser la finance internationale : je vous demanderais de me renseigner sur ce sujet".

Il n’y a point de parti Crédit Social ; c’est un mouvement d’association autour d’un idéal commun. Le parti divise. Le Crédit Social unit tous les citoyens dans la poursuite de leur bien commun temporel.

Le parti de l’Unité Nationale, qui fut le Fascisme Canadien, qui fut le Social Chrétien, qui fut l’ordre des Goglus, etc., ne répond pas à notre conception de la personne humaine. Un front uni n’est possible que par une communion d’idéal.

Le Crédit Social est une doctrine qui, croyons-nous, répond aux aspirations de tous ceux qui croient que l’homme, libre et immortel, doit s’assujettir les choses et les institutions créées par lui. Ce n’est pas l’enrôlement de bipèdes chauffés à blanc pour pousser un aspirant-dictateur au pouvoir.

L’idéal créditiste exclut, de par sa nature même, tout communisme, tout totalitarisme.

1 juin 1940 page 4, 1940_06_No14_P_004.doc

 

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