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La santé au pays créditiste

le samedi, 01 avril 1944. Dans L'expérience albertaine Aberhart

Passant en revue l'année 1942-43, le ministre de la santé d'Alberta, le docteur Cross, déclare que :

La province d'Alberta a eu 18,203 naissances et 6,077 décès. C'est le plus haut chiffre de nais­sance et le deuxième plus bas chiffre de mortalité dans toute l'histoire de cette province.

Les mortalités infantiles sont abaissées au taux de 38 sur mille naissances — le plus bas taux ja­mais connu en Alberta. (Il est de 66 par mille pour tout le Canada.)

L'Alberta fait soigner gratuitement 794 tuber­culeux. La province s'occupe aussi des cas de pa­ralysie infantile qui firent tant de ravages en Al­berta dans le passé. Sur 39 cas traités aux frais de la province pendant l'année, 22 patients ont reçu une formation spéciale et sont maintenant à même de gagner leur vie. Grâce aux mesures pré­ventives, il n'y a eu que huit cas nouveaux pen­dant l'année.

Le cancer est un grand tueur de vies. Le gou­vernement créditiste d'Edmonton s'est vigoureu­sement attaqué à cette maladie. Pendant l'année en revue, 2,055 cas de cancer ont été examinés gratuitement, et 529 cas déclarés guérissables sont traités aux frais de la province.

L'Alberta et ses vieux

En Alberta, un homme, même âgé et incapa­ble de production matérielle, est placé au-dessus de l'argent.

On sait que les pensions de vieillesse sont d'ins­titution fédérale, appliquées de concert avec les provinces.

La pension des vieux a longtemps été plafon­née à $20.00. L'Alberta fut la première province à insister pour faire hausser ce plafond. La province prit même les devants en accordant, de ses pro­pres fonds, un supplément de $5.00 par mois, à chaque pensionné.

L'année dernière, le fédéral a haussé le plafond à $25.00 par mois. L'Alberta continue quand mê­me son allocation supplémentaire de $5.00, ce qui permet à un Albertain de 70 ans une pension de $30.00 par mois. De plus, on y lésine beaucoup moins que chez nous le droit à la pension.

Cette année, l'Alberta inaugure un autre ser­vice pour ses vieillards.

La province veut leur faciliter le moyen de ter­miner leurs jours dans le milieu où ils ont passé leur vie, même pour ceux qui n'auraient plus de famille.

Au lieu de grands hospices centraux, où quelque 300 vieillards qui ne se connaissaient pas aupara­vant doivent vivre ensemble, un peu comme des détenus, le gouvernement provincial propose aux municipalités de créer des foyers municipaux, où les vieux de la place pourront s'établir et conti­nuer leurs relations avec les voisins de toujours.

Dans l'ensemble, cela coûtera certainement plus cher que des grandes maisons centrales. Mais ce sera plus plaisant pour les vieux, et il est physi­quement possible de construire ces foyers munici­paux. Le bonheur des vieux doit passer avant les restrictions de l'argent.

Le gouvernement offre donc aux municipalités qui voudront s'en prévaloir un octroi mensuel de $9.00 par résident de ces foyers municipaux.

Les municipalités acceptent l'offre avec em­pressement, et le budget provincial de cette an­née, voté par l'assemblée législative d'Edmonton, renferme les crédits nécessaires à cette fin.

Cela se passe au pays des "utopistes" du Crédit Social.

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