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La presse et la radio

le lundi, 01 mai 1944. Dans La vie créditiste

À la Convention de Toronto, l'Association Cré­ditiste du Canada a considéré et adopté à l'unani­mité la résolution suivante :

ATTENDU que la radio et la presse sont les deux plus grands moyens de dissémination du savoir, et

ATTENDU qu'un des fondements de la philoso­phie créditiste est la vérité, et

ATTENDU que la vérité est la base de la liberté ;

IL EST RÉSOLU que les créditistes, ici assemblés en Convention, réaffirment leur croyance à la liberté d'expression, tant par la radio que par la presse ;

DE PLUS, que les postes de radio et les journaux du Canada soient priés, au nom de la vérité, de rendre leurs services disponibles à la dissémination des prin­cipes du Crédit Social ;

DE PLUS, que les remerciements de cette Conven­tion soient transmis à tels postes de radio et à tels journaux qui, dans le passé, se sont montrés généreux et serviables à cet égard.

Pour faire suite au dernier alinéa de cette réso­lution, il nous fait plaisir d'offrir les remerciements de l'Association Créditiste du Canada, en ce qui concerne notre province, donc au nom de l'Union Créditiste des Électeurs, aux postes de radio qui nous vendent un quart d'heure par semaine :

CHRC, Québec

CKRN, Rouyn

CKVD, Val d'Or

CBJ, Chicoutimi

Pour ce qui est des journaux, il est certains heb­domadaires, comme le Progrès du Golfe (de Ri­mouski), l'Écho de St-Justin, L'Homme Libre (de Drummondville) et quelques autres, qui acceptent généralement nos communiqués.

En fait de quotidiens, nous avons surtout connu la conspiration du silence, quand ce n'a pas été l'injure.

Nous avons trouvé les rapports les plus fidèles de la Convention de Toronto dans l'Ottawa Citizen, journal anglais de la capitale fédérale. Les jour­naux de Toronto n'ont pas trop déformé les faits. Une plainte faite au cours de la Convention fut prise en considération dès le lendemain par le journal local visé.

Dans notre province, le Devoir a publié les quel­ques phrases peu sympathiques dont nous parlions dans notre dernier numéro. Mais depuis le 17 avril, il a publié au long une communication de M. Louis Even sur le caractère spécial au point de vue poli­tique, de l'Association Créditiste du Canada. Nous l'en remercions sincèrement.

La même communication fut adressée à L'Action Catholique et au Droit ; mais jusqu'ici, nous ne l'avons pas trouvée dans leurs colonnes.

Les journaux de parti, comme le Canada et d'autres, ne sauraient ici être pris en considération ; avant qu'ils aient un bon mot pour le Crédit Social, il faudra sans doute que le diable fasse un signe de croix.

Dans Le Droit d'Ottawa, M. Camille L'Heureux ne comprend pas qu'une organisation politique qui fait corps dans l'arène électorale puisse laisser ses membres libres de leurs propres opinions et de leurs propres votes sur les questions de politique extérieure. M. Armand Turpin, de Hull, lui a en­voyé communication sur communication pour l'éclairer sur ce point. Mais si M. Camille L'Heu­reux a compris, il ne l'a pas encore fait savoir.

Somme toute, les créditistes seront sages de compter surtout sur leur propre presse. Tout en cherchant à atteindre les non abonnés à leur jour­nal par quelques communiqués glissés dans les au­tres journaux, les créditistes vont surtout s'efforcer de monter l'abonnement de Vers Demain à tel point que seuls les aveugles volontaires ignoreront ce qu'est le Crédit Social et ce qu'est l'Union Cré­ditiste des Électeurs en Nouvelle-France, ou l'As­sociation Créditiste du Canada dans le champ fédéral.

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