Nous avons expliqué, dans le dernier numéro, la structure de l'Union Créditiste des Électeurs ; comment elle se forme, à partir des électeurs eux-mêmes, dans les rangs, dans les paroisses, dans les comtés, dans la province.
À mesure qu'elle se forme, les dirigeants locaux sortent spontanément de ses propres rangs, selon qu'ils acceptent des fonctions de responsabilité et tant qu'ils continuent de s'en acquitter.
Dans la province, la direction actuelle de l'Union Créditiste des Électeurs est ainsi composée :
Louis Even, leader provincial ;
Gilberte Côté, organisatrice provinciale ;
Gérard Mercier, secrétaire provincial ;
Roland Corbeil, trésorier provincial ;
Edmond Major, publiciste ;
Laurent Legault, commandant de district ;
Gabriel Lacasse, commandant de district ;
Hervé Provencher, commandant de district ;
Roméo Gauthier, commandant de district ;
Rosaire Fortier, commandant de district ;
Jean-Robert Ouellette, commandant de district ;
J.-B. Lavoie, commandant de district.
Roland Corbeil et Edmond Major, à leurs fonctions spécifiées, ajoutent aussi la conduite d'un territoire. Quant à Gérard Mercier, il visite toute la province.
On ne trouve pas dans cette nomenclature le nom de M. J.-Ernest Grégoire. C'est parce qu'il fait partie, avec l'Honorable Solon Low, de l'exécutif fédéral. M. Low est le leader et M. Grégoire le vice-président de l'Association Créditiste du Canada. Cette Association est une fédération des organisations provinciales, chacune retenant sa pleine autonomie. L'Union Créditiste des Électeurs est l'organisation attitrée de la province de Québec.
Notre Union des Électeurs, parce qu'elle se forme conformément aux lois naturelles, est naturellement hiérarchisée. Les responsables des rangs forment le conseil du responsable de la paroisse. Les responsables de paroisses forment le conseil du responsable de comté. Les responsables de comtés forment le conseil du responsable (commandant) de district. Les commandants de district forment le conseil de la direction provinciale.
Il est absurde de taxer cette organisation de dictatoriale, comme il arrive à quelques-uns qui probablement ne la connaissent pas.
Il serait absurde de croire, par exemple, que la direction prend des décisions sans consulter au préalable ceux qui ont charge du travail dans les districts respectifs. Comme il serait absurde de penser qu'un commandant de district, ou un lieutenant de comté, ou un chef d'équipe local, agissent sans tenir compte des suggestions de ceux qui travaillent avec eux.
Dans une organisation où il n'y a ni paie pour ceux qui bougent ni punitions pour ceux qui arrêtent, la conduite dictatoriale est impossible. C'est l'unité d'objectif et le résultat de l'expérience en fait de méthodes qui sont le déterminant des actes à tous les degrés de la hiérarchie.
L'Union Créditiste des Électeurs a son siège social provincial à Montréal.
Adresse postale : Case 17, Station Delorimier, Montréal.
Bureau : 4885 rue Chabot, Montréal. Téléphone : FRontenac 1797.
LOUIS EVEN, leader provincial : VICTORIAVILLE, Dimanche 17 septembre, à huit heures du soir, assemblée publique à la Salle des Saints-Martyrs. SHERBROOKE, Dimanche ler octobre, à huit heures du soir, assemblée à l'Ecole Larocque. Tous bienvenus. Créditistes fervents spécialement invités.
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ST-FORTUNAT de Wolfe, Dimanche 17 septembre, à 4.00 p.m., ralliement de Voltigeurs.
ST-ADRIEN de Wolfe, Dimanche 17 septembre, à huit heures du soir, assemblée publique.
COATICOOK, lundi soir, 18 septembre, à huit heures, ralliement de Voltigeurs du comté de Stanstead.
GRANBY, Dimanche 24 septembre, à huit heures du soir, ralliement de Voltigeurs. DRUMMONDVILLE, Dimanche ler octobre, à huit heures du soir, assemblée publique.
ST-COEUR DE MARIE (Lac St-Jean), Dimanche 17 septembre, à 1.30 p.m., ralliement de Voltigeurs.
ST-GEDEON, Dimanche 17 septembre, à huit heures du soir, ralliement de Voltigeurs.
CHICOUTIMI, Dimanche 24 septembre, à huit heures du soir, ralliement de Voltigeurs et des créditistes fervents de la région à la salle paroissiale.
ALBANEL, Dimanche ler octobre, à 1.30 p.m., ralliement de Voltigeurs de la région.
CHAMBORD, Dimanche ler octobre, à huit heures du soir, ralliement'des Voltigeurs de la région.
CHENEVILLE, Dimanche 1er octobre, après la grand'messe, assemblée publique. ST-ANDRE AVELLIN, Dimanche 1er octobre, à huit heures du soir, ralliement des Voltigeurs de la région et assemblée publique.
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LAURENT LEGAULT, commandant de district : THETFORD, Dimanche 18 septembre, 8 heures du soir, assemblée publique à la salle du Collège St-Alphonse.
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VILLE EMARD, MONTREAL
MERCREDI, 20 SEPTEMBRE, à 8 heures du soir, à la salle du No 5789, Boulevard Monk, Ville Emard, assemblée publique sous les auspices de•la Protection Ouvrière Enr. Président : Orner Royer. Maître de cérémonie : Paul Légaré. Conférencier : Louis Even. Entrée libre. Dames et messieurs également invités.
MONTREAL. — Tous les mercredis soirs, à huit heures, réunion créditiste à la salle du numéro 1832 Est, rue Laurier, entre Papineau et Cartier. Les Voltigeurs et Défricheurs qui ont affaire au bureau peuvent aussi se présenter n'importe quel autre soir, sauf le dimanche, à 4885 Chabot (porte de côté). Tél. FRontenac 1797.
QUEBEC. — Tous les vendredis soirs, à huit heures, à la salle 34 du Palais Montcalm, réunion créditiste où tous sont bienvenus. Voltigeurs, Défricheurs, Croisés, Clairons, se font un point d'honneur d'y être fidèles.
ROUYN. — Tous les lundis soirs, à sept heures et demie ; réunion créditiste au sous-sol de l'Hôtel Albert. Ces réunions hebdomadaires entretiennent la vie créditiste locale : Rapports, programmes, nouvelles.
Plus l'Union Créditiste des Électeurs prend d'expansion et s'organise, plus elle met en œuvre les aptitudes diverses de ses membres. S'il n'y avait qu'un créditiste dans la province et qu'il voulût l'entreprendre, il serait, évidemment obligé de tout faire et d'accumuler toutes les charges. Au contraire, plus il y a de collaborateurs, plus les fonctions peuvent se spécifier. C'est un progrès.
Depuis plus de quatre ans, c'est l'Institut d'Action Politique qui instruit, stimule, organise. Nous avons souvent fait remarquer que l'I. A. P. est dans l'Union Créditiste des Électeurs un peu ce qu'est le clergé dans le corps catholique.
Mais les membres de l'Institut d'Action Politique n'ont pas tous les mêmes aptitudes et tous, pour une raison ou pour une autre, ne fournissent pas le même genre de travail ni au même degré.
Le Défricheur prend un abonnement par semaine, où il veut, quand il veut.
Le Voltigeur fournit un travail régulier chaque semaine.
Le Croisé aide financièrement en donnant au moins un dollar par année.
Avec les croisés, nous touchons plus particulièrement l'aspect financier du mouvement.
Mais les croisés ne se multiplieront pas tout seuls, pas plus que les abonnés. Et de même qu'il faut des Défricheurs et des Voltigeurs pour entretenir et augmenter l'abonnement, de même il faut des hommes qui vont s'appliquer à trouver des croisés et à recueillir les fonds.
D'où est venue, dans l'Institut d'Action Politique, la nouvelle fonction remplie par ceux que nous appellerons les "Clairons".
Le Clairon est le créditiste qui s'engage à lever $1.00 par semaine pour financer le mouvement.
Le Clairon ne fournit pas lui-même le dollar hebdomadaire, il le quête. D'une manière ou de l'autre. Il peut, par exemple, avoir gagné, dans son entourage, quatre personnes qui promettent chacune 25 sous par semaine. Ces quatre personnes sont des croisés, puisque 25 sous par semaine, c'est bien plus qu'un dollar par année. Mais le Clairon, lui, va se charger de voir chaque semaine ces quatre croisés, recueillir les quatre 25 sous et envoyer la piastre au trésor de l'Union Créditiste des Électeurs.
Ou bien, dans une paroisse de campagne, un Clairon prend l'habitude de quêter, après la messe, parmi les créditistes, assez de 25 sous, ou de 10 sous, ou même de 5 sous, pour faire $1.00. Ce ne sera pas long, que toute la paroisse saura de quoi il s'agit, et l'homme n'aura pas grand cérémonie à faire pour qu'il y ait une piastre dans son chapeau.
Roland Corbeil, trésorier provincial de l'Union Créditiste des Électeurs, félicite les pionniers, croisés et clairons. Déjà, le courant d'entrée s'établit, et tout indique que le mouvement ne sera pas arrêté faute de piastres. Les créditistes ne font pas que rêver d'expansion, ils travaillent à l'expansion et prennent les moyens de la réaliser.
C'est la vieille expression de ceux qui ne savent pas comment commencer une lettre : "Je mets la main à la plume."
Eh bien, le mouvement créditiste peut tirer parti, et grand parti de ceux qui aiment "mettre la main à la plume". Voilà qui au moins n'est pas gênant : s'asseoir, prendre une feuille de papier, une plume, ou même un crayon à défaut de plume, et écrire à un journal, à un poste de radio, pour dire qu'on est content ou mécontent de l'attitude du journal ou du poste de radio vis-à-vis du Crédit Social.
C'est la politique de pression à exercer sur les moyens de publicité pour qu'ils cessent de nous bouder ou de nous mettre sur la liste noire.
La même chose auprès des députés, des maires, des conseillers.
Voilà une ligne qui peut en intéresser plusieurs. Et si imparfait soit-on au commencement, on peut se développer avec de l'exercice.
Edmond Major, publiciste et chargé des relations extérieures de l'Union Créditiste des Électeurs, guidera les épistoliers et leur indiquera des pressions à exercer par la plume. Les intéressés communiquent avec lui, à l'adresse de l'Union Créditiste des Électeurs : C. P. 17, Station Delorimier, Montréal.
