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La Convention du Manitoba

le vendredi, 15 novembre 1946. Dans La vie créditiste

La Convention annuelle de la Ligue du Crédit Social du Manitoba fut tenue à Winnipeg, les 18 et 19 octobre. Cette convention marque dans la marche du mouvement créditiste manitobain une nouvelle orientation. Les deux cents conventionnistes venus de tous les coins de la province y adoptèrent la méthode politique de l'Union des Électeurs.

L'entente la plus complète régna entre les créditistes des deux langues durant cette convention bilingue.

Plusieurs résolutions furent adoptées. Entre autres, une réclamait le dividende mensuel de vingt dollars, comme moyen de régler le problème des grèves et d'é­viter la crise d'après-guerre. Une autre résolution, adressée au Premier-Ministre du Manitoba, l'Hon. Stuart Garson, demandait au gouvernement provin­cial de financer lui-même le subside sur le lait, en compensant aux producteurs une prime de trois cents la pinte. Les créditistes réclamèrent aussi par une ré­solution l'abolition de l'impôt sur les revenus pour les salaires inférieurs à $3,000 pour les hommes ma­riés et à $1,500 pour les célibataires, en plus un rabais de 25 % sur tous les revenus encore imposables.

La constitution adoptée par la Convention est très courte. Il y est question d'un exécutif simplifié : un président, un vice-président, ces deux personnes ap­pointant elles-mêmes un secrétaire et un trésorier. M. Emile Johnson, de Winnipeg, fut réélu président ; M. W.-Albini Parenteau fut choisi à l'unanimité vice-président après que M. Albert Banville proposé en même temps eut démissionné en sa faveur. M. Pa­renteau et M. Banville tous deux de la même paroisse collaborent étroitement dans la plus parfaite harmo­nie.

La convention coïncidant avec la réunion du Con­seil national de l'Association créditiste du Canada, les conventionnistes eurent l'avantage d'avoir parmi eux M. Solon E. Low, président de l'Association, M. J.-Ernest Grégoire, vice-président, tous les direc­teurs des différentes organisations provinciales en plus d'une délégation du Québec. Tous ces visiteurs assis­tèrent à certaines séances de la Convention à titre d'observateurs.

Quelques-uns de ces observateurs furent invités à adresser la parole dans des allocutions inspiratrices qui furent très appréciées. M. Low exposa la préfé­rence de l'attrait sur la contrainte dans la philosophie créditiste. M. Louis Even appuya longuement sur l'or­ganisation d'une forte Union des Électeurs, et sur le sens du "travail individuel", seul moyen d'édifier une Union des Électeurs solide. À la suite de cette allocu­tion, plusieurs ont, séance tenante, signé une promes­se d'honneur : les uns, un certain nombre d'abonne­ments à prendre, d'autres des paroisses à organiser. De son côté, M. Roland Corbeil expliqua le mécanis­me de la politique de pression, telle qu'exercée dans la Province de Québec par l'Union des Électeurs. Ma­dame Gilberte Côté-Mercier dénonça le matérialisme précurseur du communisme, démontrant comment le Crédit Social est l'anti-thèse du matérialisme et l'uni­que remède sur le terrain politique contre la menace grandissante du communisme. Au banquet, M. Grégoire commenta la victoire créditiste dans Pontiac. Les créditistes y entonnèrent "Our Social Credit Band" et aussi "La Marseillaise créditiste".

Les délégués du Québec, profitèrent de leur passage pour visiter quelques centres manitobains de langue française. Le jeudi soir deux bonnes assemblées : une à St-Norbert, l'autre à Lorette. Le dimanche 20 octo­bre, six assemblées pleines de succès. M. Roland Cor­beil à La Brocquerie après la messe à la porte de l'é­glise ; Mme Gilberte Côté-Mercier et M. Corbeil, l'a­près-midi au théâtre de St-Pierre ; M. J.-Ernest Gré­goire accompagné de M. Gaston Gauthier, dans la salle paroissiale à Ste-Anne des Chênes ; M. Louis Even, l'après-midi dans une salle comble à craquer à Notre-Dame de Lourdes, où s'étaient rendus des gens de toutes les paroisses environnantes, et M. Paul-Eugène Drolet, après la messe à la porte de l'église de St-Norbert. M. Gérard Mercier était resté à St-Boniface le matin pour annoncer à la sortie de la cathédrale le ralliement du soir ; l'après-midi, il dirigeait le porte-en-porte dans St-Boniface, où Paul-Eugène Drolet vint le rejoindre avec un bon groupe de St-Norbert.

Le soir, à l'École Provencher de St-Boniface, il y eut un ralliement canadien-français sous la présidence de M. Albini Parenteau. M. Roland Corbeil présenta les orateurs. L'assemblée commença et finit par le chant de la "Marseillaise créditiste" entonné par la foule. MM. Drolet et Gauthier firent rapport de leurs activités dans le Manitoba, où ils terminaient une tournée d'un mois. M. Grégoire exposa l'économie de l'avenir, l'économie des gratuités, l'économie du dividende, l'économie du Crédit Social ! Il fut vive­ment apprécié. Toujours dynamique, M. Gérard Mercier incita ses auditeurs à l'action pour délivrer le Canada des chaînes de la dictature économique. Il souleva l'auditoire. Plusieurs signèrent des promes­ses d'abonnements. M. Louis Even justifia le droit au dividende pour les raisons suivantes : 1) nous som­mes des êtres humains ; 2) nous vivons en société ; 3) nous sommes tous capitalistes ; 4) surtout, nous som­mes chrétiens.

À la suite de leur convention, les créditistes du Manitoba semblent plus décidés que jamais à entre­prendre une grosse campagne d'activités. "Ce fut la plus belle convention jamais vue au Manitoba." nous disait un vieux créditiste de Winnipeg. L'organisa­tion y est établie sur des bases sérieuses. Des objectifs pour l'abonnement à Vers Demain et au Canadian Social Crediter y furent fixés. Les créditistes semblent bien décidés de les atteindre.

Trois résolutions de Winnipeg

Parmi les résolutions unanimement adoptées par la Ligue du Crédit Social du Manitoba à sa convention annuelle, nous citons les trois suivantes, à cause de leur actualité, et à cause des considérants instructifs des deux dernières.

Pour l'abolition des contrôles

Il est résolu :

Que la Ligue du Crédit Social du Manitoba, réu­nie en convention provinciale, réclame du gouverne­ment fédéral l'abolition complète et immédiate :

des entraves à la liberté de commerce ;

des priorités sur les matériaux de construction et autres priorités qui défavorisent l'entrepri­se privée ;

de tous les contrôles établis à la faveur de la guerre — ne réservant que le contrôle des loyers, que le gouvernement devrait s'ap­pliquer à faire disparaître graduellement au cours des six prochains mois.

Pour ajuster le prix du lait

Attendu que la suppression de la prime aux distri­buteurs et de la subvention aux producteurs de lait a fait hausser le prix de vente au détail, augmentant ainsi le coût de la vie pour les con­sommateurs, surtout dans les familles nom­breuses ;

Attendu que le producteur a droit à un prix équitable pour son lait, si l'on veut maintenir la produc­tion ;

Attendu que la réglementation du prix du lait est maintenant du ressort provincial ;

Il est résolu :

Que la Ligue du Crédit Social du Manitoba récla­me du gouvernement provincial une prime, en faveur du consommateur, d'au moins trois sous par pinte de lait ;

Que l'octroi de cette prime se fasse sans nouvelle taxe, sans emprunt, sans inflation.

Pour supprimer une cause de grèves

Attendu que le coût élevé de la vie pousse les ou­vriers à réclamer des augmentations de salaires, d'où la principale cause des grèves ;

Attendu que les grèves, en causant la rareté des pro­duits, font monter leurs prix et contribuent ainsi elles-mêmes à la cherté de la vie ;

Attendu que les majorations de salaires, que peuvent obtenir les ouvriers, sont chargées au prix de revient, puis au prix de vente, et contribuent ainsi à leur tour à la cherté de la vie ;

Attendu que, seule, une source de pouvoir d'achat supplémentaire, indépendante des salaires et n'entrant pas dans le prix des produits, peut régler le problème à la satisfaction à la fois des ouvriers, des patrons et des consommateurs ;

Attendu que les questions ouvrières sont primordia­lement de ressort provincial ;

Il est résolu :

Que la Ligue du Crédit Social du Manitoba récla­me du gouvernement provincial un dividende de vingt dollars par mois pour chaque homme, femme et enfant de la province, sans exception, sans taxe nouvelle, sans emprunt, et sans inflation ;

Que ce dividende, soit distribué aux individus par l'intermédiaire des municipalités.

Convention de Saskatchewan

La Convention tenue à Moose Jaw, les 16 et 17 octobre, fut la plus nombreuse et la plus enthousiaste qu'ait connue jusqu'ici la Ligue du Crédit Social de la Saskatchewan. Le leader national, Solon Low, le vice-président Major Jukes, de la Colombie, et le président de la Ligue de l'Alberta, Bob Jorgenson, tous en route pour le Conseil National qui devait avoir lieu à Winnipeg immédiatement après, assistè­rent à la Convention de Moose Jaw, ainsi que quel­ques députés fédéraux de l'Alberta.

Onze des treize candidats nommés dans treize comtés provinciaux, étaient présents et parlèrent de l'organisation dans leur comté.

Officiers élus par acclamation pour un nouveau terme : Dr. J. N. Haldeman, président ; vice-prési­dents : Harold Fletcher, A. J. Miller, S. Gorchynski ; secrétaire : Jœ Thauberger.

Le Dr. Haldeman nous a personnellement exprimé le regret que les créditistes canadiens-français de sa province n'aient envoyé aucun délégué à cette Con­vention. Nous le regrettons également, car il est de l'intérêt des Canadiens français de participer active­ment à la vie politique de leur province, dans le grou­pe politique de leur choix.

Une scène instructive et intéressante de la Conven­tion de Moose Jaw fut la démonstration, par les ga­gnants des deux premiers prix de recrutement pour les six derniers mois, de la manière dont ils s'y pre­naient pour gagner un sujet et lui vendre un abonne­ment ou une carte de membre. Ces deux gagnants étaient : pour la section des dames, Mme O. Peder­son, de Cutknife ; et pour celle des hommes, M. Geor­ge Webber, de Maple Creek.

Mme Pederson dut convertir Ron Gostick (secré­taire national) qui se déclara libéral enraciné. Elle eut la partie assez dure. Mais Gostick finit par se ren­dre aux arguments et déclara qu'il renonçait aux idées politiques de ses ancêtres pour embrasser le Crédit Social.

Quant à M. Webber, c'est à M. Sandau, son plus proche concurrent dans le recrutement, qu'il eut à faire. M. Sandau joua avec sérieux et ardeur le rôle d'un C.C.F. convaincu. Et quand Webber mettait toute son âme à essayer de vendre une carte de mem­bre créditiste à Sandau, Sandau essayait avec non moins de feu de vendre une carte de C.C.F. à Webber. Tout de même Webber finit par gagner.

Cette double séance, improvisée d'un bout à l'autre, tint l'audience tout yeux et tout oreilles, comme au théâtre.

On mentionne les onze comtés provinciaux sui­vants comme mûrs pour une série d'assemblées se ter­minant par une convention de comté et la nomina­tion d'un candidat : Kerrobert-Kindersley, Wilkie, Biggar, Rosetown, Hanley, Swift Current, Morse, Meadow Lake, Shellbrook, Prince-Albert et Pelley. Ce qui porterait à 24 le nombre de candidats crédi­tistes dans l'arène provinciale.

On remarquera que la méthode politique de l'or­ganisation saskatchewannaise n'est pas tout à fait celle que nous avons adoptée dans Québec. Là-bas, on se hâte le plus tôt possible, avec une préparation som­maire, de nommer des candidats pour la lutte contre les C.C.F. qui tiennent le pouvoir dans la province ; puis on charge les candidats de parcourir, renseigner et organiser les électeurs de leurs comtés respectifs ; s'ils ne le font pas, les créditistes qui les ont choisis les remplacent par d'autres. Chez nous, où nous som­mes plus avancés, où nous avons des hommes rensei­gnés et actifs et une certaine organisation déjà, un peu dans tous les comtés, on charge ces hommes, à seul titre de citoyens actifs, d'éclairer et organiser leurs concitoyens en Union des Électeurs ; et ce sont les électeurs ainsi unis, une fois organisés en force suffisante, qui choisiront et contrôleront des candi­dats ralliés à leur programme, partout où les élus ac­tuels refusent de servir.

Nous jugeons cette deuxième méthode plus parfaite et mieux appropriée à notre province ; mais nous croyons que la ligue créditiste de la Saskatchewan fait ce qu'elle juge le plus pratique et le mieux approprié, à l'étape où elle est en est et dans les circonstances où elle se trouve.

Nous espérons que les créditistes canadiens-français de la Saskatchewan vont sans hésiter et sans tarder prendre part à l'organisation dans leurs comtés res­pectifs.

Pour renseignements, s'adresser à : Saskatchewan Social Credit League, P. O. Box 464, Regina, Sask.

Dans Richelieu-Verchères

ROLAND CORBEIL 

L'Union des Électeurs fait la campagne électo­rale dans Richelieu-Verchères, en faveur de Roland Corbeil ; son président provincial.

M. Corbeil est connu de toute la Nouvelle-France créditiste. Depuis plusieurs années déjà, il consacre tout son temps à l'éducation politique des citoyens et à leur organisation en Union des Électeurs, ainsi qu'au bon fonctionnement de cette or­ganisation. Il faut féliciter l'Union des Électeurs de Richelieu-Verchères d'avoir choisi un candidat de premier ordre.

La fonction de président provincial de L'Union des Électeurs, qu'exerce M. Corbeil, en fait un homme de tous les comtés. Son bureau de prési­dent est à Montréal. Mais si, comme nous le croyons fermement, le vote du 23 décembre le con­sacre député de Richelieu-Verchères, il se fera un agréable devoir d'établir son domicile dans ce comté. Il a d'ailleurs déjà demeuré à Sorel, d'où comme propagandiste attitré de l'Action Catholi­que, il faisait l'une après l'autre toutes les portes du comté de Richelieu.

Toute l'Union des Électeurs de la province sou­haite le succès de son président devenu candidat. Elle ne se contente pas de formuler ce souhait ; elle va fournir un vigoureux effort pour en assurer la réalisation.

L'idéal Politique des Juifs

Parlant à une assemblée publique organisée par l'Ordre du Peuple Juif Uni, le 20 octobre dernier, Albert E. Kahn, de New-York, disait :

"L'Union Soviétique a été un ami constant du peuple juif, et les ennemis de la Russie sovié­tique sont les ennemis de la race juive."

Assemblées de Réal Caouette

Le député de Pontiac continue ses fins de semaine dans les comtés d'en bas :

STE-ANNE DE LA POCATIERE — Au poste de radio CHGB le 23 novembre, à 8.00 p.m.

ST-PACOME Samedi soir, 23 novembre, à 8 heures, assemblée publique dans la salle pa­roissiale.

TROIS-PISTOLES — Dimanche 24 novembre, après la grand :messe, salle de l'hôtel de ville.

RIVIERE-DU-LOUP    Dimanche, 24 novembre, à 2 heures de l'après-midi, salle des Forestiers.

SAINr-PASCAL — Dimanche, 24 novembre, à 7h.30 du soir, dans la salle paroissiale.

WARWICK — Dimanche, 1er décembre, après la grand'messe, dans la salle paroissiale.

PLESSISVILLE — Dimanche, 1er décembre, à 2 heures de l'après-midi, salle de l'hôtel de ville.

VICTORIAVILLE Dimanche, 1er décembre, à 8 heures du soir, salle de l'Académie St-Louis de Gonzague.

QUEBEC — Lundi, 2 décembre, à 8 heures du soir, salle des Variétés, 1090 St-Valier.

Beaux coups de filet

À Saint-Sylvestre, comté de Lotbinière, à une as­semblée publique, M. L.-P. Bouchard levait 25 abon­nements. Dans le porte-en-porte fait le même jour dans la même paroisse, MM. Léopold Duchaine de Québec, Yvan Vien de Lévis, Mlle Jeanne d'Arc Bou­langer de Bienville, en levaient une autre quinzaine.

À Val-Brillant, comté de Matapédia, le maire du village, M. Michaud, mal renseigné, ou préjugé, ou partisan politique, refusa la salle pour l'assemblée de M. Bouchard, alléguant que le Crédit Social et l'Union des Électeurs étaient du communisme. M. Bou­chard tint deux assemblées dans la maison du conseil­ler Thomas Banville. Elles furent présidées par un créditiste de la première heure, M. L.-P. Routhier, chef de gare. Résultat : plus de 20 abonnements. Pauvre maire Michaud.

Même succès à St-Léon le Grand et à St-Tharcisus, dans le même comté de Matapédia. Cette dernière place, de 113 familles, en comptait déjà près de 75 dans l'Union des Électeurs. À St-Léon, c'était du nouveau, mais une bonne douzaine s'enrôlèrent dès cette première assemblée créditiste dans leur paroisse.

À Sayabec, M. Bouchard se trouvait dans sa pa­roisse natale. Il y revit sa marraine, Mme Louis Le-mieux, bonne créditiste de 79 ans, dont toute la fa­mille de 14 enfants est attachée à la cause. Si le maire Michaud, de Val-Brillant, veut des renseignements sur le propagandiste qu'il traite de communiste, il n'a qu'à aller en prendre à Sayabec ; il apprendra à quelle parenté chrétienne de premier ordre, comprenant des religieux et des prêtres, appartient M. Bouchard.

La principale assemblée de M. Bouchard dans cette tournée en Matapédia, eut lieu à Amqui, le dimanche 13 octobre, préparée par M. Adrien Bérubé. Assis­tance nombreuse, de caractère régional. L'assemblée et les visites du lendemain donnèrent une soixantaine d'abonnements à Vers Demain. Plus de la moitié de la population d'Amqui est maintenant dans l'Union des Électeurs.

Sortant dans Portneuf, le 27 octobre, deux autos de Voltigeurs de Québec sont revenus avec 51 abon­nements.

Mais le clou du mois d'octobre, ce sont les 162 abonnements envoyés en une seule semaine par Réal Caouette, le député de Pontiac. En voilà un qui, une fois élu, ne se retire pas loin du peuple, dans une tour d'ivoire accessible seulement aux puissants et aux fortunés. Réal reste l'homme des électeurs.


Primes généreuses

D'ici le 15 janvier, ceux qui prennent des abon­nements à Vers Demain auront le bénéfice des primes- suivantes :

1.—Calendrier 1947 pour deux abonnements ; au­tant de calendriers que de fois deux abonne­ments. (Ce calendrier se vend 50 sous l'unité) ;

2.—Un dessus de coussin, portant le drapeau cré­ditiste, magnifiquement réussi, pour 15 abon­nements.

Remarquer que la deuxième prime n'exclut pas la première. Les 15 abonnements, qui volent le dessus de coussin à l'abonneur, lui auront déjà fait envoyer 7 calendriers.


Calendrier 1947

Notre Calendrier 1947 présente deux tableaux le premier exprime le régime qu'on subit quand les électeurs ne s'occupent pas de leurs affaires ; le deu­xième montre l'Union des Électeurs en train de dé­molir la dictature qui tyrannise nos vies.

Deux moyens de se procurer ce Calendrier :

    1. Le gagner : on donne un calendrier par deux abonnements reçus au bureau de Vers De­main, jusqu'au 15 janvier.

Autant de calendriers que de fois 2 abon­nements ; et cela n'empêche pas ces abon­nements de compter en même temps pour le beau dessus de coussin annoncé ci-dessus.

       2. L'acheter : 50 sous l'unité.

Pour la propagande, gagnez-en ou achetez-en plu­sieurs, que vous vendrez ou donnerez autour de vous : ce calendrier annonce l'Union des Électeurs et le journal Vers Demain durant les douze mois de l'année. 

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